Tribune Libre | «De l’aliénation à la libération : pour une élection sans Ali Bongo»
La plume pamphlétaire, Fortuné Nkonene-Benha, écrivain et universitaire gabonais, procède ici à une analyse de ce que sera ou devrait être la toute prochaine élection présidentielle. Estimant que le «chef de l’État se retrouve dans un cercle vicieux», distribuant les mauvais points à l’opposition qui a «oublié le principe de réalité», aux hommes d’église et aux intellectuels tombés dans un «matérialisme sordide», il pense que l’enjeu «sera le niveau de lucidité des Gabonais». Perspicacité, distorsion ou exacerbation de la situation ?
Avec la publication du calendrier électoral de l’élection présidentielle du 27 août 2016, une nouvelle phase de notre devenir historique s’offre au peuple gabonais, peut-être la plus importante. En épilogue d’un carnaval politique qui aura duré sept années, le Gabon s’apprête à dire adieu à un demi-siècle d’immobilisme, pour enfin embrasser le temps de sa régénération. Le dépôt des dossiers de candidature, tant attendu par les Gabonais, va être le révélateur qui confirmera si nous sommes bien dans une vraie fausse république ou une fausse vraie dictature. Déjà, les trompettes émergentes emplissent l’espace social du vacarme d’une propagande distillée afin de rendre potable l’imbuvable candidature du Distingué camarade.
Avant tout, il s’impose de tordre le cou à ladite propagande tendancieuse qui voudrait faire croire que l’enjeu de ce scrutin présidentiel se limite au vote populaire, qui lui-même dépendrait du bilan du chef de l’Etat sortant. Rien n’est plus faux ! Ce qui est un en jeu ce sera le niveau de lucidité des Gabonais pour faire barrage, se dresser contre l’éventuelle validation de la candidature d’Ali Bongo Ondimba. Une telle résistance découle du froid constat d’une évidence : constitutionnellement parlant, le Gabon n’a pas de président « comme on l’entend ». Ne pouvant se prévaloir de la Constitution pour l’avoir violé, Ali Bongo Ondimba n’est en somme qu’un président factuel, et comme tel aucun bilan – pharaonique ou famélique – ne saurait l’absoudre ou constituer une dispense, un certificat de virginité le rendant apte à la compétition présidentielle.
Sous la « République aliénée », le « cadavre » de la Constitution
Pour son malheur, les faits sont têtus, il lui sera bien difficile de s’y dérober. Le cas d’Ali Bongo Ondimba se révèle d’une absurdité inouïe dans le genre de l’auto-accusation : avec Alain Foka il s’est fait hara-kiri tout seul, se désignant lui-même à la vindicte constitutionnelle. Si la raison juridique avait gardé tout son sens, une procédure parlementaire de destitution aurait dû être enclenchée toutes affaires cessantes ; l’opposition aurait harcelé l’auteur de cette forfanterie, et le peuple demandé à l’instant sa démission. Mais comme le Gabon est une république aliénée – au sens marxiste du terme – la forfaiture d’Ali Bongo Ondimba, quand elle n’a pas rencontré une quasi indifférence, n’a donné lieu qu’à de molles récriminations. Les PDGistes ont fermé et continuent de fermer les yeux : après tout, le Gabon n’est pas leur affaire.
Dès lors, cette banalisation et l’aliénation qu’elle recouvre par rapport à la perception « normale » qu’on a du Président de la République ont pris des formes affligeantes, consternantes. Aux yeux des uns, c’est-à-dire une meute de charognards vivant uniquement du « cadavre » de la Constitution, à mesure que l’imposture d’Ali Bongo Ondimba se précisait au point de devenir irrécusable, celui-ci grandissait démesurément dans des discours dithyrambiques de plus en plus surréalistes. Dans le camp adverse, brillent ceux qui – leur intention n’est pas en cause – ont dépouillé le crime d’Ali Bongo Ondimba de son caractère sacrilège, en lui trouvant des motivations et des justifications d’un genre douteux. Dans des registres différents, on lui a tressé des circonstances atténuantes.
