A l’issue de ses deux jours dans la province de la Ngounié pour le lancement du projet Graine, Ali Bongo Ondimba, échangeant avec la presse a déclaré que «Quand nous sommes venus au monde, nous n’étions pas étiquetés».

Ali Bongo Ondimba plante une noix de palme dans la pépinière de Ferra. © Gabonreview

Ali Bongo Ondimba plante une noix de palme dans la pépinière de Ferra. © Gabonreview


 
Ali Bongo Ondimba face à la presse ; le président en compagnie de Paul Mba Abessole ; celui-ci plantant une noix de palme dans la pépinière de Ferra ; et  les banderoles de la circonstance. © Gabonreview

Ali Bongo Ondimba face à la presse ; le président en compagnie de Paul Mba Abessole ; celui-ci plantant une noix de palme dans la pépinière de Ferra ; et les banderoles de la circonstance. © Gabonreview


Quelles sont les stratégies mises sur pied pour écouler les produits issues de ces plantations lorsqu’elles seront à maturité ?
Ali Bongo Ondimba : Si vous regardez bien et consultez ce projet «Graine», vous vous rendrez compte qu’il s’agit d’un projet complet. Il englobe aussi bien les phases de sélection des compatriotes qui participent à ce programme, les phases de démarrage, d’accompagnement jusqu’aux phases de l’écoulement. Il est évident que cet écoulement pourra mieux se dérouler en fonction du développement du réseau routier que nous sommes en train de faire avancer. C’est un projet qui est complet, qui va, du geste que nous, le ministre d’Etat (Mathieu Nziengui) et moi-même, avons fait en plantant une graine jusqu’à la récolte et l’acheminement sur les marchés. Tout ceci est déjà inscrit dans le projet Graine.
Monsieur le président cette visite a une particularité : la présence, autour de vous, des leaders des partis politiques de la Majorité. Nous savons que le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture est un membre de l’opposition. Au regard de l’attelage qui vous accompagne, avez-vous un message à lancer ?
La terre nous a vu tous naître et quand nous sommes venus au monde, nous n’étions pas étiquetés. C’est plus tard que nous avons choisi. Mais la terre, elle, nous rassemble. C’est celle qui nous a vus naître et c’est vers elle que nous retournons. Donc, le message est très simple. Graine est pour tout le monde, c’est pour tous les Gabonais. D’où qu’il soit, quelle que soit leur origine, leur profession, leur parti politique, nous ne nous en préoccupons pas. Nous ne développons pas Graine seulement dans les zones qui nous seraient favorables. Nous ne préoccupons pas de cela. C’est d’ailleurs dans ce sens que le ministre d’Etat nous a rejoints. Parce qu’il partage cette philosophie du développement de l’agriculture pour tous et surtout, l’indépendance alimentaire c’est pour notre pays. Ça concerne tous les Gabonaises et tous les Gabonais. Voilà le sens. Les personnalités qui sont venues ont tenue à montrer qu’elles aussi ont beaucoup d’espoir comme tous les Gabonais à un projet qui doit être un élément rassembleur.
Le projet Graine a été lancé en escomptant 20.000 personnes au labeur sur 5 ans. Mais aujourd’hui, au vu de l’engouement, le nombre de personnes enregistré a déjà atteint plus de la moitié. Que va-t-on faire du trop-plein, de ceux qui veulent aussi y participer, mais qui se sont pris en retard ?
Ecoutez ! Nous préférons, et le ministre d’Etat serait d’accord avec moi, avoir ce genre de problèmes, d’avoir plus d’engouement que pas assez. Donc, c’est à nous de réfléchir en considérant que la phase qui est lancée est une première étape. Nous sommes ainsi à la phase une. Bon, que l’on finisse avec cette phase et les services du ministre avec nos partenaires, vont réfléchir sur la phase deux.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. jean - jacques dit :

    M.le president je voudrais que vous vous representer en 2016 , je veux demande aux gabaonas de tous bords de lui accorder encore 2 eme mandat, le pays a des deifficultes certe dans certains domaines ,mais votre vision de changer le pays , vous merité un 2 mandat .

