Boukoubi – Biyoghe Mba : de la friture sur la ligne ?
Lors du lancement du mouvement Dynamique Plurielle, le 21 mai dernier, l’absence du Secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG) a été particulièrement remarquée. Etait-ce un signe de rejet, par Faustin Boukoubi, de ce nouveau mouvement cornaqué par Paul Biyoghé Mba, actuel premier vice-Premier ministre et membre du Comité permanent du Bureau Politique ?
A l’exception de Charles Orezans Imounga, le secrétariat exécutif du PDG a boudé la naissance de Dynamique Plurielle, un mouvement regroupant des membres de l’ex-Mogabo. Le secrétaire général du PDG, que l’on s’attendait à voir à cette occasion, a plutôt brillé par son absence. Est-ce parce que le mouvement est cornaqué par Paul Biyoghé Mba ? Dans l’assistance, beaucoup n’ont pas manqué d’y faire un lien. On se souvient que Faustin Boukoubi avait peu apprécié – c ‘est le moins que l’on puisse dire – la création du Mouvement gabonais pour Ali Bongo Ondimba (Mogabo).
La cérémonie de lancement du Mogabo s’était déroulée, faut-il le rappeler, à Bikélé, fief de l’actuel premier vice-Premier ministre. Pour rappel, dans une interview au quotidien L’Union, paru le 4 juin 2015, l’élu de Pana avait, avec ses mots et sa sensibilité, laissé transparaître les divergences qu’il avait avec la présidence du parti et avec ceux que la presse appelle les «Émergents». Boukoubi estimait alors que la création d’associations pouvait se révéler destructrice pour le PDG. Le député de la Lombo-Bouenguidi se demandait carrément si «la meilleure solution au dysfonctionnement d’un organe (comme le PDG) ne consisterait pas à l’analyser au préalable, au lieu de démultiplier des instances parallèles, voire y substituer des structures». «De telles structures pourraient, affirmait-il alors, devenir contreproductives, et, dans cette hypothèse, à qui profiteraient-elles ?»
Mounguengui Koumba plutôt qu’Ossélé Ndong
La différence entre le Mogabo et Dynamique Plurielle est tout de même grande. Le premier mouvement ne regroupait en son sein que des hiérarques du PDG, notamment des membres du gouvernement. Pour sa part, Dynamique Plurielle regroupe tout à la fois des hiérarques du parti au pouvoir, ses alliés politiques traditionnels, à l’exception du Rassemblement pour le Gabon (RPG), des centrales syndicales, des syndicats autonomes, des associations et des ONG ainsi que l’UPG-Awendjé, la branche du parti de Pierre Mamboundou dirigée par Matthieu Mboumba Nziengui. Le secrétaire général du PDG aurait donc du être présent à cette cérémonie. Pour de nombreux observateurs, son absence, son «boycott» ne peut donc s’expliquer, à moins que ce soit en raison des «malentendus» et «incompréhensions» qu’il aurait avec l’ancien Premier ministre Paul Biyoghé Mba.
Depuis quelque temps en effet, Faustin Boukoubi livrerait une «guerre» sourde à Paul Biyoghé Mba depuis que l’actuel premier vice-Premier ministre a sollicité et obtenu la désignation d’André Dieudonné Berre à la présidence du groupe parlementaire PDG au palais Léon-Mba. Le secrétaire général du PDG n’en aurait même pas été informé. Mais lorsqu’il a su que Paul Biyoghé Mba proposait un député de l’Estuaire qui lui est proche – en l’occurrence Rémy Ossélé Ndong, élu de Kango – en lieu et place d’un autre député de l’Estuaire (Vincent Gondjout, démissionnaire) pour le poste de premier secrétaire du Bureau de l’Assemblée nationale, l’élu de Pana se serait interposé pour proposer l’élu du 5e arrondissement de Libreville, Guy-François Mounguengui Koumba – un de ses proches – à ce poste. Il y aurait d’autres sujets de divergence entre les deux hommes, mais, dans l’opinion, l’on pense généralement que c’est le patron du PDG qui a déterré la hache…
Hache de guerre est déterrée ?
