Le Gabon envisage de s’endetter à hauteur de 1 645 milliards de francs de 2016 à 2018, selon la direction générale de la Dette, relayée par le site d’informations «Le nouveau Gabon ». Ces emprunts seront consacrés majoritairement au développement de la production d’énergie et d’eau, à la santé, aux infrastructures routières et à l’assainissement.

© Gabonreview/Per Bengtsson

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Le gouvernement semble obligé de lever des fonds à l’étranger. Selon la direction générale de la Dette, citée par «Le nouveau Gabon», l’État envisage d’engager des prêts pour un montant plafonné à 1 645 milliards de francs sur trois ans. La première année, il faudra emprunter 896 milliards, en 2017, il sera question de 440 milliards de francs et la dernière tranche sera de 309 milliards.

Selon la direction générale de la Dette, les 896 milliards de francs de 2016, constitués de prêts extérieurs classiques et d’emprunts obligataires régionaux, se déclinent ainsi : 796 milliards de francs d’emprunts extérieurs et 100 milliards d’engagements intérieurs, soit respectivement 88,8% et 11,2%. «En 2016, le regain de la croissance économique, notamment des activités du secteur hors pétrole, porterait à la hausse les recettes budgétaires attendues par l’Etat. Toutefois, l’ampleur des dépenses relatives à l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (Can) de football et l’urgence des besoins en infrastructures de soutien à la production et aux secteurs sociaux de base justifieraient le maintien des emprunts à un niveau conséquent», argumente la direction générale de la Dette.

En 2017, les nouveaux engagements du pays, soit 440 milliards de francs, seront composés d’emprunts extérieurs pour 320,0 milliards de francs et 120 milliards de francs de prêts intérieurs, soit respectivement 72,7% et 27,3% du total des nouveaux engagements. Les prêts en 2018 se chiffreront à 309 milliards de francs. Ils comprendront 189 milliards de francs d’engagements extérieurs et 120 milliards d’emprunts intérieurs, soit respectivement 61,1% et 38,9% du montant global.

 

 
GR
 

4 Commentaires

  1. EDOU EYENE dit :

    Emprunts, encore et encore !!! Notre pays est donc vraiment en « faillite » car si tel n’était pas le cas,nous ne recourrions pas autant a tous ces emprunts.

  2. Le Mayémois dit :

    La Question que je me pose..Notre État n’avait pas économisé pendant toutes ces années où le prix du baril de pétrole était à 110$ voir même avant?
    Ces gens sont fous!Ces problèmes d’infrastructures ne sont pas nouveaux! Je suis un amateur de foot mais la CAN et surtout ce que ça nous coute est-ce la priorité???
    Gouverné par une bande de bras cassé..

  3. Omar des plateaux dit :

    Il serait intéressant si toutefois nous avions une représentation nationale (députés sénateurs) d’avoir un audit de l’usage des emprunts antérieurs… pauvre Gabon. Mes arrières petits enfants sont endettés avant même leur conception pour servir un Béninois

  4. Onvousvoit dit :

    En temps de forte crise comme celle que nous connaissons, il est de la responsabilité de l’Etat et des Gouvernants à tout mettre en oeuvre pour maintenir le développement économique du pays et les bien-être social des population, si l’emprunt reste la seule issue à cet effort, cela ce justifie. Mais encore que le gouvernement ne devait pas être évasif sur l’utilisation concrète de cet argent qui, au demeurant est l’argent du contribuable. Plusieurs emprunts ont été effectués en 2015 et 2016 sur les marchés financiers (750 milliards, 84 milliards), à quoi sert où a servi cet argent?. Il faut plus de transparence dans l’affectation de ces ressources messieurs les gouvernants. Merci.

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