    • Grimba dit :

      Pas sûr que le Président comprenne votre message, il y a trop de fautes, même GABONAIS vous ne savez pas l’écrire. Quel est votre intérêt d’étaler ainsi quotidiennement votre indigence et votre détresse intellectuelle? Est ce un appel au secours? Mais pourquoi vous ne vous contentez pas de commenter l’actu dans un bar?
      Vous ne savez ni lire ni écrire, et vous n’avez pas la sagesse de la vie qui conseille de se taire quand on ne sait pas que va t-on faire de vous?
      “L’Homme est le seul animal suffisamment intelligent pour être totalement idiot.”Burdet

  2. jean jacques dit :

    Quand je vois un grand leader comme MBA Abessolo vos cotés je me dis voila les vrais hommes politiques, qui sont la juste pourt l´´ínteret general.BRABO BRAVO ET BRAVO MONSIEUR LE PRESIDENT.Et aujourd´hui PMA a compris quón peut contribuer sans etre president ou ministre.
    M.le president il faudrait penser a ouvrir une Ambassade en Malasie par ce que cette cooperation prend deja des proportions des grandes importances.

  3. murucocu dit :

    Mais on a pas vu Maganga a l’aéroport

  4. mouissi ngoumbou dit :

    fadaise, cher ami. ce type d’opération beaucoup de pays n’ayant pas de terre les organisent en Afrique avec les conséquences que cela entraîne.La politique ce n’est pas le spectacle, c’est la rigueur d’analyse, mais votre légèreté est affligeante.
    A propos du programme GRAINE, le Gabon en a connu déjà d’autres avec des résultats voisins de zéro. L »entrepreneuriat ne se décrète pas, ça se vit donc il faut avoir la volonté entreprendre pour réussir mais si on vous apporte tout sur un plateau, il sera difficile que vous alliez jusqu’au bout. Une vraie politique agricole ne doit pas se mener à la hussarde, elle doit commencer par la création des centres de formation agricoles dans chaque province avant de lancer le projet. La Malaisie n’est pas le Gabon et former les gens dans les plantations malaisiennes c’est bien pour la com’ mais pas du tout réaliste. Pour réduire notre dépendance alimentaire, il faut plus que GRAINE, il faut une vraie volonté de faire revivre nos villages, pas celle de faire du Gabon une grande plantation de palmiers à huile et d’hévéa même si c’est pour se faire de l’argent.

  5. Syd dit :

    Mouffffffffffffff, c’est grainé qu’on mange. Ou sont les écoles, ou tu penses que le nouveau travail des gabonais, c’est planteur. Tu As raté ton mandat, c’est pas graine qui va te sauver

    • africanostra dit :

      Pauvre de toi mon cher Syd! Certes ils faut construire des hopitaux, des ecoles et donner du travail car c est la base pour un développement du pays. Mais ce n est pas l argent que tu vas gagner en travaillant dans un bureau que tu vas manger. Tu manger as plutôt des tarots, du manioc, de l’oseille, etc. que tu vas acheter avec cet argent.
      Et pour que tu puisses acheter toutes ces denrees, il faut bien qu’elles soient cultivees.
      L’initiative graine est la pour non seulement diminuer notre dépendance avec l extérieur mais également pour permettre que nous puissions manger local.
      le projet graine va permettre que certaines personnes qui n’ont pas la même chance que toi de travailler dans un bureau puissent gagner de l argent et enfin subvenir aux besoins de leurs familles.

  6. matho dit :

    « Etiqueté »…Un souvenir?

  7. l'ombre qui marche dit :

    C’est quoi ça? Ah qu’il est fort le BON DIEU quand toi le biafrais tu es venu au monde c’est comme tout le monde mais lorsque tu arrives au Gabon dans Transgabon tu avais et tu n’étais qu’un numéro donc tu étais étiqueté un souvenir qui vient du tréfonds de la mémoire mon cher matho

  8. JEAN - JACQUES dit :

    voila tjrs les faux gens de la fausse opposition de ventre qui peuvent oser dire que l’agriculture n’est pas importante pour le pays . D’apres vous des tels actes que le president pose il a raté son mandat, je dirais que l’opposition politiquement est enterree. un groupe des vieilliards qui souffrent avec le chomage, ils vont recolter ce qu’ils ont sem’e dans ce pays.

