Mode : Inès Bouka Nkoma, promotrice du wax
Les accessoires de beauté à base de wax étaient à l’honneur du premier «Afterwax», le 23 juin dernier à Libreville.
Engagée dans la création d’accessoires de beauté, Inès Bouka Nkoma a organisé sa première exposition-vente, le 23 juin dernier, à Libreville. Ayant débuté à Port-Gentil, elle veut se faire un nom sur le marché librevillois. «Jusqu’à présent, j’avais toujours participé à des expositions faites par d’autres personnes et je tenais absolument à faire ma première vente à Libreville. J’en ai organisé plusieurs à Port-Gentil, (…) mais jamais dans la capitale», a-t-elle expliqué. «J’ai donc voulu faire quelque chose de convivial sur la base d’un concept axé autour du wax, qui est mon matériau de base», a-t-elle ajouté.
Inès Bouka Nkoma a donc fini par organiser son premier «Afterwax». «Le choix de ce terme se justifie par le fait qu’au-delà du wax, de faire du shopping, il était aussi question de passer un moment convivial», a-t-elle justifié. «La majorité de mes bijoux sont achetés ici ou à l’étranger. Le pagne, quant à lui, est acheté en Côte d’Ivoire, à défaut du Gabon. Avec ces matériaux, je personnalise mes produits», a-t-elle précisé. «Pour ce qui est des sacs à main, par exemple, je le pense moi-même avant de me tourner vers un artisan ou un maroquinier, qui en assure la fabrication», a-t-elle révélé.
Avec cette première expérience à Libreville, Ines Bouka Nkoma espère se faire un nom. «L’objectif est de me faire connaître. Mais aussi, mon ambition en créant cette marque est de faire accepter le wax au quotidien», a-t-elle souligné, militant par ailleurs pour une vulgarisation du wax. «Ce tissu ne doit plus être perçu comme celui que l’on porte pour les grandes occasions, comme les mariages, les deuils et autres cérémonies. Et pour les personnes qui n’ont pas les moyens de se vêtir en total wax, il y a des accessoires, des bijoux, qui peuvent orner une partie de leur corps», a argumenté la jeune créatrice, qui nourrit de grandes ambitions. «Mon ambition est d’avoir plusieurs points de vente à Libreville et Port-Gentil. Et bien entendu, vendre hors de nos frontières», a confié Ines Bouka Nkoma.
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