Tentative avortée d’OPA sur l’Union nationale : Changer de stratégie
Pour les proches de Jean Ping, la situation est telle désormais au sein de l’opposition qu’il n’est d’autre solution pour rétablir la confiance et permettre au Front de désigner un candidat unique que de changer de stratégie.
Inattendu retour de bâton… Depuis bientôt deux ans, certains militants et cadres de l’Union nationale (UN) n’ont eu de cesse de dénoncer l’atonie, l’attentisme voire l’immobilisme de la direction de leur parti. Si ces récriminations peuvent s’entendre et se soutenir, cette croisade contre «la politique des bureaux climatisés et salons feutrés» n’a pas favorisé la réflexion et la mise en place d’une stratégie rondement conçue. Et pourtant, cet exercice paraît dans les cordes de nombreux d’entre eux. Universitaires de haut vol, professionnels connus et reconnus, activistes renommés, leur réputation les précède dans bien des cas. Il leur fallait analyser la participation des forces sociales à la vie politique, identifier les problèmes auxquels est confrontée l’opposition, définir les objectifs à court, moyen et long termes, choisir les alternatives et modalités d’action et développer un plan clair et cohérent. Au-delà, il leur fallait construire une offre politique.
Manifestement, cette étape conceptuelle a été passée par pertes et profits. Dans une ambiance infernale, où l’on a du mal à distinguer le vrai du faux, l’intox de l’info, ils se retrouvent, depuis quelques temps, condamnés, au choix, au silence ou au vacarme. Et les dernières révélations de notre confrère Misamu ne sont pas faites pour les rassurer quant à leur action en faveur de l’unité de l’opposition ou à l’efficacité de leur tactique : ils auraient tenu, le 28 du mois dernier, une réunion au domicile de Jean Ping afin de concevoir une stratégie de déstabilisation de l’Union nationale moyennant la coquette somme de 300 millions de francs… Tout un projet politique…
Pantalonnade
Visiblement tout ceci a très peu été conceptualisé. Les soutiens de Jean Ping ont omis d’identifier l’ensemble des acteurs et institutions impliqués, directement ou indirectement, dans la vie politique. Ils n’en ont pas clarifié les intérêts, attentes, résistances, craintes et contributions. Au lieu de tenir compte de l’histoire particulière de l’Union nationale, marquée par la dissolution, la réhabilitation et la maladie puis le décès de son secrétaire exécutif, André Mba Obame, ils ont voulu faire comme si de rien n’était, comme si ce parti n’avait pas traversé une série d’épreuves singulières. Là où il fallait faire preuve de froideur et de sincérité dans l’analyse, ils ont privilégié l’émotion, ramenant la lutte politique à une querelle de personnes ou une bataille d’égos. Ayant érigé l’occupation du terrain en acte de bravoure suprême, ils ont oublié de construire un projet politique. Au final, leurs options ne s’avèrent ni juridiquement viables, ni sociologiquement compatibles ni politiquement acceptables.
N’en déplaise aux tenants de la méthode Coué, aux adeptes de la politique de l’autruche, aux partisans de l’autocélébration et autres amateurs de piloris, leur tournée dans l’arrière-pays a été parasitée par la question de leur rapport à l’Union nationale et particulièrement à la mémoire de son regretté secrétaire exécutif. A trop entretenir le flou sur leur positionnement, ils sont restés dans le clair-obscur. A trop avoir le cul entre deux chaises, ils ne peuvent promouvoir leur champion sans risquer un procès en apostasie. Chacun en voit désormais le résultat : une conspiration, une tentative d’OPA (offre publique d’achat) rapidement éventée et muée en pantalonnade. Est-ce bien là une manière de contribuer au raffermissement des liens au sein de l’opposition ? Est-ce une façon de cultiver la confiance, si essentielle en pareille période ? Est-ce le meilleur moyen de s’assurer de la désignation de leur champion comme candidat unique du Front de l’opposition pour l’alternance ? Tous les doutes sont permis…
