Dans un communiqué rendu public le 16 avril dernier, les membres de l’Union sacrée pour la patrie déclinent l’invitation du président de la République à prendre part, ce 18 avril 2016, à une réunion de concertation sur la sécurité à l’heure où une menace terroriste planerait sur les pays de la sous-région.

Quelques leaders de l’opposition, membres de l’Union sacrée pour la patrie (archive). © Gabonactu.com

Quelques leaders de l’opposition, membres de l’Union sacrée pour la patrie (archive). © Gabonactu.com


 
Bien qu’ils affirment haut et fort leur attachement à la patrie et à la préservation de l’intégrité territoriale du Gabon, les acteurs de l’opposition réunis au sein de l’Union sacrée refusent de participer à ce qu’ils qualifient d’initiative «apparemment anodine et bienveillante» mais relevant, selon eux, « du dilatoire auquel le pouvoir nous a habitué et [qui] semble cacher une tout autre réalité ».
« L’Union sacrée pour la patrie tient à rappeler que le combat contre le terrorisme ne consiste pas à faire des concertations vaseuses et oiseuses, à quelques mois des échéances électorales. Il s’agit plutôt, d’une part, de promouvoir sur le plan interne une culture de paix, de justice, d’éradication de la pauvreté, de développement humain, de tolérance ethnique, religieuse et, d’autre part, de tirer parti sur le plan externe du dispositif offert par les organisations internationales, régionales et sous régionales compétentes en vue de renforcer la lutte antiterroriste, la prévention et la résolution des conflits », rappelle l’Union sacrée pour la patrie.
Pour ce groupement de parti de l’opposition conduit par le professeur Albert Ondo Ossa, l’intérêt et la considération hâtivement manifestés par le président de la République, qui éprouverait tout le mal du monde à consentir à la tenue d’un dialogue national inclusif et sans tabou pour résoudre la « crise multiforme » dans laquelle s’enfonce davantage le Gabon, viserait à travers cette convocation, « plutôt à légitimer l’important trafic d’armes de guerre, déjà dénoncé, dans lequel le régime en place est gravement impliqué et surtout à justifier, dans les prochains jours, le recours à la violence d’Etat et la suppression définitive des libertés publiques ».
Les choses se compliquent donc pour Ali Bongo Ondimba qui devra user de stratagèmes forts pour convaincre ses protagonistes de sa bonne foi, en vue de dialoguer avec eux sur les questions d’intérêts nationaux. Pour l’Union sacrée, certes, le terrorisme représente aujourd’hui la menace la plus importante contre la sécurité intérieure et la stabilité économique internationale, mais les seuls motifs de l’heure qui nécessiteraient que soit organisée une concertation sont : les conditions du départ du président de la République, d’une part, et les conditions d’organisation d’une élection transparente sans sa participation, d’autre part. « Ali Bongo Ondimba préfère la fuite en avant, pour éluder les véritables questions qui préoccupent aujourd’hui les Gabonais, à savoir : la légitimité de son pouvoir et de sa candidature, qui exige de lui la production d’un acte de naissance en bonne et due forme ; la mise en œuvre des conditions d’une élection libre et transparente, susceptibles de garantir un vote crédible au Gabon », affirment le conglomérat de l’opposition dans son communiqué.
«L’Union sacrée pour la patrie dénonce par ailleurs avec vigueur les intentions cachées d’une telle invitation, qui pourraient déboucher sur la mise sur le fait accompli d’un conflit créé de toutes pièces, en vue de décréter l’Etat d’urgence ou l’Etat de siège qui lui conférerait des pouvoirs spéciaux, selon les dispositions de l’article 25 de la Constitution et enverrait, de ce fait, aux calendes grecques le calendrier électoral en vigueur », souligne le communiqué appelant les Gabonais à la vigilance contre toute manipulation à des fins politiciennes du calendrier électoral.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Rtg1 dit :

    Donc au pays de papa Léon Mba et Yaya Omar il y a maintenant Boko Haram ?
    kiakiakiakiakiakia !!! Les mogabistes vont me tuez oooh !! loool !!!
    Les carottes sont cuites et le manioc est prêt. 😉

  2. Ensemble chassons le SPF dit :

    Ali et tes 40 voleurs, vous êtes faits, déposez les armes, c’est tout! Pourquoi vous vous obstinez à pratiquer l’orgueil du crabe? Ce qui vous attend est plus grand et plus fort que vos pincettes de crabe! Les rêves nous amènent parfois hors de la réalité, mais il faut après revenir sur terre.