Ainsi, le Président de la République est présenté comme une aberration de la nature, une erreur politique, un monstre cruel, etc. Sans le savoir, ceux qui tiennent ce discours ont contribué à édulcorer le « mal » qu’Ali Bongo Ondimba fait à ce pays, inconsciemment ils ont œuvré à faire accepter aux Gabonais Ali Bongo Ondimba comme Mal. Car, ourdissant de lui l’image d’un spécimen marginal, une sorte de tératologie rare, un type pathologique asocial, on l’a du coup écarté de la société des hommes, pour l’inscrire dans un imaginaire – celui des fous, des bêtes mythiques, des satyres, des Arsène Lupin, etc. – où les actes d’un homme, fussent-ils les plus abominables, échappent aux lois de ses congénères. On a travaillé ainsi à son impunité, puisque dans aucune société on n’a jamais vu traduire devant des tribunaux des fous ou des personnages de fiction, encore moins des enfants. Quand on ne le ramène pas à la catégorie d’un sous-homme – l’enfant, le « petit-là », la « moitié d’homme » – il est assimilé à un surhomme semblable au « diable », ou réduit à l’irresponsabilité (juridiquement s’entend) d’un enfant-roi. Ce en quoi nous participons – complices malgré nous – de sa volonté de puissance.
Qu’on prenne ces expressions à la lettre ou dans un sens figuré, Ali Bongo Ondimba n’est donc ni un monstre, ni un fou, ni une abomination, ni une erreur, ni « l’improvisation mal intentionnée d’un dieu déficient ». Comme pour chacun de nous, ses actes peuvent s’expliquer par des pulsions humaines – pas toujours exemptes d’aberration – telles que la cupidité, le désir de toute-puissance et autres appétits morbides que la sociologie et la psychologie des régimes dictatoriaux mettent souvent en lumière. Au lieu de jeter sur lui ce voile de protection qui le soustrait, à son avantage, à la constitutionnalité, les adversaires du chef de l’Etat devraient admettre que ce dernier est un homme avec toutes ses facultés, qui sait qu’il viole la Loi, en connaissance de cause et des fins de ses manœuvres criminelles. Et comme tel, il devrait répondre de ses actes devant la justice des hommes, laquelle réserve un régime spécial pour punir ses forfaits. Pourquoi a-t-on laissé faire ?
La nécessité pour l’opposition d’une adaptation à la violence individuelle et institutionnelle
Les Gabonais se reconnaîtraient-ils en lui ? Sociologiquement comme intellectuellement, notre président de la République serait-il représentatif d’une certaine manière d’être gabonais, de ce génie quelquefois malfaisant propre à nombre de fils de ce pays ? On pourrait s’offusquer d’un tel questionnement. Il suffit pourtant de comptabiliser la nombreuse nuée de valetaille agglutinée à sa personne, tous ces Gabonais « entièrement à part » prêts à mourir non pas pour la patrie, mais pour un individu qui a « décapité » la Constitution. Les caravanes funambulesques de ces émergents, sept années durant, ont tout fait pour couvrir d’un voile mensonger la réalité, en vantant la gouvernance du chef de l’Etat, sans jamais procéder à l’inventaire de son bilan constitutionnel. L’essentiel en somme, aura été relégué au dernier plan.
Pour sa part, et à l’instar du peuple, l’opposition est tombée dans une aliénation qu’elle risque de payer cher. Il est incompréhensible que l’opposition ait accompagné sagement le vulgarisateur de « l’Avenir en confiance », alors qu’un faisceau de preuves accablantes, muées progressivement en certitudes, démontraient qu’il avait commis un parjure. Pendant que tous les signes d’un pouvoir en dérive despotique se manifestaient, les opposants ont continué à user d’une logique démocratique face à un régime soucieux de tout, sauf de démocratie et d’Etat de droit. Les acteurs politiques de l’Alternance n’ont pas su s’adapter à la violence individuelle et institutionnelle des émergents, soit que tétanisés par les intimidations, ou trop imprégnés de principes théoriques, ils en ont oublié le principe de réalité. Leurs séduisantes catilinaires n’ont pas beaucoup perturbé le sommeil du tyran, sinon par intermittence.