Dans une circonstance similaire, Anaclé Bissiélo, Fabien Méré et leurs amis du Parti radical des républicains indépendants (Pari), avaient, dans le passé, fait le choix de quitter le Parti gabonais du progrès (PGP) et son leader, Pierre-Louis Agondjo Okawé, pour rallier la Convention des forces du changement, alors financée et cornaquée par Jean-Pierre Lemboumba-Lepandou. La suite, chacun la connaît : le Pari mourut de sa belle mort et Jean-Pierre Lemboumba-Lepandou explosa en vol pour réapparaître quelques années plus tard aux côtés d’Omar Bongo Ondimba comme coordinateur général des Affaires présidentielles. Plus proche dans le temps, Richard Moulomba-Mombo fit le choix de demeurer fidèle à son parti, l’Union du peuple gabonais (UPG), et son leader, Pierre Mamboundou, jusqu’au terme de la dernière présidentielle, avant de prendre son envol. Les soutiens de Jean Ping pouvaient-ils se résoudre à l’une ou l’autre de ces options ? Eu égard à l’emphase avec laquelle ils se réclament d’André Mba Obame, ces hypothèses tombent d’elles-mêmes. N’empêche, ils avaient toujours la possibilité de choisir une voie originale, de tracer leur route. Pour cela, il leur fallait prendre le temps de la réflexion et accepter de faire un peu de «politique des bureaux climatisés et salons feutrés»
Evidences
Trop sûr d’eux, enivrés par les you-you entendus çà et là, ils ont fini par enfermer Jean Ping dans une stratégie à peine élaborée, négligeant les précautions élémentaires. Tels les chantres de Jean-Pierre Lemboumba-Lepandou naguère, ils ont mis en avant le portefeuille et le carnet d’adresses de leur champion, oubliant ostensiblement de nouer des alliances, construire une mécanique et formuler un authentique projet politique. Au-delà, ils ont revêtu l’ancien président de la commission de l’Union africaine du statut de candidat unique sans égards pour les autres constituants du Front de l’opposition pour l’alternance. N’empêche, la récente tournée de Jean Ping dans l’arrière-pays leur a rappelé certaines évidences : pour le peuple de l’opposition, l’Union nationale est devenue une marque, un label, une garantie de la poursuite de l’œuvre d’André Mba Obame. Comment, dès lors, s’inscrire dans la continuité de ce dernier sans être membre de l’Union nationale ? Voilà le défi qui se pose désormais à eux. La prise de conscience de cette réalité est-elle au fondement du vaudeville mis au jour par Misamu ? Cela semble évident. Mais, tout ceci contribue à ruiner les efforts de rassemblement entrepris jusque-là.
Pour ne pas définitivement compromettre l’objectif d’une candidature unique et laisser au Front de l’opposition pour l’alternance une chance de survie, une seule issue s’offre désormais à Jean Ping : changer de stratégie et construire une mouvance politique propre, sans chercher à marcher sur les platebandes de quiconque. Mais pour cela, ses soutiens doivent prendre le temps de réfléchir au mécanisme de formulation d’un projet et de construction d’une dynamique politique. Comme quoi, la politique se fait aussi dans les bureaux…
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Roxanne il faut rétablir les faits et la réalité tu t’appuie sur les écrits du journal missamu qui n’a aucune preuve.les souverainistes vont chercher Ping avant la réhabilitation de l’UN et la mort de AMO je trouve ton analyse orienté mais c’est raté.laissez Ping tranquille faites pour vous et on vous jugera
J’ai moi aussi des doutes sur Mr Ping. Cependant, je remarque depuis quelques temps une charge récurrente contre lui dans les analyses de ma bien aimée Roxanne, sentant presque le rejet viscéral. Cet article, à la suite de plusieurs autres, me fait penser à un service commandé pour une tentative d’isolement de Jean-Ping. Mais pourquoi donc ? Au moment où les gabonais semblent vouloir accorder leur attention à ce monsieur ? Je peux me tromper, mais mon esprit critique en fait toujours des siennes.
Gabôreview est le meilleur site de l’information plébiscité par la majorité des gabonais. Avec vos analyses de haut vol, vous maintenez la fierté de vos compatriotes et donc la confiance. On peut facilement se dire » si gabonreview analyse cela et le voit dans ce sens, alors oui, c’est vrai car ils sont intègres et impartiaux, lucides ». Alors, nous comptons sur vous pour ne pas nous orienter vers de faux chemins au fur et à mesure que 2016 approche. Restez vous mêmes et ne vous laissez influencer par personnes. Je crois que les gabonais qui vous suivent et qui vous aiment sont prêts à acheter des actions GBR afin que vous restiez un journal indépendant, si déjà vous l’êtes, ce que je crois. Donc pas de censure hein ? On vous aime et qui aime bien châtie bien.
