Fin de cavale pour le meurtrier du Chinois d’Akebé
En cavale pour une durée très courte, le présumé meurtrier de l’homme d’affaires chinois, Jin Zhongwei, poignardé mortellement le 10 janvier 2012 à Libreville, vient d’être rattrapé par la Police judiciaire (PJ). Repris de justice, le gabonais Malam Garba, 22 ans, serait l’auteur de ce crapuleux acte qui relance la problématique de l’insécurité dans la capitale gabonaise.
La police judiciaire (PJ) gabonaise vient de mettre la main sur le présumé meurtrier de l’homme d’affaires chinois, Jin Zhongwei, poignardé mortellement le 10 janvier 2012 entre 5 heures et 6 heures du matin au quartier Akébé-Plaine de Libreville.
Selon la PJ, Malam Garba, 22 ans, gabonais d’origine haoussa, repris de justice, serait l’auteur de ce crime crapuleux. Lors de son interrogatoire, le jeune homme qui aurait fait la prison entre 2007 et 2008 pour viol avec violence, a reconnu les faits et déclaré : «je n’avais pas l’intention de le tuer. Je voulais juste lui arracher son argent. C’est à face à sa résistance que je lui ai donné un coup de couteau. C’est un accident».
Le 10 janvier, la victime qui se rendait à son magasin au quartier Akébé-Plaine, où il allait récupérer de la marchandise pour l’acheminer vers le marché Mont Bouet, ne s’était pas levé du bon pied. Attiré par la sacoche que portait Jin Zhongwei, Malam Garba lui a donné un violent coup de poignard en plein cœur, après une forte résistance de la part de la victime. Avant de rendre l’âme, l’homme d’affaire chinois aurait passé un coup de fil à son frère qui, à son arrivé sur les lieux, n’aurait trouvé qu’un corps gisant dans une mare de sang et dans un caniveau.
La mort de ce ressortissant chinois qui intervient quelques jours après le braquage de deux agents du régiment des parachutistes (bérets rouges), la veille du réveillon de fin d’année, remet au gout du jour la question de l’insécurité à Libreville à quelques jours du coup d’envoi de la 28é édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN-Orange 2012).
8 Commentaires
@ la Rédaction
Je comprend que vous cherchiez à attirer l’attention des lecteurs sur ce type de faits sociétaux. Malheureusement, vous ne maîtrisez pas toutes les catégories d’âge de vos lecteurs (il peut y en avoir de très jeunes). Alors permettez moi de vous suggérer d’éviter des images aussi violantes et peuvant heurter la sensibilité des lecteurs, comme celle qui illustre cet article.
Merci pour votre diligence.
… Puis-je faire remarquer qu’un enfant en âge de lire GabonReview doit avoir vu et entendu bien plus violent ou potentiellement choquant à la télévision, dans un manga ou sur un jeu de street fihgter. Je ne crois pas qu’en illustrant un acte odieux par brutal par une jolie fleur, on rende service aux adolescents. Pour ma part, je trouve cette image moins violent que la plupart des images de guerre visibles au journal de 20 heures.
Bien sûr ces concepts de « Protection de la jeunesse (ou des ados)contre des images violentes », vous laissent totalement indifférent. Comme nous sommes dans un pays d’indifférents, pourquoi nous battre à rendre les choses meilleures? Mourrons donc de notre belle mort, en fermant les yeux sur toutes ces atrocités que nous pouvons juguler par notre simple volonté. Mon cher ami, si donc vous êtes si désinvolte au sort de votre enfant, je comprend que vous ne le serai pour personne d’autre. Par la suite, je vous vois bien entrain de crier que les choses doivent changer. Les défaitistes sont souvent les plus exigeants envers autrui. Pitié!!!
Bien, je suppose que c’est une question de point de vue. 1- Je ne pense pas que GabonReview soit un site pour les enfants et si vous attachez une telle importance à ce que vos enfants regardent, il y a des logiciels de filtrage pour les sites que vous les autorisez à regarder. 2- La violence est là et refuser de la voir ne la fera pas disparaître. 3- Cette image est percutante, pas violente. La Une de l’Union quasiment chaque jour, visible à tous les coins de rues est autrement plus violente en général. Autant la décence et la déontologie nous invitent à ne pas diffuser de violence gratuite, autant illustrer un article qui parle d’une violence quotidienne, proche et inadmissible par une image en rapport me semble justifié.
ce genre d’espece doit etre hors de la societé’car lui aussi na pas le droit de vivre
Mon cher ami Science100Conscience, excusez moi mais je me demande si vous vivez bien sur terre pour ne pas comprendre que notre ami Luc Lemaire a parfaitement raison! J’ai comme l’impression que dans votre maison vous pronez pour le laisser aller. Avant de critiquer cette image de Gabonreview, pas facilement accessible aux communs des gabonais, que faites vous de toutes ces images imondes à la télé, qu’elles soient pornographiques ou d’actes de tuéries policières? Non franchement cher ami, prière vous ressaisir! Des programmes sont appropriés pour les enfants etb pour ma part, ce n’est pas n’importe quel enfant qui devait acceder à ce programme.Je vous rappelle qu’on est adulte à partie=r de 18 ans. Alors si vous laissez vos bambins de 10, 11 ou 12 ans regardez ce programme, c’est dommage!
le grand banditisme est l affaire de tous
Que cela cesse on a marre d’être tué pour un bien personnel.Gabon : Assassinat présumé de l’étudiante Lena Marcelle Mouketou : Le professeur suspecté en prison
– 31 janvier 2012Posted in: A la Une, Société
Libreville, 30 janvier 2012 (Infos Gabon) – L’affaire Lena Marcelle Mouketou, du nom de l’étudiante de 24 ans, retrouvée morte, le 17 décembre dernier, à la plage à Libreville, rapporte…
Libreville, 30 janvier 2012 (Infos Gabon) – L’affaire Lena Marcelle Mouketou, du nom de l’étudiante de 24 ans, retrouvée morte, le 17 décembre dernier, à la plage à Libreville, rapporte le quotidien « L’Union », vient de connaitre un nouveau rebondissement. L’enseignant de Psychologie, Jacques-Alain Bitsi, qui l’avait invitée dans un restaurant situé non loin du lieu de la découverte macabre, a été placé sous mandat de dépôt, la semaine dernière.
Cette procédure fait suite aux conclusions de l’autopsie pratiquée par le Dr Jean Ndzigué Mba, expert près la Cour d’Appel de Libreville, lesquelles ont mis en exergue l’assassinat de la jeune femme. Bien que les conclusions de l’autopsie ne rencontrent pas l’assentiment des enquêteurs – qui soutiennent plutôt la thèse d’une mort accidentelle – le juge en charge du dossier a donc placé l’enseignant Jacques-Alain Bitsi en détention préventive, en attendant les conclusions de l’information judiciaire ouverte contre lui par le Parquet de la République.
Le corps sectionné de l’étudiante de deuxième année de Psychologie à l’Université Omar Bongo de Libreville, a été retrouvé, quelques heures plus tard, gisant à la plage. Le professeur avait déclaré que l’étudiante avait été mortellement fauchée par un véhicule. Mais l’autopsie pratiquée sur le corps conclut à un assassinat.
La Police Judiciaire (PJ) et la Direction Générale de Recherches (DGR), chargées de l’enquête peinent toujours à trouver le supposé véhicule à l’origine du drame. Au moins trois personnes présentées comme des témoins oculaires de l’accident ont parlé d’une Toyota Avensis de couleur grise conduite par un sujet de race blanche. Mais l’automobile et son conducteur demeurent introuvables. Toute chose qui instille doute dans les esprits.