    • maureen dit :

      Ah bon? les vieillards qui souffrent avec le chômage , vont récolter ce qu’ils ont semé dans ce pays?
      Et ceux qui ont mis en place Delta Synergie, ceux qui ont acheté des hôtels avec l’argent du contribuable, ceux qui ont acheté la chaine EDAN, ceux qui ont dévalisé des banques, des vieillards qui avouent avoir volé et investi au Gabon, etc….ils vont récolter quoi J-Jacques?
      il te manque le discernement, sinon tu ne t’en prendrais pas à ces vieillards qui n’ont fait que suivre l’exemple des Bongo et du clan, après tout le plus gros voleur du Gabon ça bien été Bongo non? tu as vu l’héritage qu’il laisse à sa progéniture? il y a une procédure en cours sur les BMA et à ma grande surprise seule la famille Bongo est concernée, ça t’en bouche un coin non?

  9. imagine56 dit :

    J’ai relu deux fois cet article et surtout les réponses du Président et je ne comprends toujours pas le message qu’il veut véhiculer lorsqu’il dit lorsque nous venons au monde, nous ne sommes pas étiquetés »
    SVP, quelqu’un peut -il me dire ce que le président veut dire?
    en effet pour ma part, je comprends qu’il invite tout le monde gabonais comme étrangers à s’approprier nos terres, nos forêts.
    Maintenant, je peux me tromper, aussi je demande que quelqu’un puisse objectivement m’expliquer la pensée d’Ali.
    Ceci dit, dans mon village , nous nous sommes opposés au projet Graine, mes parents pensent que ce projet les empêchera de continuer à vivre de chasse et de cueillette (oui au XXIème siècle nous vivons encore au Gabon de chasse et de cueillette, pas la peine d’écarter les yeux)
    Concrètement, Graine prend des hectares et des hectares
    de terre que reste-il à nos parents restés au village comme terre
    cultivable?

    • perplexe dit :

      des hectares et des hectares que les grands types vont s’approprier si ce projet ne va pas a son apogée , nos parents dans les villages se voient arracher leurs terres pour le projet ,leurs terres ancestrales remis aux associations pour le projet. a l’avenir ces terres reviendront a qui ???????????????????? wait and see.
      je crains que ce projet deviennent un éléphant blanc comme beaucoup de projets qui ne sont pas allés a leur terme faute de financement.

  10. IPANDY dit :

    Je pense que qu’Ali vient de répondre, en parti, sur la question que se pose des nombreux gabonais au sujet de ses origines. En effet, il est arrivé au Gabon avec une étiquette au cou comme une marchandise. Les gabonais le savent aujourd’hui et paul Ngoulakia va bientôt l’exposé. Il le sait et préfère déjà faire des aveux. Il demande là au gabonais de le voir comme un humain, un africain, quelqu’un qui a grandit avec eux donc qui partage depuis des décennies la même terre qu’eux. J’avoue que tout cela fait pitié à entendre. Les gabonais ne voulaient pas le frustré, mais simplement qu’il se met à sa place de gabonais d’adoption.

  11. YOVE dit :

    Je m’oppose au projet Graine, parce que j’y vois la main spoliatrice de Bongo-Accrombessi, via Olam, l’instrument par lequel les Gabonais risquent de se voir déposséder de leurs terres.
    Imagine56, tu as vu juste.

  12. africanostra dit :

    Oooohhhhhhh! Quelle bassesse de notre part! Pourquoi devons nous toujours interpréter les paroles des uns et des autres a notre convenance?
    Ici on parle du Gabon et des Gabonais. Qu’ il soient du Nord du Sud de l est ou de l Ouest, nous devons nous sentir chez nous partout dans le pays.
    Le projet graine doit être un projet rassembleur qui permettra au Gabon d être auto suffisant alimentaire.
    Imagine56,
    Tes parents veulent continuer à vivre de chasse et cueillette, libre a eux. Mais ce n est pas le cas de tout le monde. Il y a certains qui veulent tenter leur chance dans ce projet. Laissons l avenir nous dire si le projet graine sera a la hauteur des attentes de ceux qui s y sont lancés.

