Education : Pour une école en phase avec la société

Au terme de sa caravane dans des établissements scolaires de l’Estuaire, Défis de femmes s’est concertée avec les enseignants et associations de parents d’élèves (APE), en vue de faire face aux difficultés.

Scènes d’une réunion, avec Serge Abessolo (centre). © D.R.

En mai 2014, Défis de femmes lançait la première édition de son programme dénommé «Education pour tous». Deux ans plus tard, l’association organisatrice du concours Miss Gabon comptabilise 2 100 kits scolaires offerts aux élèves défavorisés et, 550 tables bancs offerts aux établissements. Œuvrant en partie dans l’aide et le suivi de l’éducation des jeunes femmes et personnes en difficulté, elle vient de boucler sa caravane dans quelques établissements d’enseignement primaire et secondaire de la province de l’Estuaire. Cette opération, qui s’est achevée le 4 avril courant, a également permis la réfection des écoles publiques du Cap Esterias, d’Iwosso et Lalala dans le 5^e arrondissement de Libreville.

Durant sa tournée, Défis de femmes a œuvré pour la mise en place de plateformes réunissant aussi bien les responsables d’écoles que les associations de parents d’élèves (APE). «Derrière cette tournée, que nous avons démarrée il y a quelques semaines, nous tentions de faire le point avec les chefs d’établissements sur les difficultés qu’ils rencontrent, de plaider pour la mise en place d’APE dynamiques et participatives, de déterminer les actions communes réalisables à court et moyen termes», a indiqué Serge Abessolo, précisant que ces échanges ont permis de recenser les besoins des élèves et des enseignants.

Selon le secrétaire général de Défis de femmes, il convient d’identifier les axes prioritaires de collaboration. En plus des activités extra-scolaires, les trois parties envisagent de promouvoir le mérite et l’excellence par la remise de prix. Dans le même ordre d’idées, il est envisagé l’organisation de sessions de renforcement des capacités à destination des enseignants.