Bien fraternellement.
Ping a gauche Ping a droite nous on regarde TV+ la vérité saute devant nous.moi je ne suis pas pro Ping mais j’apprécie le travail de terrain qu’il fait c’est une bonne chose.vous voulez quoi a la fin. Roxanne montrez nous la voie à suivre
Chers vieilliards, laissez la politique svp, vous fatiquer les gens, jacky vient de vomir ses betises, en parlant de creer son propre parti. le Gabon les choses marcheront quand tous ses VIEILLIARDS, laisserons la politique ce sont eux qui ont le malheur du pays.
Quand on est vieux on devient gourmand et mechant.
MURUCOCU, la voie à suivre c’est combattre tous ses vieilliards qui ont pillés le pays, touys ceux qui ont 65 ans doivent se mettre à l’ecart. ils n’ont plus d’idées. les choses ont changées.
Roxanne , des qu’il s’agit de PING, tu sembles perdre toute objectivité ….
PING est sur le terrain , Europe, Afrique , Amériques, Gabon profond, laisse le travailler….
Il a fallu que PING commence pour voir OYÉ MBA et DIVUNGUI sortir des bureaux pour rencontrer les GABONAIS. …
De grâce Roxanne, ne te trompe pas d’adversaires ….
« L’occupation du terrain est érigée en acte de bravoure suprême et on oublie de construire un projet politique ». L’objectivité c’est de ne critiquer qu’Ali Bongo et d’ériger certains acteurs politiques en intouchables, sinon c’est le procès en sorcellerie…
@MINKO. Renseignez-vous, cette affaire a été évoquée lors de la dernière réunion du Front. Réponse de Ping : » ce n’est pas de ma faute si les gens viennent prendre l’argent chez moi »…. Voilà à quoi il réduit ses fameux soutiens…. Ce texte ne dit que la vérité….
Pardon jean jacques faut pas m’énerver quand on parle des vrais choses tu la boucle, je ne suis pas ton ami.
Ce qui sous-entend que les autres anciens barons ne me sont pas prêts à mettre la mains à la patte (Dieu seul sait combien il en ont), ne sont pas prêts à faire le terrain; ils sont sclérosés et le bouc_émissaire c’est Ping, qui sort les financements, qui fait le terrain. Prenez aussi le franc-parler de Ping comme une qualité
Ping n’est pas membre de l’UN. Quand il parle il fait référence au FRONT qu’il contribué à mettre en place. Mais concrètement, que valent réellement ces structures politiques qui sont sensées porter un projet politique basé une idéologie politique, soutenues par des militants adhérant et cotisant? Rien.
Les masses adhèrent à un homme, pas à un parti. La Communauté internationale adoube un homme et pas un parti. Jean Ping l’a compris et fait le nécessaire pour se présenter aux Gabonais et convaincre l’international. Quelles stratégie et mouvance politique propre doit-il lui conseiller? Celles de se laisser enfermer dans ce carcan d’immobilisme qu’est l’opposition institutionnelle? Ou celles de se débattre dans ce panier à crabes ou les uns et les autres n’ont de cesse que de s’enfoncer les uns les autres?
Roxane, vous n’êtes pas constructive en nous amenant vers des faux débats.
Je suis entierement d’accord avec vous Che Guevara.
Vous dites bien « tentative avortée »? OK. Nous attendons maintenant que l’UN fasse ses preuves et montre le chemin.
A tous les donneurs de leçons, je vous rappelle que Misamu existe depuis maintenant 24 ans et que ce journal, le plus vieux après l’Union, n’a jamais eu de procès, qu’il a une crédibilité établie… Ce journal fondé par l’abbé Ngwa Nguéma garde une certaine densité au fil des ans…
Moi, naturellement, je partage l’analyse de Roxanne, disons de GR, je vois les choses telles qu’elle les décrit.
Aux pro-Ping, votre intolérance devrait sérieusement inquiéter, à supposer que vous arriviez à la présidence, quel type de dictature nous promettez vous? Parce que à vous lire, sorti de Ping, point de salut, d’avenir pour ce pays.
Quand Roxanne (GR) critique L’émergence d’Ali et son MOGABO, vous êtes les premiers à la couvrir de lauriers et la mettre sur un piédestal, mais dès qu’elle pose les questions qui dérangent vous ne vous ne vous gênez pas pour lui dire qu’elle ne sait pas faire son travail, qu’elle raisonne comme les journalistes de Soleil, Douk Douk ou la Griffe.