  13. OLAME dit :

    A jean Jacques et Africanostra, quelle est la moyenne d’âge des acteurs de GRAINE dans les provinces? Ceux qui plantent.

  14. YOVE dit :

    La SOTRADER, la structure censée relever du partenariat public-privé, à laquelle incombe la charge de commercialiser les produits GRAINE, est en fait la propriété du tandem Ali-Accrombessi. Ils ont tout le loisir de faire prospérer ou péricliter les coopératives qu’ils veulent, quand ils le veulent, au gré de leurs intérêts, en lien avec la boulimie en terres arables manifestée par OLAM, leur inspirateur dans cette basse besogne.
    Il est en effet surprenant que les productions de rente réellement encouragées par GRAINE soient exclusivement celles relevant des métiers d’Olam, à savoir le palmier à huile et l’hévéa. Qui prétendrait que la production du caoutchouc procède, à quelque niveau que ce soit, de la sécurité alimentaire que notre pays appelle de ses voeux?
    Pourquoi ne pas laisser à ceux qui s’engagent dans ce projet la liberté de planter ce qu’ils estiment le mieux convenir à leurs projets et mieux convenir à la qualité du sol? Car ce ne sont pas toutes les terres qui conviennent à toutes les cultures.
    Et pourquoi exclure l’élevage du projet GRAINE? Il y a pourtant, là-dedans, des opportunités immenses en termes de développement agroalimentaire! Mais cela n’intéresse guère le conglomérat Olam-Bongo-Accrombessi. Eux-mêmes savent pourquoi…
    Qu’Africanostra ou le Rapporteur du Palais soient emballés par de tels miroirs aux alouettes, libre à eux. Mais qu’ils n’aillent pas suggérer que ceux qui n’y croient pas ne sont que des demeurés et des antipatriotes.

  15. yovèyovè dit :

    yovèyovè
    si ali compte déjà sur mboumba nziengui c’est qu’il n’a plus d’espoir, il est tombé plus bas que terre. Compter sur mboumbenziengui alors là, demandez aux étudiants de l’UOB ? demandez aux véritables militants de l’upg s’il est capable………. je ne fais que passé

    • YOVE dit :

      A yovéyové.
      C’est la première fois que je vous lis. Je ne sais pas si vous êtes un familier du site où je vous découvre présentement, ou s’il y a des internautes vous connaissant sous cette appellation. Cependant, compte tenu de ce que je considère être l’antériorité de la présence de YOVE sur GR, je vous prie de ne pas vous offusquer la requête que je formule ici. Pourriez-vous, s’il vous plait, vous choisir un autre pseudonyme sur ce site? Cela permettrait d’éviter des confusions qui pourraient, qui sait?, s’avérer préjudiciables, non seulement pour votre humble serviteur mais aussi pour vous-même, Madame ou Monsieur.
      Merci infiniment.

  16. Boris MBA dit :

    Bonjour à tous. Félicitations au Président pour ce programme, qui je l’espère sortira notre pays de la dépendance alimentaire. Il est beaucoup plus aiser de parler, mais bien plus difficile d’agir !
    Et il serait judicieux, même derrière son clavier, de faire preuve de courtoisie et de politesse. Si j’ai bonne mémoire, le terroir gabonais est recouvert à plus de 80 pourcents de la forêt, ya donc suffisamment de place cultivable. Nos parents pourront toujours vivre de pèche et de cueillette, au sujet de l’inquiétude de ceux qui ont rejetté ce projet dans leur village.
    Je crois en un Gabon fort et prospère, oû ses enfants sont en pleine forme parcequ’il mangent convenablement. Je pense humblement que le programme GRAINE est une solution.
    Merci. Bonne continuation à tous !

  17. femme noir dit :

    «Quand nous sommes venus au monde, nous n’étions pas étiquetés», souvenirs souvenirs?….Yovééééééééééééé. Moi aussi je ne fais que passer.Qui vivra verra.

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