  3. moutou1 dit :

    Ali Bongo invite les hommes politique à une concertation sur la sécurité sous régionale, alors qu’en un seul mois, je dis bien un seul mois FOUGAMOU a perdu 8 PERSONNES ont été assassinées.
    8 personnes assassinées à des fins fétichistes. Les hommes politiques natifs de fougamou ne disent rien.
    Depuis l’arrivée d’Ali au pouvoir ce pays me fait peur il ya trop de crimes rituels. C’est peut etre la nouvelle réligion des émergents, mais ce pouvoir finira mal. Il n’y a rien que DIEU laisse sans établir sa justice. DIEU est souverain et justice sera faite.

  4. Jean Gaspard Ntoutoume Ayi dit :

    Déclaration de l’Union Nationale
    Libreville, le 16 avril 2016
    Dans une correspondance en date du 12 avril 2016, le Président de l’Union Nationale a été convié à une concertation sur la menace terroriste, le 18 avril 2016 à 10h à la Présidence de la République.
    Cette invitation nous rappelle une autre intervenue en 2011 lorsque, au lendemain de la prestation de serment d’André Mba Obame et alors que ce dernier, son Gouvernement et la Direction de l’Union Nationale se trouvaient sous la protection des Nations-Unies dans les locaux du PNUD, Ali Bongo Ondimba avait convié la classe politique à une concertation, qui s’est révélée être un monologue sur le contentieux relatif à l’Île Mbanié. Elle nous rappelle également une invitation du même type sur la Présidence Gabonaise de la CEMAC, qui se trouvât être une opération de communication qui ne visait autre chose qu’à distraire l’opinion, marquée à ce moment là par les révélations du livre de Pierre Péan.
    L’Union Nationale dénonce avec fermeté l’instrumentalisation par le Pouvoir d’une question aussi sensible, pour distraire l’opinion et le pays.
    Le terrorisme est une forme nouvelle de guerre faite à tous les États et dont le traitement impose le sérieux et la rigueur. L’Union Nationale pense que celui-ci nécessite un examen plus sérieux qui doit être entrepris par les institutions étatiques chargées d’y faire face.
    Le traitement de cette question qui engage la sécurité nationale ne peut et ne doit être utilisé à des fins de dissimulation de l’échec d’une gouvernance calamiteuse ou pour se soustraire aux questions toujours sans réponse que la Nation et l’État de droit posent à Monsieur Ali Bongo Ondimba, par exemple, celle de la non conformité de son état-civil avec l’article 10 de la Constitution.
    L’Union Nationale a, dès 2012, invité à une Conférence Nationale Souveraine pour remettre à plat les institutions, la transparence électorale et la gouvernance du pays, afin de sortir de la crise politique, économique et sociale dans laquelle s’enfonçait déjà le pays. Elle a renouvelé le même appel en 2014, avec les autres formations politiques de l’opposition, la société civile et la communauté internationale, afin que s’ouvre un dialogue national inclusif et sans tabou, en vue d’éviter la situation de chaos dans laquelle le pays menaçait de se trouver. Ali Bongo Ondimba a rejeté chacune de ces initiatives avec mépris et arrogance.
    L’Union Nationale considère que l’avenir du Gabon prime sur toute autre considération et qu’il ne saurait être question d’hypothéquer cet avenir pour un homme, quel qu’il soit. Dès lors, l’Union Nationale considère qu’Ali Bongo Ondimba qui constitue une entrave à la résolution de la grave crise multiforme dans laquelle se trouve le pays et dont il a la responsabilité première, est désormais disqualifié pour prendre des initiatives ou pour y être associé.
     