Un hiérarque de ce parti se demande pourquoi aucun proche de Faustin Boukoubi n’était présent à la cérémonie de création de Dynamique Plurielle. Ni Léandre Nzué, l’ancien secrétaire général adjoint 2 du parti, ni Emmanuel Nzé Békalé, sénateur du Komo-Mondah et président de la Commission permanente de discipline du PDG, dont on connaît les liens avec le secrétaire général du PDG n’assistait à la cérémonie. Comme cet hiérarque, beaucoup en sont venus à penser que Louis (siège du parti au pouvoir) ne veut montrer aucun signe de soutien à toute action de Paul Biyoghé Mba quelle qu’elle soit, et cela paraît «incompréhensible» à de nombreux militants dans la province de l’Estuaire.
Selon quelques indiscrétions, les deux hommes, hauts responsables du parti – secrétaire général du parti pour l’un, membre du Comité permanent du Bureau politique du parti pour l’autre – ne se parlent que très rarement. La ligne entre ces deux responsables d’une même formation politique connaît donc quelques fritures…
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Il ya malheureusement des hommes qui ne savent pas quitter les choses avant que celles-ci ne vous lâchent complètement. Boukoubi, comment laissez-vous ces gens vous traiter de la sorte. Qu’est ce qui vous manque le courage de dire merde ou la peur d’avoir faim?. Réagissez bon sang n’êtes vous pas un homme, un vrai?.
Le présent article viole quelque peu la loi des titres journalistiques selon Ian Bettridge, célèbre journaliste britannique. Comment ? En effet, d’après cette loi encore appelée « Loi de Davis », « à tout titre d’article journalistique qui se termine par un point d’interrogation, on peut répondre par la négative ». Ainsi, « Boukoubi – Biyoghe Mba : de la friture sur la ligne ? » Selon la loi Bettridge, tout lecteur sensé devrait répondre : « Non, il n’y a pas de friture sur la ligne entre Boukoubi et Biyoghe Mba ». Or, l’auteur du présent article conclut sans conclure en répondant lui-même par l’affirmative : « La ligne entre ces deux responsables d’une même formation politique connaît donc quelques fritures … ». Peut-être que le secrétariat de rédaction de GR et l’auteur de l’article ne se sont pas tout à fait compris. Car, on le sait, la rédaction des titres et autres hors-textes est le plus souvent de la responsabilité du Secrétaire de Rédaction. Quoiqu’il en soit, il faut réfléchir par deux fois avant d’en faire le sujet d’une controverse nationale ou jeter le trouble dans les rangs du PDG. Ce d’autant plus que l’article reste encore vaguement dans des conjectures tendancieuses et survendues. La preuve ? Par exemple l’emploie du verbe « Cornaquer » ; certes synonyme de conduire, guider, administrer ou piloter, mais un verbe tout même péjorativement chargé ici du sens de manœuvrer, intriguer, ruser, manigancer ou même naviguer en eaux troubles. Ce qui est déjà un commentaire tendancieux au frais de l’auteur. Pourtant, dans le fond il n y a pas péril en la demeure.
@Kem Wr ,notre nouveau Jean Jacques version précieuses ridicules, toi le seul journaliste émérite gabonais ,fondateur de times gabon , le seul journal qui respecte la loi des titres journalistiques , laisse Gabonreview tranquille , va végeter à times gabon le tampax des émergents , laisse gabonreview tranquille . Merci d’arrêter de nous distraire….. , on parle des craies choses ici
Jean Jacques? Pas mal comme prénom, mais, je suis désolé, ce n’est pas celui-là que mon cher papa m’a imposé à ma naissance. J’ai adoré la lecture des « précieuses ridicules » de Molière. Merci. Vous me faites trop d’honneur, non, je ne suis ni journaliste émérite, ni le fondateur de Times Gabon.GR, j’adore aussi. Merci. Végéter et distraire sont-ils donc les seuls arguments que vous m’opposez? On en finit pas avec les conjectures et les procès d’intention, cher Monsieur Lukombo. Comme vous, je soutiens qu’on parle des vraies choses ici, mais il faut y adjoindre la forme qui va avec pour plus de force et de crédibilité. Le journalisme est un métier qui a ses lois et son éthique et sa déontologie.
