Vers le renforcement de l’axe Libreville-Londres
En visite au Royaume-Uni, le président Ali Bongo s’est entretenu le 18 mai à Londres avec David Cameron, le Premier ministre britannique. Les deux chefs d’État ont notamment devisé sur renforcement des liens bilatéraux et l’accroissement des échanges commerciaux entre leurs pays.
«Les relations entre le Royaume-Uni et le Gabon sont très chaleureuses dans la mesure où les deux gouvernements entretiennent un dialogue constructif sur de nombreux sujets comme les changements climatiques, la sécurité dans le monde ou le commerce bilatéral», a affirmé David Cameron lors de son entretien avec son homologue gabonais.
Sur le plan politique, les deux hommes ont marqué leur accord pour intensifier la collaboration entre les deux nations. Un bureau économique de la Grande-Bretagne pourrait ainsi prochainement ouvrir à Libreville. En effet, les deux chefs d’Etat ont estimé qu’il fallait procéder à davantage de visites bilatérales et étoffer la coopération juridique entre le deux pays ; même si plus tôt dans l’année le sous-secrétaire d’Etat britannique aux affaires africaines, Henry Bellingham, s’est rendu au Gabon pour une visite officielle.
Concernant l’aspect économique, Ali Bongo et son hôte se sont engagés à augmenter le volume des échanges commerciaux entre leurs pays. Le Président gabonais a par ailleurs encouragé les entreprises britanniques à venir s’installer et investir plus durablement au Gabon afin de contribuer au développement de l’économie du pays. En effet, Ali Bongo a indiqué qu’il avait «la ferme intention de développer des partenariats d’avenir avec des entreprises du monde entier afin de mettre en valeur le formidable potentiel économique du Gabon», souhaitant dans ce sens une intensification des partenariats entre le Gabon et le Royaume-Uni.
Le secteur privé devrait en effet jouer un rôle fondamental dans le développement du pays dont le taux croissance pour 2011 affichait 6,7% du PIB. Depuis 2010, le Gabon a d’ailleurs signé des accords avec des firmes asiatiques, américaines et européennes pour plus de 4 milliards de dollars.
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