Au terme de sa mission au Gabon : Le NDI entre craintes et espoirs
Au terme d’une mission de quelques jours dans le pays, l’ONG américaine a donné son appréciation de la situation politique au Gabon, à trois mois de la présidentielle.
À l’approche de la prochaine présidentielle, «des appréhensions assez fortes quant à la possibilité de tension ou de violence pendant la période électorale» sont clairement perceptibles. C’est du moins l’un des principaux constats faits par le National democratic institute (NDI) au terme de sa mission à Libreville, du 29 mai au 3 juin derniers, à l’invitation du gouvernement.
Disant avoir été accueillie par l’ensemble des partis politiques, la délégation du NDI a noté «une effervescence dans le débat politique». Elle a compris que les appréhensions de certains, notamment l’opposition et la société civile, sont «motivées en grande partie par l’histoire des élections présidentielles compétitives au Gabon et par un climat sociopolitique qui se polarise». Pour le NDI, qui a formulé des recommandations, ces craintes constituent un appel aux pouvoirs publics et aux acteurs politiques pour un climat apaisé et des gages de transparence, avant et pendant le scrutin.
La NDI relève la volonté des uns et des autres de parvenir à un dialogue, gage d’apaisement des tensions. Si elle a appelé à la mise en place d’un cadre ad hoc, l’ONG américaine a également exprimé son appréciation des institutions telles que le Conseil national de la démocratie (CND) et le médiateur de la République. «Ces institutions sont innovatrices et des vrais atouts pour la consolidation de la démocratie au Gabon», a estimé le NDI, indiquant : «Leur renforcement apportera à la classe politique et à la société gabonaise des plateformes susceptibles de gérer les relations multi-partisanes et interinstitutionnelle».
Toutefois, la mission de l’ONG américaine a dit ne pas avoir fermé les yeux sur les nombreuses préoccupations des acteurs politiques et ceux de la société civile sur la qualité du processus électoral. Entre la fiabilité du fichier électoral, l’absence de parité dans les commissions de gestion des élections à la Cenap, le traitement et la transmission des résultats, le NDI a trouvé matière à redire, invitant à adopter «des mesures extraordinaires» pour «renforcer la confiance des citoyens à l’élection et à ses résultats».
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Tout ça c’est beau, mais la seule mesure extraordinaire qui puisse réconcilier une bonne partie des électeurs gabonais avec les urnes serait la destitution , le barrage ou la disqualification d’ Ali le SPF.
Sans ALI les élections seront une lettre à la poste.
imagine56 ou 2016, a quand le prochain spectacle de vos clowns politiques de l’USP avec leurs multiples ultimatums a 3 balles? J’ai pas envie de le rater ca, ils me font trop rire.
Bien dit mon ami;destitutiin du faussaire,destitution,destitution
Les gabonais épris du changement réel pour les gabonais et par les vrais gabonais ne sont pas dupes. Décryptons en langage simple du quartier, les conclusions de cette mission:
– Le fichier électoral est faux,
– Le pouvoir en place est violent et intimide les acteurs politiques,
– Le prochain scrutin s’il se déroule sans une vraie présence des organismes internationaux promet d’immenses déchirements. Ali-BONGO-ACCROMBESSI-MOUBELET BOUBEYA-MOUNDOUNGA-OTOUNGA promettent de tout faire pour « voler » à nouveau une victoire aux gabonais.
Wivoulaà Ibondou!!! Ibondou dja Ngenzàa!!!!