@Kem wr, c’est quoi cette tendance à user des dires des autres avec tes Molière ceci, Ian Bettridge cela…ne sais-tu pas que lorsqu’ils ont dit ce qu’ils ont dit d’autres ont aussi avancé le contraire? Et toi meme tu dis quoi au lieu d’user et d’abuser du fruit de la pensée des autres. Ce qu’ils ont dit ne sont pas des paroles d’évangile, et assuremment ils ne l’ont pas dit en pensant aux débats actuels. Où alors tu essaies de montrer O combien tu es cultivé, auquel cas cela ne te profite nullement à partir du moment où tu t’affiches comme étant « Kem Wr », pour ainsi dire lorsqu’il faudra t’octroyer un Prix Nobel de litterature on dira il est attribué à un pseudo Kem Wr.
L’auteur de l’article démontre bien qu’il y a de la friture sur la ligne. C’e’st à mon avis un article très documenté. Plusieurs exemples sont cités des incompréhensions entre les deux hommes. Kem Wr, vous vous trompez LOURDEMENT sur la loi de Davis. Elle consiste à démontrer après un titre interrogatif que la réponse c’est oui ou c’est non. Je ne faisais que passer, et j’ai vu que vous vous trompiez. Je voulais le faire savoir.
@Kem Wr
Très cher ami malgré la solidité de votre argumentaire,force est de constater que vous faites dans la diversion. On peut épiloguer à satiété sur le style de l’auteur de cet article. Mais la problématique soulevée ici est l’absence de certains hiérarques du PDG lors du lancement de cette structure sur les fonds baptismaux. Enrichissez le débat en apportant votre interprétation de ce « simple » constat.
Il ne faut pas que Boukoubi mette la zizanie dans les rangs du PDG dans l’Estuaire ! Je salue et félicite l’auteur de l’article, mais il a oublié d’écrire que Boukoubi a mis fin à sa tournée interprovinciale, sans visiter l’Estuaire. Il n’a mis ses pieds qu’à Owendo.
Je voulais dire »sème la zizanie » et non »mette la zizanie ». Merci.
la nature a horreur du vide, s’il y a des manquements au PDG alors il faut les combler (ou du moins tenter)à quelques mois de l’élection présidentielle. Au camarade BOUKOUBI, prenez de la hauteur et soutenez les initiatives qui apportent un plus à l’élection du candidat du PDG, il ne faut pas focaliser et bloquer sur les personnes.
Tcouuuuuo les mogabistes ne se fatiguent pas ou quoi ? Même la cabine téléphonique vous ne pouvez pas remplir…. On vit un moment historique au Gabon, que deviendrez-vous dans le NOUVEAU GABON ? LooooooL !!!!!!!!!
LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE DE TECHNOCRATE ARRIVE À GRAND PAS !!!!!! 😉
Je pense également, comme l’a d’ailleurs dis un de mes prédécesseurs à cette tribune, que le premier intervenant n’a fais que critiquer l’auteur du texte en appelant des grandes citations d’autres journalistes en oubliant l’essentiel. Je crois que l’essentiel ici c’est véritablement que ce mouvement ex MOGABO s’est créer sans le soutient du sécrétaire du PDG et de ses proches. Ce constat peut évidement emmener tout journaliste curieux d’ouvrir un débat. C’est ce débat que nous devons, à mon avis, commenter.