Décès de Beranger Obame : Indignation dans l’opposition
L’Union nationale et l’Union du peuple gabonais (UPG-Loyaliste) ont vivement réagi au décès du jeune homme qui s’était transformé en torche humaine afin de protester contre les violences policières et le racket.
Par une déclaration rendue publique, le 8 novembre dernier, par son président, l’Union nationale est apparue choquée par le décès d’un autre compatriote pour la revendication de ses droits. «Depuis le 20 décembre 2014, le peuple gabonais et sa famille attendent toujours en vain la vérité sur les circonstances de la mort de Mboulou Beka, lâchement assassiné par la force publique», a rappelé Zacharie Myboto, comme pour bien montrer que le décès de Béranger Obame Ntoutoume est une mort de trop.
Soulignant que «la Constitution de la République gabonaise reconnaît et garantit les droits inviolables et imprescriptibles de l’homme, qui lient obligatoirement les pouvoir publics», le président de l’UN a précisé que «chaque citoyen a droit au libre développement de sa personnalité, dans le respect des droits d’autrui et de l’ordre public. Nul ne peut être humilié, maltraité, et y laisser sa vie». «Voici un jeune Gabonais qui, excédé par les agissements avilissants des services de l’État, n’a eu d’autre choix que d’exercer sur sa personne une violence jamais rencontrée dans l’histoire de notre pays et y a laissé sa vie. Il a choisi de s’asperger d’essence et de s’immoler. Et il en est mort», a analysé Zacharie Myboto, dénonçant les «traitements innommables, abjects et abominables» infligés aux commerçants de l’ancienne Gare routière. «L’Union nationale exprime son indignation devant ces drames et condamne avec fermeté la violation constante des droits fondamentaux des citoyens et la violence d’État dont sont victimes les Gabonaises et les Gabonais», a-t-il lancé. Se prononçant concrètement sur le cas du jeune Beranger Obame Ntoutoume, le président de l’Union nationale a exigé des «sanctions sévères» à l’endroit de «toutes les personnes qui se sont rendues directement coupables des exactions ou qui, de par leurs fonctions, sont responsables du décès de notre compatriote Beranger Obame Ntoutoume».
Un discours entendu, à quelque chose près, du côté de l’Union du peuple gabonais (UPG-Loyaliste). Le conseil du bureau exécutif de ce parti a «marqué sa profonde indignation à la suite de l’annonce du décès de notre compatriote, Béranger Obame Ntoutoume», estimant que ce jeune-homme a été «poussé à la mort à la fleur de l’âge, par exaspération des entraves administratives de toutes sortes, opposées aux opérateurs économiques exerçant la pratique du commerce au Gabon». Devant la gravité de cet évènement qui laisse croire que certains Gabonais n’ont plus que le sacrifice suprême comme alternative aux brimades dont ils sont victimes, le président de l’UPG a invité à prendre toutes les dispositions «afin que la nation toute entière, interpellée face à son devenir, puisse apporter une réponse à la mesure des périls devant lesquels elle est désormais exposée».
Pour rappel, après le ras-le-bol des commerçantes, amenées à se dénuder, le tour était revenu, le 1er novembre courant, à Béranger Obame Ntoutoume, 28 ans, étudiant en 3è année de sociologie, vendeur à l’ancienne Gare routière, de protester contre les exactions de la police. Il s’était transformé en torche humaine au commissariat central de Libreville pour réclamer sa marchandise saisie par les agents de la police nationale. Il a succombé à ses brûlures dans la nuit du 5 au 6 novembre courant, quatre jours après avoir protesté contre le racket et les violences policières.
0 Commentaires
Pouvez vous aller exprimer autrement votre indignation au Ministre Moubelet?
Mr Myboto, Lord Moukagni et les autres leaders de l’opposition , rendez vous au ministère de l’Intérieur et faites vous recevoir par Moubelet, s’il refuse, se sera pour l’opinion la preuve que toute son affliction à l’endroit de la famille du jeune Bérenger n’était que mensonges et pure comédie.