Par ailleurs, Ali Bongo Ondimba a eu tort de déclarer à Alain Foka que les Gabonais n’étaient pas intéressés par son acte de naissance. Il va être rattrapé aujourd’hui par l’exigence de conformité vis-à-vis de la mère des lois. Comment va-t-il surmonter la contradiction ? Le chef de l’Etat se retrouve, en effet, dans un cercle vicieux, pris en étau. Soit il produit un acte de naissance authentique pour l’élection présente, ce qui accrédite le parjure de 2009 commis avec un faux ; soit il documente son dossier de candidature avec une autre « pièce montée », et tombe pareillement sous le coup de l’inconstitutionnalité. Comment compte-t-il échapper au piège qu’il s’est lui-même grossièrement tendu ?
Car, à l’inverse du coup d’Etat de 2009, favorisé par l’affolement du collège électoral et un contexte général d’impréparation, le scrutin présidentiel du 27 août 2016 ne subira pas d’agression constitutionnelle. Et pour ceux qui redoutent un rôle « anticonstitutionnel » de l’armée – dans la logique anticonstitutionnelle de leur chef suprême –, on rappellera que les forces armées sont censées protéger la Nation des agressions extérieures. Du moment qu’elles se transforment en milice au service exclusif d’un dirigeant contre son peuple, le pacte républicain rompu ouvre la voie aux démons du chaos. L’horizon mondialisé de la justice internationale devrait inspirer un peu de bon sens à ceux qui l’ont perdu sur la route de l’émergence.
Faute d’un héritier digne, l’héritage du Gabon devra être défendu jusqu’au bout
Que font les hommes de Dieu ? L’heure n’a-t-elle pas sonné pour le pouvoir spirituel d’éduquer les populations ? De faire place nette à la vérité ? D’arrêter de jouer les VRP d’Ali Bongo Ondimba ? De cesser d’agiter l’épouvantail d’une paix menacée, de créer artificiellement une atmosphère de psychose paranoïaque propice aux faux prophètes ? Le seul qui fragilise l’équilibre pacifique de notre pays, c’est le chef de l’Etat, lequel illustre à la perfection la pensée de Nietzsche : « En temps de paix l’homme belliqueux se livre la guerre à lui-même ». En conflit perpétuel avec son identité – est-il sérieux à 57 ans de ne pas savoir qui on est ? –, fâché avec le paradigme du droit et de la règle de droit, rétif à toute forme d’altérité, Ali Bongo Ondimba répand autour de lui la violence générée par un passé qui semble le tourmenter. Au lieu de succomber aux tentations temporelles, d’organiser de vaines prières pour une paix dont le fossoyeur est archi connu, chrétiens, mulsumans et traditionnalistes aideraient Ali Bongo Ondimba en lui demandant de s’incliner devant la Loi, comme eux-mêmes s’agenouillent devant Dieu.
Aux côtés des hommes d’église, sont attendus les intellectuels. Leur silence prolongé est inquiétant. La laïcisation excessive des hommes de Dieu, plus affairistes aujourd’hui que bergers éclairés, irait-elle de pair avec le matérialisme sordide de l’intelligentsia gabonaise ? A quelques semaines d’une élection aussi majeure, aucune voix autorisée ne s’est démarquée du côté de l’Université pour fermement condamner les velléités mensongères du candidat du PDG. A l’exemple de ce qui se fait en Occident, par des interventions d’universitaires reconnus dans le New York Times (USA) ou dans le Monde (France), on aimerait lire des tribunes citoyennes – et non pas militantes (pitié !) – de nos gros cerveaux qui font la pluie et le beau temps à l’UOB, l’ENS, Masuku, etc. Il est plus que jamais temps pour « les forces de l’esprit » (François Mitterrand) de châtier l’imposture de la déraison. La voix quelque peu solitaire du Professeur Sylvère Mbondobari, ce courageux compatriote altogovéen, devrait en inspirer plus d’un.
