Fonction publique : un besoin réel de 4806 postes de travail
Tenue du 10 au 23 avril dernier, la «Session 2012 des conférences de planification et de programmation du recrutement dans la Fonction publique», s’est officiellement clôturée le 4 mai dernier. Collant aux besoins réels des administrations et au Plan stratégique du Gabon émergent, elle a estimé les besoins de l’administration à 4806 postes de travail.
Présenté comme «le mécanisme approprié pour réguler les intégrations dans la Fonction publique, mieux, un outil de gestion prévisionnelle des effectifs et des compétences mis à la disposition des gestionnaires des ressources humaines de l’Etat», la deuxième «Session des conférences de planification et de programmation du recrutement dans la Fonction publique», ouverte le 10 avril dernier, s’est achevé le 23 du même mois. Sa clôture officielle n’est cependant intervenue que le 4 mai 2012 du fait de certains impondérables des agendas officiels.
Cette session de près de deux semaines de travail avait pour objet le suivi et l’évaluation des recommandations de la conférence 2011 et l’analyse des besoins en ressources humaines des administrations pour l’année 2012/2013. Plus concrètement, il s’agissait, pour chaque administration, de recenser les agents en activité et en attente d’intégration dans la Fonction publique.
Selon le mot de Raphaël Ngazouzet, ministre délégué en charge de la Fonction publique, la principale conclusion de ces travaux de longue haleine est que «les besoins en ressources humaines sont estimés au titre de l’année 2012, à environ 4806 postes de travail, répartis, pour la plupart, entre les Gestionnaires des ressources humaines (GRH), les juristes, les économistes, les métiers de la santé, les assistantes de direction, les informaticiens, les ingénieurs des secteurs industriels, etc.»
L’exposé final de Yolande Nyonda, secrétaire générale au ministère du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction Publique, a indiqué plus précisément que les 4086 postes de travail sus mentionnés se déclinent en 1366 postes pour la catégorie A1 ; 1892 postes pour la catégorie A2 ; 587 postes pour la catégorie B1 ; 946 postes pour la catégorie B2 et 15 postes pour la catégorie C1. En vue de se conformer au Plan stratégique du Gabon émergent (PSGE), le fromage statistique affecte 16,52% de ces postes à la «Réforme et Modernisation de l’Etat» ; 1,48% au «Cadre des affaires et appui au secteur privé» ; 9,45% au «Capital humain» ; 12,71% à l’«Infrastructure et Aménagement du territoire» ; 5,08% au «Gabon Vert» ; 4,87% au «Gabon Industriel», 3,41% au «Gabon des services» et 46,48% à la «Prospérité partagée».
Non sans fustiger les administrations qui continuent d’embaucher du personnel au mépris des normes en vigueur parce qu’elles disposent de fonds propres, Raphaël Ngazouzet qui clôturait officiellement ces travaux a rappelé que «la Conférence de planification et de programmation demeure désormais l’instance incontournable, unique, pour gérer toutes les questions relatives aux recrutements dans la fonction publique. A travers son mode de fonctionnement et son organisation, elle assure le même traitement à tous les dossiers, et garantit l’égalité des chances ainsi que l’égal accès de tous les Gabonais aux emplois publics.»
7 Commentaires
égalité d’accès, arrêtez de nous faire prendre des vessies pour des lanternes, ce ne sont que des phrases et des mots vides de sens, hier comme aujourd’hui la compétence reste secondaire voire inutile, seul compte toujours et encore en 1er, les liens de famille et les accointances.
C’est la fameuse émergence que vous avez défendu a cros et a cris ma chère. Vous avez, comme beaucoup fait semblant d’ignorer que celui parle d’emergence a toute sa vie pris l’escalier de service, qu’il a tout eu sans travailler, que son seul mérite est l’appartenance à une famille et le fait que son père ait corrompu les leaders de la droite française, qui se sont faits forts de renvoyer l’ascenceur en avalisant le coup de force perpétré avec l’aval des maîtresses de son papa….
Monsieur « Le fils de la Veuve », j’ai cru qu’Ali Bongo, l’homme privé, serait égal à Ali Bongo devenu président à la tête du Gabon.
Qu’il deviendrait notre Mikhaïl Gorbatchev comme cela a été le cas en Russie avec la perestroïka. vous CONNAISSEZ LA SUITE……
il y a parfois des paramètres qui peuvent rendre difficile la perception à d’une réalité
L’homme privé, dites vous ? Quels sont ses qualités ? Quelles sont ses réalisations ? Quels sont ses faits d’armes ? je vous rappelle que la seule et unique maison qu’il ait essayé de construire croupit dans l’herbe à côté de l’institut de gestion à Batterie IV… Je vous rappelle que ministre de lé Défense, il habitait le palais chez son père… Je vous rappelle qu’il est le dernier enfant à avoir quitté le domicile du père et que pour cema son père a dû lui offrir une maison, celle où vivait avant Aveno Davain, du temps où il était maire de Libreville… Je vous rappelle que tous ses titres académiques sont sujets à caution… je vous rappelle qu’on ne lui connaît pas un collaborateur de longue date, qu’il rompt toujours briutalement avec les siens comme Gervais Oniane en fait l’amère expérience…. Je vous rappelle que ses fréquentations prévisé sont plutôt des musiciens ( Frédéric Gassita, Jimmy Onfo, notamment ) et que ce n’est pas en passant ses journées à parler du dernier disque de Herbie Hancock ou Chic Corea qu’on se prépare à devenir président… Je vous rappelle qu’il n’a jamais été que ministre des affaires étrangères et de la Défense, deux postes où on ne fait aucun travail législatif, où on passe son temps à gérer des accords internationaux et surtout où on est dans le « domaine réservé » du président de la République… Qu’est ce qui vous a permis de la soutenir car, vous ses soutiens d’alors, avez une plus grande responsabilité que lui dans la misère du peuple gabonais car, si personne n’avait fait semblant de croire en lui, si ses meetings étaient vides, si personne n’y allait pour prendre l’argent qu’on y distribuait, le monde entier aurait perçu son impopularité et Sarkozy et sa bande (Guéant, Joyandet, Bourgi) aurait reculé….. Ne vous défaussez pas pas….
Papa laisse, Ali Bongo ne trompe que ceux qui veulent être trompés. Dans ma tendre enfance, la première fois que j’ai vu Ali Bongo c’était vers la fin des années 70, en compagnie d’un certain Blaise Essone, un gabonais qui était étudiant à l’UNG (future UOB) et qui parlait couramment anglais. Blaise Essone fut ensuite l’un des premiers Stewards d’Air Gabon avant de claquer la porte du monde des Bongo et d’Air Gabon et redevenir un Gabonais privé. Ceux qui connaissent Blaise Essone peuvent vous parler d’Ali Bongo. Seul les gens cupides sont près à se mentir à elles mêmes pour on ne sait quelle promesse.
Blaise Essone deviendra sur Africa N°1 Brother B. Depuis, je crois qu’il est malade. Ce monisuer souffre dans sa chair, dans l’indifférence de celui qui prétendit être son ami…
Le pauvre!
Je me souviens de lui à l’époque, j’étais enfant c’est vrai, comme de quelqu’un de calme. Je sais aussi qu’après la fin de sa relation avec les Bongo, on lui fit mille et un problème à Air Gabon et il dû partir pour des raisons de dignité.