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Présidentielle 2016 : La majorité accusée de manipulation
Accusé de créer et d’amplifier les polémiques, le pouvoir en place serait dans une sorte de «manipulation de l’opinion» pour éviter de défendre son bilan.
© Facebook/Udis
Comme pour tenter de faire l’impasse sur un bilan que d’aucuns jugent assez sévèrement du fait du non-aboutissement de plusieurs réformes, la majorité au pouvoir aurait choisi de nourrir des simples polémiques. C’est du moins ce que croient percevoir des observateurs, disant fonder leur sentiment sur la qualité du discours des «émergents».
Comme d’autres universitaires, Sylvère Mbondobari est récemment revenu sur le tollé suscité par les propos de Jean Ping au sujet de la «véritable expédition contre les cafards». L’universitaire voit dans l’interprétation de ces propos un moyen de distraction des masses. Dans une tribune libre chez nos confrères du site Info241, ce maître de conférences en littérature générale et comparée à l’Université Omar Bongo (UOB) laisse entendre que les tenants du pouvoir tentent de déporter les frustrations des populations sur leurs adversaires, en l’occurrence Jean Ping.
Pour lui, la majorité au pouvoir serait bel et bien entrée dans une campagne de manipulation de l’opinion publique. Le Parti démocratique gabonais (PDG) et ses alliés n’appellent désormais plus qu’à faire barrage au «discours de haine» attribué à l’opposition. Oubliés les promesses non tenues, l’échec face au chômage ou à la diversification de l’économie, place à la polémique. «Faire d’une insulte un génocide, c’est faire preuve d’un manque de recul et de discernement intellectuel», peut-on lire dans la tribune libre de Sylvère Mbondobari. «Dans un pays où les citoyens subissent des violences politiques et spirituelles, où la violence économique et sociale fait partie du quotidien du plus grand nombre, l’homme d’Etat, l’élite politique et intellectuelle, se devrait de rassurer la communauté et de se situer au-dessus du populisme et des débats sans fondements», suggère-t-il, raillant un «raccourci intellectuel». Gageons que la campagne électorale sera menée sur le même ton.
0 Commentaires
De toutes les façons, je ne crois aucun de ces quidams capables, intellectuellement s’entend, d’élever le niveau du debat politique. Tous ou presque sont dans la même situation que leur champion, à savoir des usagers du faux en tout genre; faux diplômes, passés alambiqués, parcours professionnels obscurs et ténébreux. Tout chez eux se situe en dessous ou autour de la ceinture. Les sujets qui les intéressent sont ceux de l’homme de la rue. Quand les OGANDADA et autres ACBBN sont les portes voix d’une organisation, cela prouve à suffisance la médiocrité de celui ou ceux qui les ont choisi. Être un « fort en gueule » ne signifie pas qu’on que l’on sait de quoi on parle. Mais sous le ciel émergent, les forts en gueule, les bouches d’égouts, les putes acariâtres sont devenus les griots du navire décadent, profondément immorale et abjecte qu’est l’émergence mode in Gabon.
Lors de leur défection à la majorité beaucoup s’insurgent de la dérive du Chef de l’Etat car leur petite personne n’étant plus en odeur de sainteté auprès du Directeur de Cabinet. Ils demandent parfois à être pardonnés, mais jamais à resistuer l’argent de leurs spoliations, de leurs contrats malodorants effectués pour leur enrichissement personnel. Celui qui demandera pardon et resistuera sa fortune usurpée aura mon attention. En attendant ils sont tous des faussaires de la république gabonaise.
Ah bon! le régime d’ACCROMBESSI-BONGO-OTOUNGA-MOUNDOUNGA-MOUBELET-MANFOUMBI a-t-il aussi un bilan à défendre? Probablement celui des crimes humains et financiers, celui des dépenses ostentatoires, et d’une gestion calamiteuse des ressources de l’Etat avec le copinage, les crimes rituels, les détournements massifs, l’incompétence consacrés en mode de gouvernement.
Nous reviendrons avec force et détails(comme aiment à le dire, nos journaleux!!!) quand la campagne sera ouverte. Qu’ils arrêtent de divertir les gabonais en passant Jean PING pour ce qu’il n’est pas. Tous ceux que j’ai cités ne le tiennent même pas à la cheville (ni en compétence, ni en expérience)…Et là-bas au pays de (l’immergence), ils ont peur que cela transparaisse. Peine perdue. C’est tellement visible.
Circulez, vous ne pouvez plus tuer ni le Gabon, ni ses enfants en silence…Tic Tac Tic Tac…ça tourne!!!
c’est des conneries , la majorité n’est pas dans la manipulation. Évitez de racontez des stupidités .OK ?
Le tres venerable maitre parlez donc pour vous non pas pour l’ensemble ok
Hummmm,fine bouche,Bien,meme très bien !! !
Le peuple n’est pas aveugle, desormais on voit franc dans leur jeu.