    Pour l’Union Nationale le vrai terrorisme est surtout celui qu’Ali Bongo Ondimba exerce sur le peuple et ses institutions en se maintenant à la tête de l’État et en projetant de se représenter à sa succession alors qu’il n’a pas d’acte de naissance et donc ne satisfait pas aux conditions de l’article 10 de la Constitution.
    Notre pays le Gabon est d’abord et avant tout exposé à un terrorisme interne. Cette forme de terrorisme est celle que subit le peuple gabonais en menaçant les libertés, la tranquillité publique et la paix. Cette forme de terrorisme est le fait du Pouvoir d’Ali Bongo Ondimba.
    Oui   ! C’est le Pouvoir d’Ali Bongo Ondimba qui introduit des mercenaires, entretient et finance des milices privées dévouées à sa cause et servant d’appoint aux opérations de lutte contre l’opposition lors des manifestations publiques.
    C’est toujours Ali Bongo Ondimba qui organise des recrutements massifs dans les forces de sécurité et de défense, chaque fois un peu plus, pour les jeter dans la rue défendre son pouvoir.
    C’est encore lui qui opprime, oppresse et réprime aveuglément et tue ceux qui osent braver son pouvoir, menace ou attente à la sécurité physique ou matérielle de ses concitoyens. Ce qui est un terrorisme social.
    C’est lui enfin qui introduit des armes dans le pays, comme récemment celles en provenance d’Israel ou qui opportunément fait découvrir, au Cap Estérias, des caches d’armes qui ramènent à lui.
    C’est ce terrorisme interne qu’il est impérieux de combattre dans l’immédiat.
    L’Union Nationale estime donc dès lors, qu’ayant reporté lors de son congrès ordinaire, la désignation de son candidat pour mieux s’opposer à la candidature d’Ali Bongo, celui-ci est disqualifié pour entreprendre de telles rencontres et qu’elle n’y prendra pas part. Elle exhorte le peuple Gabonais à s’opposer résolument à la candidature d’Ali Bongo Ondimba et à se tenir aux cotés de l’opposition rassemblée au sein de l’Union Sacrée pour la Patrie (USP) pour faire triompher le droit et la légalité dans notre pays.
    Je vous remercie.

  5. KIKOU dit :

    Ali montre sa limite, il n’est pas sans ignoré ce qu’attendent ses opposants. La situation du Gabon doit nous interpeller plus forte que part le passé. Ayons tous la force d’esprit pour comprendre que l’impasse dans laquelle nous nous trouvons peut avoir pour déboucher une situation qui nous échappe de tout bord. De tous temps, les forces vives d’une nation se parle. Notre République n’a plus d’âme. Tous ceux qui évoque Dieu doivent se prosterner devant la République bien vitale issue de sa propre volonté. La bonne ou mauvaise gouvernance est une balance qui doit toujours s’équilibrer car le peuple en lui meme est porteur des miasmes et des vitalités productrices.

  6. IPANDY dit :

    Bonjour à tous!
    Je pense que tout ou presque est dis dans ce communiquer de l’union nationale. J’avoue et je l’ai toujours dis, pour ma part ces ex-pédégistes ne sont sans doute pas exempt de tout reproche en ce qui concerne la souffrance que vivent les gabonais aujourd’hui. Mais je suis sûre d’une chose c’est que les gabonais ont marre des BONGO à la tete de ce pays quitte à accepter même une menace terroristes au risque de perdre leurs vie qui d’ailleurs n’en ressemble même plus à cause des BONGO et leurs choses sales. Alors ce n’est pas en effrayant les gabonais qu’il pense qu’ils vont reculer. La seule chose dont le plus grand nombre des gabonais rêve c’est de voir un autre patronyme à la tete du pays.