Le philosophe Alain pensait que très souvent ceux qui détiennent une parcelle de pouvoir ont tendance à en abuser. Par exemple, le policier qui régule la circulation finit par s’imaginer que c’est lui qui fait se mouvoir les voitures, et il n’est pas loin de se croire doté de qualités supérieures à celle des simples citoyens. On peut considérer qu’en refusant farouchement de se plier à l’article 10 de la Constitution, Ali Bongo Ondimba tient le même raisonnement, habité par le sentiment d’une immunité absolue. Pourtant, il ne sera pas dit que les Gabonais subissent à nouveau le diktat d’un individu qui a « déclaré la guerre » à la Constitution – et donc à la Nation – pour se maintenir illégalement au pouvoir. Le sacro-saint droit à la légitime défense justifiera que le peuple gabonais défende la Constitution et ne se laisse pas voler une nouvelle fois sa souveraineté, en laissant concourir Ali Bongo Ondimba à une élection pour laquelle il est constitutionnellement disqualifié.
Notre pays n’est pas l’arrière-boutique de la Corée du Nord, ni une colonie de repeuplement inspirée des mœurs de la jungle, où le lion peut se permettre de briser la nuque à ses proies et s’accaparer toutes les femelles. Le Gabon est un Etat de droit. Un Etat de droit ! Il n’a survécu comme Nation que parce qu’il a toujours su préserver sa Constitution des fantaisies pulsionnelles de ses dirigeants. Le fait que les émergents encensent Ali bongo Ondimba ne fera jamais oublier qu’il s’est présenté en 2009 avec un acte de naissance falsifié. La violation de la Constitution n’est pas un acte anodin qui ferait l’objet de commentaire ou de débat : elle constitue un crime gravissime que l’on a le devoir et l’obligation de punir sévèrement !
L’avenir jugera le peuple gabonais à sa capacité à se mesurer à la grandeur du temps (Louis Aragon), par sa faculté à se montrer digne – dans la barbarie rétrograde – d’un legs immémorial jusqu’ici conservé par le génie gabonais, qui nous recommande « l’usage du courage, de la raison et de la lucidité », comme y invite le Pr Grégoire Biyogo. Faute d’un héritier digne, l’héritage du Gabon devra être défendu jusqu’au bout. S’il faut choisir entre Ali Bongo Ondimba et la Constitution, il faudra invariablement – contre tout l’or du monde, malgré la torture et toutes les formes de chantage professionnel, affectif ou moral – prendre le parti de notre Loi fondamentale. Être authentiquement Gabonais, libre de sa conscience et libéré de toutes les peurs, c’est assumer ce choix non négociable, cette promesse faite aussi bien à nos ancêtres qu’aux générations futures.
L’imposture de 2009 ne se répétera pas !
Fortuné Nkonene-Benha
Ecrivain/universitaire
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En dehors de ses qualités pamphlétaires, quel autre mérite reconnaître à la présente tribune libre ? Du Sanglot de l’homme blanc de Pascal Bruckner au Sanglot de l’homme noir d’Alain Mabanckou on arrive au Sanglot de Fortuné Nkonene-Benha : une énième ratiocination sanglotante et auto-culpabilisante ! Un sanglot de plus en plus bruyant – pour parler comme Alain Mabanckou- se définissant comme la tendance qui pousse certains intellectuels et hommes politiques gabonais à expliquer les malheurs du Gabon – tous ses malheurs – à travers le prisme du PDG ou de l’avènement au pouvoir d’Ali Bongo Omdimba dont ils qualifient de façon simpliste et caricaturale le mandat de « 7 ans de carnaval politique ». Ce qui a été réalisé en 7 ans, qu’il soit « pharaonique ou famélique », ne relève donc que du carnaval politique ? Est-ce juste de parler, par ailleurs, d’un demi-siècle d’immobilisme vécu au Gabon ? Rien n’a donc bougé dans ce pays depuis 50 ans ? Peut-on répondre par l’affirmative sans tomber dans la mauvaise foi ? Comment Fortuné Nkonene-Benha a-t-il fait pour se voir reconnaître ce titre d’écrivain et d’universitaire gabonais ? En fait, il semble le seul à ce jour à avoir échappé à l’immobilisme général ! Sa tribune libre, subtile et pédantesque viole manifestement le principe de réalité et manque ostensiblement de lucidité. Son raisonnement s’égare dangereusement dans les méandres de la fiction, du mythe et de la légende. Aussi pensons-nous qu’il s’agit ici plus d’une distorsion ou exacerbation de la situation que de toute autre chose.
