Dynamique plurielle : l’absence très remarquée du RPG
Le parti du Père Paul Mba Abessole a-t-il définitivement tourné le dos à la Majorité présidentielle ? Nul ne le sait pour l’instant, mais il semble en prendre le chemin. Après le refus d’un poste ministériel en septembre dernier lors du remaniement du gouvernement, le Rassemblement pour le Gabon (RPG) vient de boycotter la cérémonie de création d’un mouvement de soutien à Ali Bongo.
1400 personnes ont pris part à la cérémonie de création de Dynamique Plurielle samedi dernier à Libreville. Parmi elles, des responsables de centrales syndicales, de syndicats autonomes, d’associations et d’ONG, ainsi que des chefs de partis traditionnellement membres de la Majorité républicaine et sociale pour l’Émergence, tels que Jean-Boniface Assélé (Centre des libéraux réformateurs), Florentin Moussavou (une branche de l’Alliance démocratique et républicaine) et Hervé Patrick Opiangah (Union pour la démocratie et l’intégration sociale). Manquait à l’appel le Père Paul Mba Abessole, président du Rassemblement pour le Gabon.
Celui-ci avait déjà, il y a quelques mois, estimé que le régime actuel est pire que la dictature nord-coréenne (en raison, selon lui, de la privation de la liberté d’aller et venir infligée aux Gabonais, aux convocations des responsables politiques à la PJ et à la DGR,…). Mieux, installant récemment des responsables du secrétariat exécutif de son parti, il avait appelé à une mobilisation pour barrer la route aux imposteurs. On garde en mémoire également que lors du remaniement ministériel de septembre dernier, le RPG avait refusé le poste de ministre délégué à l’Urbanisme et au Logement offert à un de ses éminents membres, Jean-Robert Endamane.
On devrait en convenir : en se démarquant, samedi, du mouvement créé pour soutenir la candidature d’Ali Bongo Ondimba à la prochaine élection présidentielle, le RPG fait donc un pas de plus vers un divorce avec l’actuelle majorité. Bien qu’ayant perdu de nombreux bastions dans le pays (Libreville, Oyem, Makokou, Ndjolé, Kango, Cocobeach,…) et un très grand nombre de sièges de députés et de sénateurs, le RPG est un parti qui compte encore, par son prestige, sur l’échiquier politique national, et son leader charismatique reste une voix qui compte.
Certaines indiscrétions l’annoncent comme un des prochains soutiens de Guy Nzouba Ndama. Pour le moment, cette information n’est confirmée ni à Petit-Paris, siège du RPG, ni aux Bas de Gué-Gué, quartier général de campagne de l’ancien président de l’Assemblée nationale.
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RPG, un parti de prestige et pour le prestige ? Certainement. RPG, une voix qui compte ? C’est moins sûr, à voir comment elle se fait constamment déculotter et huer ici et là sur le territoire national. Quant au charisme de son leader, ça c’est un bon vieux souvenir. L’histoire a une mémoire d’éléphant. Elle n’oublie pas et elle est même parfois rancunière et cruelle. Il y a donc des noms dont l’évocation en public ferme aussitôt les visages ou fait pisser de rire les montagnes. Certains ne méritent-ils pas le repos dans cette affaire-là ? Qu’un bras cassé refuse de faire partie de la Dynamique plurielle pour Ali Bongo Ondimba, moi ça me laisse à 37 et je crois que ça doit être aussi la même chose pour les vaillants et courageux membres de cette Dynamique et même pour le candidat lui-même. Pourquoi se presser ? Vous verrez qui, le premier, viendra, en bras de chemise, tout transpirant, le visage fuyant l’objectif des caméras et les yeux effrayés par le flash des appareils photos, féliciter Ali Bongo au soir du 28 Août prochain pour sa brillante réélection. Vous devinez bien qui ! L’homme est très connu pour ses acrobaties conviviales et sa démocratie participative à toutes les sauces et à toutes les fêtes culturelles et politiciennes. Pour l’heure, l’homme se fie au tapage qui a cours ici et là donnant l’opposition favorite. Et par la même occasion, il fait allégeance à cette sorte de pensée unique ambiante qui stipule à bien peu de frais que tout le Gabon n’aime pas Ali Bongo. Mais, ne vous en faites pas, connaissant sa pro activité légendaire, il va bientôt très vite se raviser. Quant à GR, il n’a pas tord non plus de faire remarquer matinalement cette absence « spectaculaire », cela donnera encore plus de couleur, de son, de piquant et de rythme à son énième agenouillement au soir du 28 Aout 2016, un spectacle médiatique à ne rater sous aucun prétexte sur Gabon Télévision et sur les médias internationaux !
