Un conseil des ministres spécial sur la vie chère
Le gouvernement Ona Ondo III se réunit ce matin, autour du chef de l’État, au cours d’un Conseil spécial qui devrait annoncer de «fortes mesures destinées à lutter contre la hausse des prix» constatée dernièrement par Ali Bongo lui-même lors d’une visite des grandes surfaces commerciales, il y a une dizaine de jours.
La pratique de telles réunions est courante. En avril 2012, le chef de l’Etat avait réuni un conseil de Cabinet – «nouveau mécanisme de coordination interministérielle» – consacré à l’Éducation et à la Formation. En dehors des décisions relatives à la revalorisation des bourses d’étudiants et à la prise en charge médicale par la CNAMGS des étudiants, certaines mesures annoncées lors de ce conclave gouvernemental tout aussi spécial n’ont pas, pour l’instant, à l’instar de l’augmentation des structures d’accueil dans les universités et grandes écoles qui devaient s’accroître de 7500 places, connu un début d’application.
De même, en 2012 et 2014, le gouvernement avait annoncé un «blocage» de la mercuriale qui, respecté au cours des premières semaines, n’a plus été appliqué par la suite, en dépit des allègements douaniers alors concédés aux commerçants, notamment aux importateurs de l’alimentation courante (produits de première nécessité). Lors des dernières séances de travail présidées par le Premier ministre, Daniel Ona Ondo, à l’Immeuble du 2-Décembre, de nombreux participants ont indiqué avoir constaté que les mécanismes de surveillance des prix mis en place, en août 2012, n’avaient pas réellement fonctionné. La cellule de veille, par exemple, n’avait pas suivi l’évolution des prix.
Cette fois sera-t-elle la bonne ?
Mais peut-être que cette fois sera la bonne ! Il est en effet permis de croire que, cette fois, le chef de l’État et le gouvernement ont à cœur d’alléger le «panier de la ménagère» dans une ville, Libreville, trop souvent citée comme l’une des plus chères au monde, notamment dans le secteur de l’alimentation. Sa visite, le 21 mai, dans les grands centres commerciaux ayant, semble-t-il, convaincu Ali Bongo de prendre des mesures d’urgence ! Ce Conseil des ministres spécial arrive donc à point nommé.
22 Commentaires
Barvardage quand tu nous tiens. Le Boa, tes mensonges et promesses sont rayés comme ton disque de l’epoque lorsque tu aspirais à devenir chanteur. Liberes les activistes qui sont emprisonnés illégalement. Propagande de Campagne électorale c est maintenant que tu te rends compte que la vie est chère au Gabon. Je suis Jeff Blampain et le Général des Mapanes libérez -les
A cette allure, on risque d’aller de décision en décision sans des résultats matériels. Il n’y a pas de suivi sur le terrain et la finalité on la connait tous. Il faut que mon grand-père qui vit au village MAMBONGA, par MALINGA, sente que le panier de la ménagère à gagner un peu de volume. Sinon ça va être une fois de plus du saupoudrage comme en 2012. Qu’à cela ne tienne, Croisons les doigts et attendons de voir les aboutissements des décisions qui en sortiront. Croyons encore chers compatriotes…
On espère vraiment que cette fois sera la bonne,car la vie coûte de plus en plus cher dans notre pays .Il faut vraiment penser de tout diminuer, même dans les grands super marché…
« Ce Conseil des ministres spécial arrive donc à point nommé. » comme la distribution des aides publiques aux journaux et media plus « compréhensifs » de l’action gouvernementale.
seigneur qu’ai-je fait pour mériter un tel pays avec de tels dirigeant? comment comprendre qu’après 7 ans de gestion scabreuse ALI découvre à la fin de son mandat, comme par enchantement, que la vie est cher au gabon au point de dédier tout un conseil de ministre je ne sais pourkoi faire. il nous prend vraiment pour des idiots ce type la.
je voudrais bien que les économistes m’éclairent sur la notion d’économie libérale.
BOA devient un activiste,il est partout à la fois à 2 mois de la fin de son mandat BOA veut montrer qu’il travaille alors qu’il a vidé pendant 7 ans l’argent du Gabon vers le PANAMA, LA FRANCE,et les PARADIS FISCAUX.Ta propagande électorale n’influencera aucun gabonais, fait descendre le prix du pain même à 10 frs, ramène le prix du carburant à 200 frs tu n’auras jamais le soutien des gabonais. Ceux qui sont avec toi tu le sait très bien son pour l’argent. Nous voulons que tu règle d’abord ton problème d’acte de naissance.
