En séjour d’une semaine à Libreville, cet urologue renommé a consulté pas moins de 165 malades, procédant à 29 interventions chirurgicales.

Le Pr. Michel Mboussou accompagnant le petit Francis Mbini auprès du Dr. Benizri. © Gabonreview/Joël Tatou

Le Pr. Michel Mboussou accompagnant le petit Francis Mbini auprès du Dr. Benizri. © Gabonreview/Joël Tatou

 

A l’initiative de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), Eric Jacob Benizri a séjourné, du 11 au 17 octobre dernier, à Libreville. Partout où il est intervenu, les patients ont accouru afin de bénéficier de son savoir-faire. Pour la majorité des personnes rencontrées, l’arrivée de ce spécialiste en urologie était une aubaine. Au total, 165 personnes ont pu être consultées. Vingt-neuf sont passées au bloc opératoire, 111 étaient de nouveaux patients tandis que 54 venaient pour des rendez-vous.

Le Dr. Benizri et ses collègues gabonais en pleine opération d’un patient. © Gabonreview/Joël Tatou

Le Dr. Benizri et ses collègues gabonais en pleine opération d’un patient. © Gabonreview/Joël Tatou

Eric Jacob Benizri s’est occupé de patients atteints de diverses maladies de l’appareil urinaire. Le cas le plus explicite a été celui de cet enfant de 11 ans qui portait régulièrement des couches pour éviter de faire pipi à tout bout de champ. Son cas est la conséquence d’une erreur médicale. «Ce jeune est arrivé de Port-Gentil ce matin pour rencontrer le Dr. Benizri. Il vit dans un orphelinat et il est pris en charge à 100% par le CNAMGS», avait déclaré le directeur général de la CNAMGS. «Il a été causé par une opération chirurgicale lourde, il y a quelque temps. Elle a provoqué un rétrécissement local de l’urètre», avait précisé le chirurgien, ajoutant : «Il a dû avoir une sonde placée dans le canal de l’urètre, et en se cicatrisant, ce dernier s’est rétréci sur la partie discale».

Au vu de la mobilisation, signe d’une demande, Eric Jacob Benizri est de nouveau annoncé pour novembre prochain.

 

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Sandrine dit :

    Bravo cela était important .

  2. mourou tabe dit :

    il n’y a pas urologues au Gabon, alors on fait venir quelqu’un pour une semaine pour suivre des patients tout au long de leur traitement. Bravo Mboutsou

Poster un commentaire