Suite à la manifestation de l’opposition dispersée le 24 juillet courant, le ministre de l’Intérieur a livré la version officielle des faits. Ci-après l’intégralité de la communication de Pacôme Moubelet-Boubeya.

Pacôme Moubelet-Boubeya, le ministre de l’Intérieur, le 24 juillet 2016 à Libreville. © D.R.

Pacôme Moubelet-Boubeya, le ministre de l’Intérieur, le 24 juillet 2016 à Libreville. © D.R.


 
COMMUNICATION DU MINISTRE DE l’INTERIEUR
Le samedi 23 juillet 2016, certains leaders de l’opposition ont initié un rassemblement au siège de l’Alliance Démocratique et Républicaine (ADERE) à l’effet d’organiser une marche en direction de la place de la Paix sise au rond-point de la démocratie.
Journalistes lors de la communication. © D.R.

Journalistes lors de la communication. © D.R.


La législation en vigueur en matière de réunion publiques dispose que celles-ci sont soumises à l’autorisation préalable du département dont j’ai la charge et non en une simple information.
En l’espèce, par lettre sans date ni numéro déposée à mes services, sans les identités des organisateurs ni leur adresses complètes, les responsables des partis politiques ci-après : ADERE, CDJ, PSD et UN,  faisant fi de cette exigence légale ont cru bon simplement d’informer le Ministère de l’Intérieur pour requérir l’encadrement des Forces de l’ordre.
Réagissant à cela, à travers les médias, le 22 juillet, j’ai indiqué à tous et à chacun la procédure à suivre.
En dépit de ce rappel des termes de la loi, ces responsables de partis de l’opposition ont donc appelé leurs adhérents à cette manifestation non autorisée, cherchant en réalité un motif de confrontation avec les Forces de Sécurité pour attirer manifestement sur eux l’attention de l’opinion nationale et internationale.
Il ne saurait en être autrement dans la mesure où ces mêmes leaders de l’opposition ont introduit il y a quelques jours des recours auprès des instances juridictionnelles de notre pays et que le bon sens commanderait simplement qu’ils attendent les décisions participant desdits recours.
Il est à noter que leur démarche de ce jour apparait comme une sorte de baroud d’honneur, entendu que le soulèvement et l’adhésion du peuple à leur dessein de destruction du pays ne prospère point.
L’opinion aurait souhaité mieux être édifié sur l’alternative qu’ils proposent pour notre pays.
Face aux multiples actes de provocations perpétrés par les militants des partis politiques précités, ceci, sous l’instigation de leurs leaders et, de la confrontation tant recherchée avec les Forces de l’ordre, il ressort :
–           1 blessé grave du côté des forces de l’ordre,
–           11 arrestations.
Une personne qui se trouverait être un Journaliste de l’Agence France Presse et qui mêlés aux manifestants a été momentanément arrêté puis relâché.
Cet incident se justifie parce que ce journaliste se trouvait au milieu des manifestants et qu’il ne portait sur lui aucun signe distinctif qui aurait pu l’identifier.
Quant à la prétendue utilisation des balles réelles sur les manifestants, je tiens à démentir avec la plus grande vigueur cette allégation qui ne repose sur aucun fait.
Telle est, Mesdames et Messieurs, la réalité des faits  perpétrés ce jour par les partis politiques de l’opposition.
Fait à Libreville, le 23 juillet 2016.
Pacôme MOUBELET-BOUBEYA.
 

 
GR
 

13 Commentaires

  1. Meminitame dit :

    Aucun événements pacifique ne peut se dérouler au Gabon sans violence d’état. La CPI qui n’est réservée que pour les Africains se frotte déjà les mains. En plus nous n’avons pas d’efforts à faire les coupables se désignent et se condamnent eux-mêmes.
    Un état dit démocratique qui se croit au dessus des lois universelles. Cette fois. C’est la bêtise de trop. Les pouvoirs Tunisiens et Burkinabe ne sont pas tombés en une seule manifestation.
    Courage nous y arriverons

  2. Bertha dit :

    Camarade Boubeya, le temps n’est pas aux explications sujettes a palabres. Chausse tes bottes de 1er Flic de la République et tiens-toi droit dedans. Rectifie ton communique en une ligne :
    « Face au terrorisme politique, la main du gouvernement ne tremblera pas./ »
    (Point barre.)

    • imagine2016 dit :

      Bertha,
      je sais que très prochainement, tu chanteras un autre refrain, comme tous ceux qui sont venus nous rejoindre et ce jour là tu regretteras d’avoir encouragé Moubele à nous gazer.
      Continues à applaudir les actes de Moubele et quand il se retrouvera à la CPI n’oublies pas de l’accompagner.

