La commission nationale des frontières (CNF) s’est réunie, le 7 juin dernier à Libreville.

Intervention du ministre de l’Intérieur, Pacôme Moubelet-Boubeya. © D.R

Intervention du ministre de l’Intérieur, Pacôme Moubelet-Boubeya. © D.R

 

Sous la présidence du ministre de l’Intérieur, la Commission nationale des frontières (CNF) s’est réunie, le 7 juin courant, en assemblée générale. Cette réunion portait sur cinq points : situation générale des frontières du Gabon et perspectives ; utilisation des moyens mis à la disposition de la CNF ; compte rendu des missions conjointes de terrain avec les experts des pays voisins (frontières Gabon-Congo) ; exposition-photo et ; bilan des activités. «Notre pays, dispose d’un beau territoire, riche et plein de potentialités. Notre devoir est de le défendre, de le préserver en dépit de notre démographie. La reconnaissance, la connaissance, ensemble, de nos frontières communes, le processus de démarcation engagé, ne doivent plus s’interrompre. Il en va de notre crédibilité et notre volonté dans la résolution, pleine, entière et définitive, de tous les litiges, de toutes les controverses et de tous les malentendus», a déclaré Pacôme Moubelet-Boubeya.

Le Gabon partage avec ses voisins (Guinée équatoriale, Cameroun, Congo), un linéaire frontalier terrestre de 2 566 kilomètres, dont 353 km avec la Guinée équatoriale au Nord-Ouest ; 295 km avec le Cameroun au Nord ; 1 918 km avec le Congo au Nord-Est, à l’Est et au Sud. Il partage aussi une frontière maritime avec le Congo au Sud, avec Sao-Tomé et Principe à l’Ouest, avec la Guinée-équatoriale au Sud-Ouest et au Nord-Ouest.

 

 
GR
 

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