Législatives partielles : Gertrude Nfono en lice dans le Ntem

L’ancienne directrice générale du Tourisme a annoncé, le 27 mai dernier, sa candidature aux législatives partielles dans le 3^e siège du département du Ntem.

 
Gertrude Nfono Edou a annoncé, le 27 mai dernier, sa candidature aux législatives partielles dans le 3^e siège du département du Ntem. Suite à la démission de Vincent Ella Menie, l’ancienne directrice générale du Tourisme veut donner un nouveau souffle et un autre visage à cette circonscription, longtemps considérée comme une chasse gardée du Parti démocratique gabonais (PDG).

Affirmant n’être soutenue par aucune formation ni personnalité politique, elle envisage se faire le relais des besoins et attentes des populations. «Même s’il s’agit d’un mandat de quelques mois, c’est assez suffisant», proclame-t-elle. «L’important, c’est d’être portée par les riverains de son département et de porter soi-même des projets précis», ajoute-t-elle. Et des projets, elle assure en avoir. Elle dit devoir œuvrer pour le mieux-être des populations. Si elle se targue d’avoir lancé un programme de réhabilitation d’une trentaine de pompes publiques dans le département, elle envisage relancer les projets communautaires pour redonner du sens à l’économie sociale et solidaire.
Gertrude Nfono promet aussi se battre pour la résolution des problèmes d’adduction d’eau potable dans sa localité. «Cette eau permettra de réduire les problèmes de santé, tout en permettant aux femmes de gagner du temps pour s’occuper d’autres tâches que celle d’aller la chercher loin de leurs domiciles», explique-t-elle. Parmi ses projets figure en bonne place le rôle de la femme. D’où son soutien à la Décennie de la femme gabonaise, lancée par le président de la République.
Pourtant, elle ne veut nullement entretenir d’amalgame entre son soutien à ce programme et son positionnement politique. «Soutenir la décennie de la femme, ce n’est ni soutenir le PDG ni envisager d’intégrer son groupe parlementaire en cas de victoire, mais c’est reconnaître que quelque chose aurait dû être fait dans le sens d’accorder à la femme gabonaise une plus grande importance. En cela, je félicite le président d’avoir permis de relancer le débat sur la question liée au genre», précise-t-elle.
A l’endroit de ceux qui ne croient pas en ses chances de l’emporter, Gertrude Nfono Edou dit avoir appris aux côtés de figures de la vie politique nationale parmi lesquelles Simon Oyono Aba’a. «Nous allons vers des populations que nous connaissons déjà, et je pense que je pars avec des pronostics plutôt favorables. Je pense d’ailleurs que je suis le meilleur atout pour cette élection», lance-t-elle.