que voulez vous kem wr Mba Abessolo c’est pas un aigri qui passe son temps opposer les gabonais entre eux comme sait les faire les votre vu que dans vos commentaires vous etes les meilleurs et tout ce que vous faites semble merveilleusement accompli et je vous en félicite néanmoins le gabon reste le meme tout en vous indiquant que le Gabon a 9 province et qu’il ne se limite pas qu’à Libreville parce que pour vous qui voyez deja l’emergence du Gabon à Libreville le reste du pays est noyer dans l’obscurantisme. le fait qu’ Ali soit réelu n’est pas un mal en soit pour les Gabonais mais il fasse le travail donc il a promis au peuple
je vous informe que Le Gabon est un pays au sous-sol très riche. Il exporte du manganèse, du pétrole (il adhère à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) en 1975 et s’en retire en 199519), du gaz, du fer, du bois et bien d’autres produits de son sol et de son sous-sol depuis longtemps. L’exploitation des mines d’uranium de Mounana, situées à 90 km de Franceville, a été interrompue en 2001 du fait de l’arrivée sur le marché mondial de nouveaux concurrents79,80. La relance de l’exploitation de ses importants gisements d’uranium est aujourd’hui d’actualité. Le train de Franceville à Libreville (le Transgabonais) exporte, depuis les années 1980, les ressources des mines de manganèse, d’uranium et de fer situées à Moanda. Les gisements ferreux de Bélinga au nord-est de Makokou, dont les réserves sont estimées à un milliard de tonnes81, ne sont pas encore exploités82,83,84. Cependant, globalement, la « manne pétrolière » n’a que très partiellement servie à moderniser le pays et à diversifier l’économie.
Le pays possède l’indice de développement humain le plus élevé d’Afrique subsaharienne85. Il dispose, pour ce qui concerne l’Afrique continentale, du deuxième revenu par habitant derrière la Guinée équatoriale et devant le Botswana86. Le PIB par habitant est relativement élevé, ≈ 15 à 16 000 $ US87 avec le 73e rang mondial. Et, quoique touché par la crise internationale de 2009, le PIB gabonais a, depuis, augmenté de plus de 6 % par an pour la période 2010-20125.
Cependant, du fait de l’inégalité dans la répartition des revenus, une proportion importante de la population reste pauvre. Le PIB en parité de pouvoir d’achat place le pays à la 113e place5 et la Banque mondiale estime qu’en 2005 un tiers de la population est touché par la pauvreté88. Du point de vue social, « Le Gabon est confronté au paradoxe socio-économique d’appartenir de par son PIB par tête au groupe des Pays à Revenus Intermédiaires (PRI) tout en s’apparentant de par ses indicateurs sociaux au groupe des Pays les moins avancés (PMA)
alors avec tout ceci ce qui devrait vous interesser c’est pas que Mba ABESSOLO vienne féliciter Ali s’il vient à gagne les élections mais qu’ALI fasse que tout les indicateurs de croissance qui mettent leGabon au premier rang ou à un positionnement favorable parmi les pays au sud du sahara soit vu sur la figure de chaque Gabonais » un enfant donc les parents sont riche ne pleur pas de faim chez l’etranger »
Akah? C’est quoi tout ces affaires de idh,PIB revenu, ? ? ? ?
Je pense qu’il faut se rendre à l’évidence : le RPG s’est éloigné de la majorité, et soit il soutiendra Nzouba Ndama, soit il soutiendra son propre président, Paul Mba Abessole. Rien n’est à exclure.
Et pouquoi le RPG ne soutiendrait il pas Ping ?
Je crois que Mba des bois soutiendra Nzouba.
Ils ont travaillé ensemble à l’assemblée, ils s’entendent très bien, tous deux sont intelligents, réfléchis et rusés, ils vont bien ensemble.
Le RPG a eu raison de ne pas suivre le MOGABO nouveau.