Dites moi, partis comme vous l’êtes quelle est la différence entre vous et les inconditionnels d’Ali? Vous pensez que c’est ainsi que vous allez aider votre champion si on ne peut lui dire qu’il est en train de commettre des erreurs qu’il lui faut corriger? Si Ali est dans la m.. aujourd’hui, c’est justement parce que on l’a encenser à l’infini, où avez vous vu un politicien parfait, où? Même Mandela était critiqué par les sud Africains qui estimaient qu’il faisait un peu trop la part belle aux blancs.
Minko, (je ne veux pas citer les autres), les journalistes font leur boulot et parfaitement, surtout ceux de GR, ne nous imposez pas la pensée unique, nous sommes sortis de là depuis 1990 et d’ailleurs c’est le seul véritable acquis de la Conférence Nationale.
Le jeu démocratique, nous ne le maitrisons pas bien, à force de rabrouer les personnes qui osent critiquer Ping, vous finirez par le rendre antipathique et le moment venu, nous saurons vous le rappeler.
Il y en a même qui mettent en doute les révélations du journal MISSAMU, mais si ce même journal avait expliqué au public, que Ping a failli être victime d’un attentat, preuves à l’appui, par Mamfoumbi ou Ali, alors là, se serait autre chose, on ne remettrait pas en cause ces révélations.
Vos réactions quant aux critiques dont Ping est l’objet devraient sérieusement inquiéter, vous travaillez à faire de lui, une copie d’Ali et c’est gravissime mes amis.
Savez-vous que Mercredi de cette semaine, au siège de Glass, quatre dames:
Mmes Brigitte Obame Emane
Honorine Ngou
SYlvie Mbot
Mme Oyono ont rencontré les membres signataires du Front pour leur exprimer leur dépit quant à leurs comportements?
je peux vous assurer que les messieurs en ont pris pour leur grade et sont restés honteux, dubitatifs devant ses amazones .
Toujours au siège de glass, les membres du Front se sont parlés pour dire ce qu’ils avaient sur le cœur, on a appris ce que les uns reprochaient aux autres et parait-il c’était gênant, alors SVP, nul n’est parfait , si Ping était blanc comme neige, il aurait cloué la bouche à tout le monde, si Myboto était parfait il en aurait fait de même , alors vous qui aimez encenser Ping, un peu de retenue SVP et laissez les journalistes faire leur travail.
Bonjour ma soeur.
Juste te dire merci.
Il ne faut pas qu’une dictature en cache une autre.
Merci encore pour la sagesse de tes propos.
YOVE! c’est un appel, sur ce coup là, nous avons aussi besoin que tu interviennes.
A bientôt.
Merci au staff de GR pour cette mise au point.
Certains en avaient besoin et se sont ceux là même qui du fait de leur intolérance, leur parti pris à outrance ont conduit nos hommes politiques à cultiver le phénomène du culte de la personnalité, ces derniers allant jusqu’à se considérer pour des immortels, des intouchables.
Nous voulons un changement de mentalité radicale tant chez les fanatiques du pouvoir que ceux de l’opposition, le fanatisme ne mêne nulle part, les anciens bucherons en savent quelque chose.
P’tit frère comment vas tu?
J’aime pas le fanatisme tout simplement.
allez bisous
Bonjour Grande Soeur.
Juste te dire que je vais bien merci.
Jet m’absente un petit moment. Je reviens bientôt.
Portes toi bien et défends notre ligne Mengarïste c’est ce qu’il faut au Gabon.
Meminetame
Une grosse igname nommée VERITE, bien blanche et bien chaude, est tombée dans la rivière fangeuse nommée DISCOURS POLITIQUE. C’est du moins ce que l’on me dit.
Et je constate que la trompe fébrile d’un éléphant nommé « C’EST MOI QUI AI RAISON » est en train de remuer le lit de la rivière, sur des dizaines de mètres, à la recherche de la fameuse igname. Et ce rend celle-ci difficile à trouver.
Alors, que fait YOVE? Il attend que le courant emporte la boue remuée, que les eaux redeviennent sinon translucides, du moins plus claires. Alors YOVE se dit qu’il pourra aisément discerner la fameuse igname du milieu des substances qui la l’environnent tout en la maculant.