  7. Petit Piment dit :

    La sécurité Nationale c’est même pas un peu votre problème ! Quand il s’agit de ne pas payer les impôts la vous êtes fort. Mais pour ce qui s’agit du peuple là on est aux abonnés absent! Dieu vous vois et moi je ne vais pas vous oublier le 28 Aout 2016 !!!! Bande de Chi***

  8. Le citoyen libre dit :

    Je me demande même s’il y a une différence entre le terrorisme institutionnalisée par le pouvoir et celle de l’extérieure ?
    La politique d’ALI a fait plus de victimes que celle dont il veut combattre pour masquer ses crimes depuis 2009.
    Nous devons d’abord nous occuper du terrorisme du pouvoir en place.

  9. lepositif dit :

    LES OPPOSANTS GABONAIS SONT DES PETITS HOMMES POLITIQUES ET DES HOMMES D’ETAT.
    Les neo-opposants, ex-pdgistes ou « liberateurs du peuple » demontrent par ce refus qu’ils sont justes des petits hommes politiques et non des grands Hommes d’Etat comme l’etaient les Omar Bongo, Agondjo Okawe et Pierre Mamboundou. Pour ceux qui ne savent pas faire la diffrence entre un homme politique et un homme d’Etat, cette citation de James Freeman Clarke vous aidera a comprendre: « La différence entre l’homme politique et l’homme d’Etat est la suivante : le premier pense à la prochaine élection, le second à la prochaine génération. »
    Jajouterai dans le contexte politique gabonais: « Que l’homme politique gabonais pense d’abord a ses interets materiels et financiers, a ceux de ses proches et enfin a quelques rares militants de son parti qui ne sont pas de sa famille. Et l’Homme d’Etat pense a l’interet general. Cette derniere categorie est malheureuesent une espece en voie de disparition. Les actes des derniers hommes politiques connus gabonais.
    1/ En 1993, aux plus forts des emeutes a Libreville et a Port-Gentil, Pierre-Louis Agondjo prend l’initiative de proposer a Omar Bongo : « l’appel à la paix des braves », qui a sans doute évité au pays de sombrer dans la guerre civile et conduit aux accords de Paris en 1994, avec une nouvelle constitution avec limitation de mandat a 5 ans renouvelable une fois, que les actuels opposants, liberateurs du peuple, ex-camarades, peu importe le nom ( c’est juste l’emballage qui a changer et non le produit) ont reussi a refaire change en 1998 aux temps ou ils bouffaient a cote du Grand Camarade et que le peuple etait affame.
    2/ L’affaire de l’ile Banie qu’un un autre ex-camarade et « liberateur du peuple », decede (que Dieu est son ame) a voulu « baze » aux equatos, contre especes sonnantes et trebuchantes. Quand il s’est agit d’aller discuter de cette affaire aux Nations Unies, Pierre Mamboundou a accepte d’accompagner le president de la Republique Ali Bongo a New-York apres la rencontre qu’il avait eue auparavent avec la classe politique gabonaise.
    Qui de ces neo-opposants, « liberateurs du peuple » ou ex-pdgistes peut se revendiquer d’etre plus opposants que Agondjo Okawe et Pierre Mamboundou eux qui ont subit les foudres de ces derniers quand ils etaient aux affaires.
    Ailleurs, on a vu la droite et la gauche taire leurs divergences aux moments des attentats.
    Tout ce qui interesse ces ces opposants de la derniere heure, c’est de retrouver leurs privileges perdues et confirmer qu’ils sont bien des petits hommes politiques qui ne pensent qu’a leur gros ventre.
    Alors les terroristes sont devant notre porte, ils ne trouvent pas utiles d’en discuter avec le Chef de l’Etat, ils auraient l’occasion de connaitre les raisons d’achats d’armes qui les inquietent au plus haut point et les de faire des propositions idoines pour la securite de notre pays. Non. Ils profitent de cet appel pour venir reciter le chapelet des maux qu’ils ont eux crees et laisses, qu’ils font maintenant porter seul a leur ancien camarade qui les a prives de privilege aides en cela par l’amnesie de militants et partisans.