  3. Bouka Rabenkogo dit :

    Tu me déçois Pacôme. VRAIMENT TU ME DÉÇOIS.

  4. ROSTOTATE dit :

    @moubelele et ses sbires
    J’espère pour vous que vous avez déjà identifié les endroits ou il y aura des fosses communes pour pour toutes les victimes que vous faites chaque jour.
    Mieux j’ose espérer que vous avez créé une usine institutionnalisée de prélèvement d’organes humains dans les corps des victimes.
    Chaque jour, le peuple est plus que rassuré que le pays est dans les mains des guignols a tous les niveaux et surtout dans toutes les institutions censées être a la faveur du peuple.
    Une question : Après Ali, ou croyez vous vous cacher.
    Souvenez-vous de la mort de Jésus et le reniement par un de ses grands serviteurs. Le coq a chanté trois fois pour qu’il se souvienne de la trahison.
    Vous entendrez bientôt le coq chanter trois fois.
    il est encore temps de choisir.
    Tictactictactictac

  5. le Miroir de la petite émergence dit :

    Menteur!

  6. LIBOTA WONGO dit :

    M. Le Ministre de l’Intérieur ne se prononce jamais sur les Kidnappings arbitraires qui se font un peu partout dans la ville de Libreville.

  7. ma vie ma terre ma patrie le Gabon dit :

    un communiqué d’un mepris sans pareil. j’ose espérer que ces force de l’ordre(…) restent à jamais à votre solde. incroyable.

  8. Paul dit :

    En 1995 alors que j’étais étudiant gabonais au Brésil, le ministre de l’intérieur avait au cours d’une conversation téléphonique, déclaré dixi « au gouvernement on a pas de scrupule » ces déclarations scandaleuses ont fait l’objet de violentes échanges entre les élus.
    Mon cher Pacom, vous avez perdu de votre scrupule, c’est ton chef qui a dit il y quelques jours qu’on ne trompe pas l’œil qui voit, comment voulez vous nous raconter des telles insomnies sur ce que nous avons vu et vécus?
    La préfecture de police de Libreville, sous tes ordres a publié un communiqué interdisant tout attroupement sans que le pays soit dans une situation d’état d’urgence, pourquoi cette interdiction dans un pays en paix?
    Vos agissements nous démontrent combien vous préparez la guerre contre vos propres compatriotes désarmés.
    Les événements d’hiers sont une énième preuves que vous n’aimez pas le Gabon, mais vous défendez vos privilèges que vous prétendez dennoncer par des slogans politiques et démagogiques.
    Ces policiers que vous utilisez contre nous le peuples, sont nos enfants, nos frères, et nos proches. Omar Bongo avait, au détriment d’une meilleur scolaririsation incorporé les jeunes du Haut Ogooué dans la GR, pour soutenir à tout prix son régime,
    La conséquence c’est qu’aujourd’hui le Haut Ogooué, malgré la présence des infrastructures scolaires et universitaires continue à payer le prix de cette politique de désintéressement à la scolarité.
    Quand à vous quel intérêt avez-vous de soutenir un individu aux origines douteuses dont la propre mère ne sait ni où ni comment elle l’aurait accouchée pour la présidence de la république et vous montez les fils du pays pour s’autodétruire?
    Préparez votre terre d’accueil car bientôt l’alternance et il n’y a pas de place pour de gens comme vous dans ce petit pays qui est le Gabon.

    • imagine2016 dit :

      Non Paul, il n’y aura aucune terre d’accueil pour ce collabo, si ce n’est la CPI, et il peut s’y préparer, il n’aura pas à nier ses déclarations , elles ont été enregistrées.
      Moubelet croit qu’Ali sera là éternellement, c’est là où il se trompe, pcq la fin de ce système est très proche, ce que nous vivons aujourd’hui ce sont les derniers soubresauts d’un pouvoir agonisant.

  9. Jean nzela dit :

    Le ministère de l’intérieur attire l’attention de l’opposition gabonaise suite aux marches multiples sans objectifs , sans résultats .
    Nous devons organiser les élections dans une tranquillité et une paix comme nous l’avions toujours fait .

  10. imagine2016 dit :

    koulou la tortue,
    Quand Blé Goudé saura qui est son voisin de cellule, il voudra coute que coute déménager.

  11. Jean nzela dit :

    Il n’ira pas en prison mes amis , au contraire il va monter dans des fonctions supérieurs devant vous .

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