Car, vois-tu, mon frère, en politique, la VERITE ne peut être ni absolument blanche, ni absolument noire. Elle a souvent la couleur chaude de l’action. Cela n’est pas forcément vilain; mais peut-être seulement sibyllin, voire malin. N’est-ce, pas mon frère?
A plus!
Oui
Merci c’est rassurant. A un certain moment si d’aventures nous devons faire face au statu quo actuel. Le jeu des alliances devra se faire dans la sérénité pour notre jeune pays a la recherche de la démocratie.
Je m’absente pour 20 jours. Je reviens bientôt.
A+
Roxanne, je vous lis depuis tres longtemps, et malgré la pertinence de vos analyses, je trouve celle ci peu objective et surtout portée vers la « destruction » politique d’un homme qui a le mérité d’exister et de mener une campagne nationale auprés des populations du gabon profond et non de sa province d’origine.
Je ne suis nullement un Pro-Ping; mais comment concevez vous qu’a un an de la présidentielle; au sein des forces du changements, il y a deja au moins 4 candidatures déclarées en sachant que certains n’ont de force politique que leur province ou leur commune de naissance !!!
Le defunt AMO avait de son temps, tracé la voix de la reconnaisance nationale et internationale par des voyages tant dans le gabon profond, qu’à l’international, nous connaissons le résultat, la victoire lui a été volé !!!!
Pour parler d’OPA sur l’UN, dites nous quel parti dans ce pays a désigné un candidat à la candidature de l’opposition pour avoir un unique challenger face à ABO…aucun… alors que le temps et l’heure tournent…
Ou sont les projets politiques du Front, de l’UN pour amenener la population à faire des choix concrets? un parti seul ne fait pas gagner une election; il y a aussi l’image et la popularite et l’exposition mediatique qui favorisent le choix des electeurs… et à y regarder de plus pres..l’opposition gabonaise se cherche des raisons d’évoquer son futur echec en 2016.. et je trouve cela pathétique…car dans ce pays… il ne peut y avoir de candidature unique de l’opposition, vu que la mentalite nous ramène toujours à ne pas faire le sacrifice de « ses ambitions » et il est vrai…toujours le cote tribaliste qui prime au detriment de la nation… je le redis…pathétique opposition!
Roxane, vous auriez du pointer l’inéficacite des partis « forts » de l’opposition à proposer a 9 mois de la présidentielle des projets et non l’action d’un homme qui essaie d’exister et par la force des choses à féderer sur son nom toutes les forces du changements au dela des ethnies!!!
Le bulldozer Ping a bien réussi ses déplacements dans le Gabon profond, mais son discours manque de projet politique. La dessus, je suis en accord avec Roxane Bouenguidi qui est pour moi la meilleure journaliste politique du Gabon.
Les équipes de Ping doivent retourner au charbon pour piocher leurs dossiers. Si Ping veut prendre le pouvoir pour changer véritablement le destin de ce pays qui part à la dérive, il doit rassembler autours de lui et non diviser, comme il le fait avec sa puissance financière.
Roxanne encore une fois merci pour cette analyse pertinente. J’avais déjà lu Misamu qui m’a convaincu de la méchanceté de quelqu’un sur qui je plaçais l’espoir d’une vraie alternance au Gabon. Murococu cher frère c’est normal que tu protège ton champion mais il faut aussi voir la vérité en face, Ntoutoume Émane est sorti du PDG et a créé son parti, Jacques Adiahenot est sorti du PDG et a créé son mouvement DPA, pourquoi Ping n’en ferait pas autant au lieu de naviguer dans un clair obscur qui alimente la confusion dans l’opposition. En tous cas j’encourage Ping a faire ses tournées dans le pays parce que il a un gros déficit de positionnement et de visibilité, mais si cela devait se faire sur l’intégrité de l’UN ce serait alors sa propre mort politique qu’il créerait. Pour finir, si Ping n’est pas d’accord avec l’info de Misamu il a bien entendu un droit de réponse qu’il peut exercer et qui ne lui sera pas contesté. Si comme Minko dit qu’il a répondu lors de la réunion du Front que ce n’est pas de sa faute si les gens viennent prendre l’argent chez lui, donc c’est qu’il reconnaît implicitement qu’il finance la déstabilisation de l’UN et son plan de liquidation! A mon avis Ping est politiquement faible et mal structuré, il ne peut faire mieux qu’Ali.
