Programme Graine : les premiers bulldozers à Libreville
Le ministre de l’Economie a réceptionné, le 19 novembre courant, les quarante premiers bulldozers devant participer à la mise en œuvre de la Gabonaise des réalisations agricoles et des initiatives des nationaux engagés (Graine).
C’est au port d’Owendo que le ministre de l’Economie, du Développement durable, de la Promotion des investissements et de la Prospective, accompagné du chef de mission de l’Ambassade des Etats-Unis au Gabon, du coordonnateur général du programme Gabonaise des réalisations agricoles et des initiatives des nationaux engagés (Graine) et du Coordonnateur général de la Société de transformation agricole et de développement agricole (Sotrader) a réceptionné une quarantaine d’engins.
L’arrivée de ces machines marque le début de la matérialisation de l’accord de 140 millions de dollars (soit plus 84 milliards de francs) permettant au Gabon, via la Sotrader, de se doter de 475 bulldozers, qui joueront un rôle prépondérant dans la mise œuvre et le développement du programme Graine. «Toutes les machines que nous avons achetées vont servir à aménager, à développer, à appuyer la mise en œuvre du programme Graine. Voilà à quoi serviront ces machines qui pourront également servir pour d’autres projets. Mais l’objectif principal est de nous accompagner dans le programme Graine par le défrichage, l’aménagement des terrains sur lesquels les différentes coopératives vont développer leurs plantations», a expliqué Théophile Ogandaga.
Le programme Graine est déjà actif dans cinq provinces du pays, notamment dans le Woleu-Ntem, l’Ogooué-Ivindo, l’Ogooué-Lolo, la Ngounié et le Haut-Ogooué. Le rôle de ces engins sera donc capital pour l’accélération de la mise en place des parcelles en vue du développement des exploitations. D’autres machines arriveront toutes les six semaines jusqu’à ce que l’intégralité de la commande soit livrée.
L’objectif global est de mécaniser l’agriculture gabonaise en favorisant une mise à disposition des parcelles agricoles. Ce contrat permettant la livraison de ces engins devrait également permettre de former 25 personnes, en dehors de celles inscrites au centre de formation que le groupe industriel américain, fabriquant de machines, doit ouvrir dans la Zone industrielle à régime privilégié (Zerp) de Nkok. Une formation essentiellement axée sur l’assemblage et la réparation des équipements. Ce sont 200 emplois qui sont prévus pour ce projet.
5 Commentaires
C’est comme un Désastre annoncé. Un pays incapable de gérer des bus de transport urbain s’en va se doter de puissants engins sophistiqués, coûteux a l’achat comme en maintenance, exigeant des techniciens pas du niveau de mécaniciens auto qu’on ne forme même pas au préalable. Rappelez-vous les centaines de bus Rawiri pourrissant sur des aires. Avant peu, ces engins pourriront dans la brousse. On ne les verra pas car ils seront recouverts par le repoussage des espaces de foret qu’ils auront détruit. Des Graines d’Echec oui.
Les gabonais doivent savoir une chose: c’est pas la nationalité qui fait la valeur d’un individu, mais sa contribution pour le développement de la Nation. Le train de l’émergence continue et les jaloux vont maigrir.
D’accord avec vous. Sauf que les états sont assis sur leurs constituions et celées-ci doivent absolument être respectées. S’il n’y a rien à redire sur le respect de la notre, eh bien avançons, et non dans le mur.
J’espère que vous avez prévu de quoi entretenir vos engins, même une ambulance d’un hôpital général ne dure pas 5 ans dans ce pays qu’il se retrouve déjà sur cale, il suffisait de donner ce marché a une société structurée pour faire l’aménagement des terrains et le tour est joué mais vous avez trouvé mieux de vous endetter pour prendre des engins qui ont un entretien difficile et coûteux, dites, vous connaissez le prix de la pompe injection de ce genre d’engins? affaire a suivre.
On a les yeux que pour pleurer. Quel gâchis!!