Les « trompettes émergentes sont-elles donc les seules à remplir l’espace social du vacarme de leur propagande » ? Loin s’en faut ! La présente tribune libre est une autre trompette. Celle de cette fanfare bruyante qui appelle les gabonais à donner libre cours à la violence sous toutes ses formes. Quelle soit personnelle ou constitutionnelle. La trompette qui appelle à la haine et au chaos. La vraie fausse « conscience gabonaise » qui, loin d’être un élan nationaliste inclusif, rassembleur et constructif, est une exhortation à la démolition des acquis : unité nationale, cohésion sociale, dialogue et paix. Fortuné Nkonene-Benha abuse du raisonnement pour se poser comme le seul borgne aux pays des aveugles. Lui seul semble avoir le niveau requis de lucidité, pourtant il s’enlise dans un aveuglement volontariste et suicidaire. L’enfer c’est Ali Bongo ; les opposants manquent gravement au principe de réalité ; les intellectuels gabonais, « les forces de l’esprit », sont muets comme des carpes ; les hommes de Dieu ont échoués, etc. Cependant, Fortuné Nkonene-Benha sera le seul gabonais à échappé à la destruction de « Sodome et Gomorrhe ». Puissions-nous faire partie de sa caravane de salut pour enfin espérer entrer dans le « temps de la régénération » du Gabon en total putréfaction depuis 50 ans ! Distorsion et exacerbation du raisonnement pour distorsion et exacerbation de la situation !
Kem wr,
c’est humblement que je vous demande de lire et de comprendre cet article. Les temps que nous vivons sont très sérieux, et votre réaction pêche par excès de légereté et d’une absence totale de perspective. Votre lecture et prétendue analyse n’intègre pas la perception de ce que l’on appelle les niveaux de lecture, d’où un jugement épidermique et un peu hâtif. Enfin, en dézinguant un écrivain, avez-vous vous meme déjà vécu le vertige ascendant de la page blanche avant de tresser des lauriers à qui mérite le titre d’écrivain ou pas? Je serais fort aise de lire et de critiquer une de vos oeuvres.
Gabonaisement vôtre…
Toi tu racontes quoi franchement, tu nous fatigue comme ALI.
Dans quelques mois ce débat sera clos avec le départ d’ALI.
Bravo oooooooh. Nous devons suivre notre légende personnelle, a dit Paolo COELHO. Donc, contre vent et marée, nous devons défendre becs et ongles notre loi fondamentale. Par ailleurs, nos universitaires sont pour la plupart corrompus et cherchent sans cessent de petites promotions pour se faire un peu de grisbi, voilà pourquoi ils évitent de se mettre à l’avant-plan tel que vous le faite par cet article virulent. Ailleurs les révolutions commencent sur les campus, mais chez nous l’université sert à faire du militantisme exécrable qui tire le pays vers le bas. Le pays a besoin des gens de votre calibre pour aspirer au changement. Merci cher Digne fils du pays.
Cher ami,
Appelé à prendre part à l’œuvre constitutionnelle, dont la lettre et l’esprit allaient marquer l’histoire de la France et celle du monde, Adrien Duport s’était engagé, en conscience, « à dire des vérités de tous les temps et de tous les pays ».
Je m’incline, bien bas, devant ces vérités de tous les temps et de tous les pays.
MOUKAGNI-IWANGOU
Merci à vous, illustre et vaillant patriote. Fortuné NKONENE BENHA
Nous passons énormément de temps sur les réseaux sociaux à critiquer le pouvoir en place. Nous ne proposons rien pour empêcher sa candidature. Et le moment venu, il sera trop tard…..