Bonjour A tous,
Roxane, GabonReview félicitation et merci pour votre analyse au sujet de cet article. Ainsi va la démocratie n’en déplaise. Dommage que bon nombre de compatriotes ne comprennent pas que la presse dans son objectivité et sa neutralité, se doit d’éclairer les lecteurs sur tous les points qui appellent les interrogations et le débat. Certains partisans seront déçus, il faut qu’ils sachent que vous GR avez la difficile tâche du devoir de vérité sur toutes les personnalités politiques de notre pays ; et ce sera à chacun de nous de recevoir l’information, l’analyser et la comprendre. Mais nous devons nous garder de tirer à boulet rouge sur vous qui nous informez sans parti pris…ainsi va la démocratie.
Roxane et GR, continuez dans votre lancée, pour n’importe quel homme politique Gabonais, gardez votre liberté, nous vous suivrons et continuerons de vous soutenir dans la présentation de vos informations objectives. Mais lorsque besoin s’en fera sentir, nous vous dirons aussi que là, peut-être que vous y êtes allé un peu fort à tort.
Pour ce qui concerne cet article, les pros-Ping devraient voir en cela, une opportunité de redresser la barre, et recadrer leur leader, dont l’équipe et l’entourage sont entrains de ternir l’image. Il a apporté une façon de faire qui est logique quand on brigue le fauteuil présidentiel: aller en la rencontre du peuple. Mais il a aussi laissé les dérives s’installer, en insinuant à sa seule personne le modèle de changement véritable au Gabon.
Aujourd’hui tout dans son camp va dans tous les sens, le message est flou, la guerre des égos s’installe, la suspicion atteint son paroxysme, bref, rien qui donne envie d’accorder le bénéfice du doute. Les arguments faciles de l’argent, du CV, des relations… Vous savez, vous avez aujourd’hui beaucoup de gabonais qui font la fierté de leur pays, sans faire du bruit, avec un CV tout aussi éloquent ; aussi bien au Gabon, qu’à l’étranger. L’avantage, est qu’ils n’ont aucune compromission avec le pouvoir d’avant, ni avec celui d’après 2009 malgré les mea-culpa circonstanciels des uns et des autres.
J’aurai accusé Roxane de partialité, dans ce qui est repris ici, si durant cette tournée de Mr PING, rien de ce qui est évoqué n’était apparu. Comme d’habitude, cela nous paraissait insignifiant, nous avons fermé : les yeux, les oreilles, la bouche et nous avons même bouché le nez rien que ça.
Mes chers frères bloggeurs, sans vouloir être obséquieux avec les uns et méprisants envers les autres.
Asseyons-nous, réfléchissons sur ce qui est bien et bon pour le Gabon, en 2 mois on peut faire campagne et gagner l’élection présidentielle au Gabon. Tous les Gabonais ont en commun une seule chose et ils la veulent vraiment : « Chassez ALI BONGO de ce pouvoir », c’est acté.
Mais dans quelles conditions ?
1°- Destitution d’Ali BONGO par tous les moyens, motifs : Faux et usage de Faux. Acte de naissance frauduleux…
2°- Virer reprendre la cour constitutionnelle ; illégalement en place, car le mandat est caduque.
3°- Reprendre et revoir l’essence même de la CENAP, sinon la disqualifier au profit des organismes internationaux habilitées à organiser et contrôler les élections. Avoir le courage de donner aux autres le loisir de faire ce que nous ne maîtrisons pas.
Le plus urgent étant de redonner de l’espoir au peuple Gabonais tant meurtri par 50 ans d’égoïsme primaire.
Redonner de l’espoir au peuple, une vision d’avenir difficile, mais courageux et prometteur.
Bref un rêve, un idéal réalisable, à cours moyens ou long terme. Un véritable projet de société sans démagogie, ni populisme…
Recommencer à parler d’une seule voix, faire une chose à la fois et bien le faire. Ce n’est pas le gros français, mais la clarté dans ce que l’on dit et que l’on manifeste.
Bon j’arrête je parle trop, vous m’aurez compris.
A bientôt.
Qui est ping cd chinois qui plusieurs a perdu l’election dans sa localite sous l’ere d’OBO.je suis sur si OBO,revenait parmis nous.il y a des grns qui iront en exil d’eix meme par ce qu’ils auront des comptes a rendre.lui qui transforme des petits gens a des personnes wui ouvrent leur bouches aujourd’hui avec la famille nongo ou le pdg.