A lui de vous prouver le contraire…
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A Myboto et aux autres, je voudrais vous demander d’intervenir auprès de la famille meurtrie, je peux comprendre leur colère et leur douleur, mais de grâce, qu’elle retire le corps du petit, faut pas que cela devienne une habitude de laisser nos défunts aux mains démoniaques du pouvoir.
Nous savons tous de quoi le petit est mort, nous reconnaissons tous la responsabilité des hommes de Moubelet, que la famille enterre dignement leur fils, nous l’accompagnerons et dans la conscience de chacun de nous, nous garderons toujours à l’esprit que ce petit a été assassiné dans un COMMISSARIAT, ça ne sert à rien d’attendre la vérité de ces menteurs, il faut que la famille, les familles enterrent leurs enfants, qu’elles ne donnent pas l’occasion à ces suppôts du diable de profaner leur corps.
Personnellement, je ne donnerai jamais la possibilité au pouvoir de manipuler le corps ou les restes de mon enfant, si Mboulou Beka avait été mon fils, il serait enterré depuis longtemps, ça ne sert à rien de laisser ces dépouilles à la portée de ces fétichistes qui ne respectent ni la loi ni DIEU.
Accompagnons les morts, qu’ils reposent en paix, la malédiction rattrapera les coupables, tôt ou tard, Dieu s’occupera de ces gens, ce n’est que partie remise, une telle abomination ne peut rester impunie.
Messieurs les leaders de l’opposition, pensez à vos enfants, vous ne ferez jamais ce que ces familles ont décidé de faire , alors ramenez les à la raison, nous savons que le pouvoir a tué , assassiné Mboulou Beka et Ntoutoume Obame , que les parents récupèrent les corps des enfants, les enterrent pour qu’ils puissent reposer enfin en PAIX.
Je leur demande pardon si par mes paroles j’ai pu les offenser.
Et le PDG dans tout ça ne dit rien???
Oui messieurs du bureau central, ya pas de rançon cette fois-ci ?
Mr Jean jacques ton orthographe et ton langage démontre ta bête-té.
jusqu’à preuve du contraire je dirai que tu n’a meme pas dépassé la classe de CM1. donc ton niveau est tellement nul que tu ne doit meme pas être autorisé à parler ici.
second point: notre a opposition a rater ici l’occasion de démontrer qu’ils ne se battent pas pour leur propre ventre mais pour le peuple gabonais car avant de faire des grands discours ou de visiter les populations dans l’arrière pays, on doit démontrer qu’on est la pour protéger le peuple, l’aider et l’accompagner dans ses problèmes avec les gouvernants.et ce peuple c’est aussi « Bérenger Obame Ntoutoume ». nous voyons en France les partis politiques accompagnent toujours les activités des populations contre le pouvoir en place.
le gouvernement comme l’a dit manganga moussavou, est un gouvernement de bandits ou la loi du Far-west est appliquée. une police qui fonctionne en dehors de limites fixées par le droit. qui a dit a la police qu’elle avait le droit de confisquer le bien d’autrui? vraiment une république bananière.
Pour ma part je pense que la justice ou du moins ceux qui l’incarne sont indirectement responsable du décès de ce jeune compatriote, qui j’en suis sûr, voulait encore vivre, mais qui a perdu cette raison de vivre grâce au concours de nos force du désordre. J’indexe ici les juges, agents assermentés et autres simplement parce que, s’ils faisaient normalement leur boulot c-à-dire défendre les faibles ce compatriote ne se serait pas donner la mort. Il se serait dit » je saisi le tribunal face à un tel abus ». Mais parce qu’il a réalisé qu’il n y a pas de véritable justice dans notre pays qu’il a préféré le suicide. Il est vraie que cela plait à BILIE BY NZE, ALI et à tout ces leaders du pouvoir qui aiment voir le sang coulé.