Bravo M. Ken Wr. Je crois avoir trouvé en vous un bon professeur en masturbation intellectuelle…
Merci beaucoup Professeur pour cette brillante intervention. Je suis convaincu que les lignes vont bouger positivement pour la défense de notre vivre ensemble.
LA PATRIE OU LA MORT, NOUS VAINCRONS
Personne ne doit souhaiter la guerre pour un pays. Les prières organisées par les hommes d’église ne sont pas forcément un signe de soutien aux autorités en place. Le changement doit et peut intervenir dans la paix sans (grande)effusion de sang. C’est le but des prières. La guerre, on sait quand elle commence mais jamais quand elle finit.
La présence du chef de l’État n’exclut pas la participation de l’opposition aux journées de prières. Ou mieux toutes les forces de l’opposition peuvent aussi organiser des prières pour le Gabon. La violence peut venir de toutes parts.Merci
M. Ken Wr, bjr. Ce compatriote utilise des arguments ad hominem, c’est-à-dire qu’il s’appuie sur le factuel pour illustrer son argumentaire, contrairement à vous qui êtes focalisé sur la personne d’Ali Bongo. Ici, on parle d’un président qui a commis un parjure en foulant à ses pieds notre loi fondamentale. Un conseil, Apprenez à défendre l’intérêt suprême au détriment de celui d’un individu. Sachez-le une bonne fois pour toute, ce pays n’est pas la propriété d’un individu encore moins d’une famille qui pense que le Gabon serait l’une de leurs reliques generationnelles. Sachez-le une fois de plus, l’imbroglio autour de l’état-civil de notre président est un scandal pour le premier magistrat de notre pays. Alors, quelles valeurs inculquons-nous à nos enfants, le vol, la fraude… À vous de voir
Merci grand frère Fortuné Nkonene-Benha
Le Gabon regorge encore de jeunes talents.
J’avoue que la lecture n’est pas un acte facile. Elle exige un engagement, de la solitude, de l’attention, de la curiosité, et surtout une disposition de l’esprit.
Je ne suis pas un porte-drapeau, ni désigné pour parler au nom de qui que ce soit, mais il se trouve juste que ça me concerne, en tant que jeune gabonais. Sans rechercher aucun avantage personnel, mais uniquement par amour, amour de mon pays, de mon peuple multiethnique, et de ma nation pluricommunautaire.
On est là tranquille à ne rien faire et pourtant nous nous endormons à l’heure qu’il est sur un » volcan » oui, et qui va exploser je ne sais quand, je ne sais comment, alors face à ce risque, il est temps de conscientiser les masses, le peuple d’en bas qui seul peut changer la donne.
Devant l’évidence de la catastrophe, il y a ceux qui s’indignent et ceux qui prennent acte, ceux qui dénoncent et ceux qui s’organisent. Fort heureusement le comité invisible est du côté de ceux qui s’organisent, quand bien même Il y a deux espèces d’ hommes, ceux qui s’ habituent au bruit et ceux qui essaient de faire taire les autres.
Alors Jeunesse rescapée de ce naufrage, reste éveillée, refuse qu’on te traite comme un imbécile, dénonce le mensonge qui vide les mots de leur sens.
Mr Ken Wr, vous êtes un rigolo! Si vous êtes aussi dans les bonnes faveurs du grand émergents et avez peur de perdre vos avantages après sa destitution, continué à l’être mais ne venez pas déranger les vrais gabonais qui veulent le changement! Si pour vous un tel président est à sa place dans ce pays! Je crois qu’il va falloir vous interroger sur votre état de santé mentale!
Mr Fortuné Nkonene-Benha, je salue votre article. Vous êtes à l’heure actuelle le plus prolixe de tous ceux qui ont eu à écrire sur la forfaiture de sa petite majesté et ses sbires.
Evitez de raconter des betises . Ali est 100% gabonais d’une part, et d’autre part, il est très apprécié par les gabonais ( surtout à l’estuaire et au woleu n’ntem),ok ?