Tu foules la constitution gabonaise à tes pieds, personne ne te poursuit, tu as mis mon pays plus bas que terre et tu n’as de compte à rendre à personne. Quand on vous traite de cafard tu es le premier à porter plainte.
Cela prouve vraiment que BOA n’est pas un GABONAIS,il se rend lui meme spécial, un gabonais à part.
QUEL PAYS LA HONTE!!!!!
Merci au président de la republique pour ce conseil de ministres spécial car l’objectif est de lutter contre la vie chère Ali bongo veut le mieux vivre des gabonais.
Ok, donc il a fallu qu’Ali B. Dans ses balades, passe par un magasin (grande surface où je me demande si c’est la plus part des gabonais qui y va), et en fin connaisseur de prix qu’il est (meilleur que tous les contrôleurs de prix au Gabon qui eux au moins connaissent les textes qui les régissent… Ainsi que les fins de mois difficiles), il a tout de suite compris que la vie est chère.
Je veux bien croire ça, mais venant d’un individu qui ne sait (et n’a jamais su) c’est quoi la vie chère, comment se fier à son jugement? Comprenons pourquoi ses mesures et autres baissent de prix ne servent que de slogan pour ses campagnes et nous en bas après une semaine tout repart à la hausse (encore que les baisses n’étaient que substantielles).
J’aurais préféré entendre que ce conseil se tient suite à un rapport de la DGCC, suivi de préconisations de leur part. Au moins il s’agirait là de gens qui soient dans leur domaine et qui aurait les moyens de contrôle derrière. Vu que notre Ali national ne va dans les magasins que pour faire campagne et non pour subir de plain fouet leurs prix, j’ai tendance à croire que ce n’est que de la poudre au yeux.
Merci pour ce énième divertissement, faute de carnaval brésilien et autre courses de bateaux, nous avons au moins nos gouvernants qui se donnent un mal fou pour nous procurer des fous rire (ou des chaudes larmes) à chaque décision! Bonne continuation Messieurs.
Que dire lorsque, de façon tacite, le prix du litre d’essence passe de 530 CFA à 540 CFA sans plus s’arrêter sur l’ancien prix qui était de 535 CFA? Il pense bien jouer avec le peuple, mais ils se mordront les doigts bientôt.
Le PR dans sa démarche d’homme de terrain a constater de visu la flambée des prix des produits de première nécessité. La décision de tenir un conseil à cet effet s’inscrit simplement dans sa volonté d’améliorer les conditions de vie des populations gabonaises. Qu’il le fasse tôt ou tard, reconnaissons le courage et la détermination d’Ali Bongo. Ainsi, sous ses auspices, espérons qu’au sortir de cette rencontre gouvernementale, le supposé économiquement faible va s’acheter ce qu’il veut à l’instar de ceux dits aisés. Merci Monsieur le Président.
Coup de chapeau au president Ali Bongo et son gouvernement d’avoir pensé à la cherté des prix dans nos marchés . Depuis quelques années , les prix ont fortement augmenté dans nos magasins. Nous pouvons croire qu’au sortir de ce conseil des ministres les prix vont baisser , c’est le souhait de toute la population.
Le nouveau système de rémunération était déjà en lui même une grosse mesure d’allègement du panier de la ménagère permettant à des familles de mieux s’en sortir je crois que les nouvelles réformes seront encore meilleures en terme d’effets
une personne qui n est jamais allez faire les courses tt seul, qui fait venir un cuisinier d ecosse, qui fait ses courses a l étrangers quand nous on essaye de gratter a prix import,qui n a jamais rien paye de sa poche, qui n a jamais connus une situation ou tu dois te serrer la ceinture,quand le poisson devient un luxe, que sait il si la vie est chère ou pas.
les pedegistes dites a votre patron qu il arrête de nous bassiner.
eh oui! le régime d’ACCOMBESSI-ALI BONGO-MOUNDOUNGA-MOUBELET BOUBEYA-MANFOUMBI-OTOUNGA découvre soudainement qu’il y a « une vie chère au Gabon » et qu’il faut pas moins qu’un Conseil des Ministres spécial pour apaiser, sinon pacifier notre mercuriale. Ah; ça pense bien là-bas au bord de mer ou la panse est toujours remplie à rebord (mais rien que pour eux).
