Différend territorial en Mer de Chine : le Gabon en réconciliateur
Dans le cadre du conflit diplomatique qui oppose, depuis les années 1970, la République populaire de Chine aux Philippines, le Gabon, par l’entremise de son ministère des Affaires étrangères, a appelé les deux parties au dialogue.
À travers sa diplomatie, le Gabon semble désormais déterminé à jouer un rôle important pour l’instauration de la paix dans le monde. Ayant été, à l’instar d’autres nations du monde, préoccupé par le différend territorial qui oppose la Chine aux Philippines au sujet des Iles et Atolls, situés dans la mer de Chine méridionale, le ministère des Affaires étrangères a invité les deux parties à poursuivre leurs efforts pour maintenir le dialogue en vue de parvenir à une issue équitable dans cette affaire.
Si l’invite du ministère des Affaires étrangères marque la volonté du Gabon de réconcilier les deux nations, beaucoup se demandent si cet appel pourra servir à quelque chose, quand ont sait que le tribunal pénal international avait, dans l’une de ses déclarations, sommé la Chine de laisser les iles querellées aux Philippines. D’autres par contre estiment que le Gabon ferait mieux de régler ses problèmes internes liés à la démocratie, au respect de droits de l’homme, à la transparence des élections, à la limitation de mandats politiques, notamment ; des problèmes récemment décriés par le Congrès américain.
Auteur : Jean-Thimothé Kanganga
0 Commentaires
toujours à offrir ses bons offices là où on ne l’attend pas.
Pourquoi ne pas commencer dans son propre pays à jouer le réconciliateur?
Je ne sais pas si cela se dit, mais j’ai l’impression que cet homme fonctionne à l’envers.
Occupes toi de tes compatriotes et laisses les chinois règler leur différend entre eux, tu ne trouves pas que les préoccupations de tes compatriotes devraient passer en premier? quel long pied, il va maintenant emboiter les bottes de sept lieux comme le chat botté pour courir vers l’Asie où les habitants ne connaissent même pas de quel bled d’Afrique vient ce président.
Cet homme veut charmer le monde entier, en prétendant pouvoir être un faiseur d’entente et d’harmonie; alors que le pays censé être le sien, et dont il se gargarise d’être le président, est meurtri, mortifié, cadavérisé par la discorde engendrée par sa gouvernance chaotique. Mais cet homme refuse de voir que, dans le monde entier, toutes les autorités dignes de ce nom n’ont que faire de lui. Personne ne le prend au sérieux. A vouloir trop se prélasser, on finit par lasser, agacer, irriter. Et c’est le Gabon qui va encore être ridiculisé dans cette affaire de diplomatie bidon.