Non….! Mr ALI n’est pas gabonais d’origine, il a été simplement accueillie par la famille Bongo Ondimba en 1959 après la guerre du Biafra OK ? Et vous n’avez pas de place ici quand les fils et filles discutent de l’avenir de leur pays OK ?
Si vous n’êtes pas convaincu allez demander à ALI s’il est vraiment un homme d’Etat de faire le simple test ADN.
M. Nkonene n’est qu’un universitaire , pseudo intellectuel qui a été récompensé, il y a quatre ans d’un Prix spécial du Président de la République, lors d’un concours littéraire organisé par l’UDEG et grassement sponsorisé par le PDG! Le plus curieux dans les postures de ces opposants de pacotille, c’est qu’ils oublient qu’il y a des gabonais qui suivent la vie intellectuelle et sociale du Gabon et qui n’ont pas la mémoire courte. Etre un authentique intellectuel et opposant, c’est être vierge de tout soupçon de collaboration ou de privilèges consciemment acceptés.
Au-delà de l’imposture morale de notre écrivain dont les romans de pacotille édités dans une maison peu connue et à compte personnel, les propos de M. Nkonené ne sont pas à la mesure d’une qualification universitaire de haut vol. Il reste sur des formulations factuelles, des généralités constitutionnelles qui ne tiennent ni compte du contexte pollué de notre histoire politique, ni des enjeux situationnistes des hommes politiques gabonais qui ont depuis longtemps, fait le lit de la chienlit démocratique. Ali Bongo est un gabonais ! Il faut arrêter de distraire la population. La question de sa disqualification du jeu politique revendiquée par une curieuse opposition d’anciens collaborateurs d’Omar Bongo et des politicards qui ont grassement profité des largesses du règne omarien est la plus grande des injures et de honte faite à notre jeune nation.
Monsieur Nkonene devrait d’abord se concentrer à l’amélioration de ses fictions littéraires peu connues du public francophone. Lui qui ne vend même pas 200 exemplaires de ses romans.
Soyons modestes et apprenons à connaitre nos limites avant de jouer les grands intellos. Pauvre Gabon, tous ces menteurs qui nous pompent l’air!
Je remercie Monsieur KONENE pour son article. Aussi long qu’il soit, je me suis allée jusqu’à la signature. Tout ce que vous dites est peut-être fonder!je renchérie en disant que c’est en 2009 que mes chers parents Gabonais m’auraient sauvé en contestant d’abord le régime PDG et par la suite l’identité d’Ali Bongo Ondimba, puisqu’ils l’on toujours su. je suis un enfant des années 80, donc je n’avais pas la maturité de comprendre la guerre du Nigeria ni le phénomène des déplacements des peuples aux statut de réfugiés. Nous bénéficiaires, subissons les mauvais cœurs des Gabonais de racine. pour moi parti au pouvoir et opposition sont des aliénés. Ajoutons à cela le maboulisme du peuple qui veut et ne veut pas sortir de l’esclavage. Ils feront des montages avec des vielles images, je le sais. ils truqueront les résultats, je le sais aussi. Mais n’est-il pas mieux de rester chez soit et avoir la conscience tranquille, que de ramasser les miettes sous la table du riche! les lois sont écrites par les hommes et sont manipulées par eux encore. il y a longtemps que j’ai pris conscience le l’injustice est le résultat tant attendu dans l’application du respect des droits et des devoirs. que l’égalité n’existe sous nuls cieux parce que, il existe un contraire, un synonyme, un homonyme qui ont une différence. A ceux qui confondent la production de l’universitaire au plaidoyer qu’il vient de faire avec courage, ne soyez pas aussi nul. qui vous a dit que le grand et bon écrivain est celui qui commet beaucoup de livre? un seul manuscrit peu devenir une oeuvre d’Art et permettre à son auteur d’être célèbre.A monsieur KONENE vous avez trop clairement pris position, c’est bien on vous dira engagé, mais un bon critique pour ma part transmet de l’équilibre dans sa recette.Pour moi, tous sont disqualifiés parce que visiblement, la politique sociale a été depuis longtemps remplacé par la politique du ventre et même la politique du parapluie (allez comprendre la relation entre l’homme et le parapluie).