Et quelle est l’origine de cette cécité septennale? le fait d’être à la tête de toute la criminalité économique! Toutes les entreprises qui opèrent au Gabon sont quasiment les leurs. Sinon, toutes les entreprises en activité au Gabon, savent qu’elles ont obligation de verser à ces gens, ô combien! les mallettes saisonnières tantôt en F CFA, tantôt en dollars ou en euros, déposés directement sur les comptes of shore.
Attendez de voir comment dès demain marin, la boîte de sardines va descendre à 125 F CFA comme dans les autres pays que j’ai visités.
Merci Emergence de vous soucier des prix trop chers de notre pays. Parce que cela n’a commencé qu’hier matin!
Très bonne initiative du Chef de l’Etat.
Que dire de plus car je crois que c’est en qualité d’homme de terrain que le President Ali a bien pu constaté cette hausse de prix et sans perdre de temps, à frapper du poing sur la table; que de mesures soient rapidement prisent afin que les populations respirent tel que le souhaite le numéro 1 gabonais.
Un Chef de l’État très proche de ces compatriotes! Mandat à renouveler!
A tous les émergents, cette pensée de Montaigne : LA PAUVRETÉ DES BIENS EST FACILE A GUÉRIR, LA PAUVRETÉ DE L’ÂME,IMPOSSIBLE
Savent- ils ce que c’est la vie chère au Gabon, eux qui affrètent des avions entiers pour faire venir les crèmes glacées, yaourts, bonbons, malabars , fleurs, sapins de noël et autres babioles pendant que les gabonais n’ont même pas le moyen d’avoir du riz blanc et sont obligés de creuser des puits de fortune en plein Libreville pour avoir de l’eau?
Ali dispose de toute une flotte aérienne (même le président français n’a qu’un seul avion; mais lui, il lui en faut toute une flotte, comme sa collection des rolls roys, lamborghinis, mercedès de fabrications spéciales, limousines etc..) ; et sa femme Sylvia « alias » première dame du Gabon dispose aussi de la sienne.
Selon les analyses de MAY MOUISSI, le trésor gabonais a payé en 2014, 2015 et depuis début 2016 une somme record en milliards de FCFA pour assurer et réassurer ces flottes aériennes. Normal, étant donné que plus le nombre d’avions augmente, plus les frais d’assurances et réassurances crèvent le plafond. Mais c’est tant pis pour les Gabonais et tant mieux pour eux; car en plus de jouir de ces flottes aériennes, l’argent des assurances tombe également entre leurs mains, étant donné que le groupe OGAR est une société qui appartient à la famille BONGO (Mr Valentin n’est que la face visible de la chose, la part des Bongo est la plus importante), c’est l’une des sociétés de la nébuleuse delta synergie.
Lorsqu’il arrive à Sylvia Bongo, la première dame du Gabon qui habite à Londres de passer quelques jours au Gabon (lors des célébrations des fêtes de 17 aout par exemple, ou comme en ce moment pour la campagne de son époux), elle fait aussi décoller « ses avions » pour aller se coiffer, faire la manucure- pédicure ou changer un rouge à lèvre à Londres.
Depuis presque 50 ans de règne c’est aujourd’hui qu’ils découvrent la vie chère au Gabon?
Q’Ali a tant que magnat de l’agro-alimentaire au Gabon (pour ceux qui ne le savent pas, la chaine des magasins CECA-GADIS: le géant cecado, supergros qui alimente presque tous les petits commerçants du gabon, les maxi, les petits cecados, les Gaboprix ainsi que les SAN GEL et tous les autres SAN appartiennent à delta synergie; donc à Ali. Il y a des petit porteurs des parts comme Michel Essongué; mais la plus grande partie revient aux Bongos) prenne des mesures fortes en demandant à son empire de la de l’agroalimentaire de baisser tous les prix.
Vraiment cette famille Bongo est allée très loin dans le mépris des Gabonais!
Laissez-les se moquer de nous, ils vont chuter tels des escargots du haut de leur suprématie. Cette fois nous allons appliquer la formule sacrée, VOX POPULI VOX DEI.
D’où l’initiation du projet crainte dans notre pays