Présidentielle 2016 : Unanimité de la société civile autour du respect de l’article 10
Les organisations civiques et citoyennes, dans leurs composantes, se sont réunies, le 25 juin dernier, pour affirmer leur détermination à prendre leur responsabilité pour faire respecter les dispositions de la Constitution en vertu desquelles : «Toute personne ayant acquis la nationalité gabonaise ne peut se présenter comme candidat à la présidence de la République. Seule sa descendance ayant demeuré sans discontinuité au Gabon le peut, à partir de la quatrième génération».
Les témoins actifs, le ROLBG, Ça suffit comme ça, le Club 90, le Front des indignés, le Mouvement des chômeurs, le 12-12-2015, le collectif Femme lèves-toi, Brakata, La voix du mapane, l’Union sacrée pour la patrie, et même les activistes de la diaspora ont effectué une sortie commune, le 25 juin dernier au rond-point de la Démocratie. Objectif : inviter le corps citoyen à se mobiliser comme un seul homme dès maintenant pour faire échec à la candidature d’Ali Bongo et obtenir la chute du régime en place.
Les leaders de ces différentes organisations se sont succédé pour donner le ton de leur action. Tour à tour, ils ont dénoncé le «coup de force en préparation», le «parjure» constaté, la «violation programmée» de l’article 10 de la Constitution et, l’interdiction de manifester dans les lieux publics… «Il s’agit là du lancement d’une série de manifestations, qui se poursuivront et qui auront pour seul objectif la disqualification de la candidature d’Ali Bongo qui est contraire à notre Constitution», a lancé le président du mouvement Les témoins actifs.
Pour le président du ROLBG, il est primordial pour le peuple de se mobiliser maintenant pour libérer le Gabon de l’oligarchie, la tyrannie, la peur et l’imposture.
Pour sa part, Jerry Pambo de la diaspora estime que 2016 offre une nouvelle possibilité au peuple gabonais de se réapproprier son pays. A ses yeux, un nouvel échec «condamnera le Gabon à vingt-cinq ans de dictature supplémentaire». «Nous sommes face à un système parasite qui se nourrit des Gabonais et qui continuera jusqu’à épuisement total si nous ne nous débarrassons pas maintenant», a-t-il proclamé.
Conscient des hésitations de certains à s’engager, Noël Bertrand Boundzanga s’est prononcé pour une «révolution sans bain de sang», qui consiste à sensibiliser et enrôler le maximum de personnes qui porteront haut la voix des indignés, des oppressés pour imposer l’alternance. «Nous ne pouvons pas accepter que notre Constitution soit violée. Tous les Gabonais devraient être unanimes. Mêmes ceux qui sont avec les violeurs de la loi, pour dire que notre Constitution, c’est la loi fondamentale. On n’y touche pas », a tranché Jean Remy Yama.
1 Commentaire
Oui en effet que ce soit la majorité ou l’oppositio voire la société civile, ne nous focalisons pas sur le cas Ali , mais sur le respect de la constitution. Si Ping ou Nzouba , voire Ali ou Oye mba ne sont pas en conformité avec ce que dit notre constitution, autant les disqualifier. on ne joue pas avec la mère des lois avec une légerté effarante, comme le font certains. On peut jouer avec ses factures et ses fiches de d’information, mais pas avec la constitution d’un pays. Fouler aux la constitution d’un Etat c’est jeter l’opporbe à toute la nation. Oui Mr Bongo , en votre ame et conscience , vous savez ce que vous à faire. le PDG peut d’ores et déjà se trouver un autre candidat en lieu et place de Mr Bongo. Quoi n’y aurait il pas d’autres candidats en dehors de cette famille?