    • Dianacalendre dit :

      Cet analyse est un detournement des faits, les opposants avaient propose une conference souverraine, ce que le pouvoir a decline. Maintenant on parle de concertation en vue d’une attaque terroriste, soyons serieux de qui se moque t-on?. Un pouvoir en Etat de Delabrement avance.

    • imagine2016 dit :

      Lepositif
      en ce qui te concerne tu n’es ni un homme politique, ni un homme d’état
      tu es tout simplement un « bout d’homme ».
      amicalement

  10. Endè-Mekeme dit :

    Ce réquisitoire contre les néo opposants est caduc. personne n’oublie qu’ils sont co-responsables de la gestion calamiteuse du Gabon. Ils disent que s’ils ont été le problème, ils veulent maintenant faire partie de la solution. De toutes manières, ils ont tous péché, certes, mais entre deux maux, il faut choisir le moindre. Et le moindre mal maintenant ce n’est certainement pas encore un Bongo au pouvoir.

  11. Bassomba dit :

    Les terroristes sont à nos portes, taisons nos querelles! quand une bombe explose, elle ne choisit pas de camp. Comme disait le chansonnier Nzao du Congo « quand la balle siffle, il n y a pas de choisir, si tu fais bitchagui, mon chèrooo, cadavéré… » Blaguez toujours!

  12. Mengué Mba dit :

    Le plus important c’est le dialogue inclusif. Les gabonais veulent un vrai dialogue . Pourquoi ne pas suivre l’exemple D’Omar ( Dialogue , tolérance , Paix) , Pourquoi éviter le vrai dialogue ?

  13. ma patrie ma terre mon Gabon dit :

    le vrai terrorisme c’est d’abord la répression aveugle de toute manifestation de la liberté des opposants; le terrorisme c’est l’utilisation de l’administration à des fins de destruction des adversaires politiques, le terrorisme c’est l’utilisation permanente de la force publique à des fins de répression de toute forme d’expression de la liberté; le terrorisme c’est la promotion des crimes de tout genres et notamment ceux avec prélèvement des organes à des fins de fétichisme, et dans l’impunité totale de leurs auteurs, pourtant connus….le terrorisme c’est la violation permanente de notre Loi fondamentale et de nos Lois par le Régime….avant de prévenir le mal qui vient de loin, combattons celui qui nous ronge…et puisque vous n’avez que foutre de nos vies, vous attentez tous les jours à nos vies, vous rependez la peur pour essayer de nous empêcher de vivre et de nous exprimer, messieurs les dirigeants nous avons des raisons de penser que vous êtes des terroristes!!!!

  14. Pierre amoughé Atangana Mbala dit :

    « …Notre pays le Gabon est d’abord et avant tout exposé à un terrorisme interne. Cette forme de terrorisme est celle que subit le peuple gabonais en menaçant les libertés, la tranquillité publique et la paix. Cette forme de terrorisme est le fait du Pouvoir d’Ali Bongo Ondimba… » Peut-il y avoir meilleure sentence pour décrire la néo-opposition que celle-ci? Au regard de la photo, il y a là des milliardaires qui le sont en pillant le Gabon, des proxénètes comme Myboto qui n’a pas hésité à « placer » ses propres filles et autres sœurs dans la famille Bongo Ondimba. Si cette opposition de menteurs manipulateurs voulait connaître sa propre responsabilité dans ce que le Gabon est, il lui suffit de lire ce texte. S’ils pensent que les Gabonais sont si oublieux au point de leur demander des solutions pour construire ce qu’ils ont méthodiquement détruit, ils se trompent. Si Ali Bongo Ondimba doit être jugé durement, qu’en sera-t-il pour eux? J’ai le sentiment que dans ce pays, il y a des rêveurs qui croient que le Gabon va bien tant qu’ils sont pleins aux as, et qu’il va mal dès qu’ils perdent un peu de leur superbe. Pauvres gens.

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