Les gabonais me désole tellement que je me demande que sera fait demain? Les vrais problème de notre pays sont ailleurs, les gens se focalisent à vilipender les leaders de l’opposition. Principalement Jean Ping qui prouve sa crédibilité à sortir notre pays du joug des Bongo. Même les médias comme GR rentrent dans la danse, au lieu de poser les problèmes importants aux populations. Ali Bongo Ondimba qui incarne aujourd’hui le mal du Gabon est mis à la marge. Vous les médias, vous n’êtes pas sans ignorer qu’ABO à mis sur pied un plan de s’imposer encore à la tête du Gabon en 2016. Sachant qu’il ne pourra jamais être élu, il un plan militaire pour s’imposer au pouvoir. Il a des groupes de milices (étrangers) qui s’entrainent pour la cause sur notre sol, à la garde républicaine par exemple, il a augmenté les salaires et doté encore plusieurs armes et autos de guerre. Jean Ping qui ne veut pas de guerre au Gabon et qui négocie avec l’occident, principalement la France est traité comme un sans papiers. Vos fameux Myboto, Maganga, Ogouliguendet…et Aya font quoi pour épargner le pays d’une guerre que projette ABO? Génération »On va encore faire comment », que faites-vous? N’oubliez pas que être opposant n’est pas un statut. Aussi, ceux qui se posent la question sur le projet de société de Jean Ping. Celui-ci se résume à, « Le Gabon à l’abri de la peur. Le Gabon à l’abri du besoin ». Que ceux qui ont des oreilles entendent et comprennent.
Il n’y a pas Roxane Bouenguidi et Gabonreview. Il y a la rédaction, souveraine, de Gabonreview. C’est un tout. Aussi, affirmer que Roxane perd son objectivité lorsqu’il s’agit de Ping, c’est avoir la berlue, au sens propre de ce terme.
Hormis TV+ qui a passé un contrat pour la couverture de la tournée nationale de Jean Ping, Gabonreview a relayé, plus qu’aucun autre média gabonais, les étapes du Woleu-Ntem, dénonçant au passage les traquenards posés à cette caravane. Idem pour celle de la Nyanga. Des articles, sur cette étape, restent d’ailleurs à publier qui vont arriver. Tapez « Ping » dans notre moteur de recherche (ci-dessus à droite) et vous en conviendrez. Certains nous traitent même de fan-club de M. Ping. Mais permettez-nous de faire notre métier, d’analyser, de livrer notre lecture à froid et distanciée de certains faits. C’est le rôle de la presse, que tout le monde veut libre et indépendante.
Valère Ateba de Misamu est un directeur de rédaction consciencieux et professionnel. Il ne peut pas avoir autorisé la publication de cet article si ce n’était que du kongossa. En 25 ans d’existence, Misamu, qui a été primé à l’international, n’a enregistré aucun procès en diffamation. Ce que devraient entreprendre ceux qui sont cités pour avoir reçu cet argent. La question a été posée à Ping par Myboto qui lui a brandi le journal, lors de la dernière réunion du Front. Le concerné est resté évasif et a botté en touche, disant être l’objet d’extorsion de fonds. Ne nous reprochez pas d’avoir relayé et analysé ce qui, pour nous, venant d’un titre crédible, est une information. Mais surtout ne venez pas nous apprendre notre métier. La presse du monde entier fonctionne ainsi. On ne vous voit jamais nous tirer ainsi les oreilles lorsque nous relayons L’Union, Mediapart, Libération ou la Lettre du continent. Encore moins lorsque nous analysons les faits d’autres hommes politiques. Moins de passion, s’il vous plaît, et merci de continuer à nous suivre.
@m; fRAN9OIS Ndjimbi
Je ne suis ni pour PING ni pour aucun autre leader politique de quelque bord que ce soit. Mais quand Roxanne dit « tout ceci contribue à ruiner les efforts de rassemblement entrepris jusque-là », pouvez-vous nous préciser quels leaders de l’UN ont fourni l’effort d’aller dans les provinces en vue de rassembler les militants devenus orphelins depuis le départ de AMO ? Et pourquoi le courant des Souverainistes est-il né de l’Union Nationale ?
Arrêtez de défendre ces leaders amorphes de l’Union Nationale qui ne pensent qu’à leur ego. PING a au moins le mérite d’avoir insufflé une dynamique à l’opposition tout comme le courant H&M au PDG.
qu’Est-ce que Ping a fait que les autres ne sont pas capables de faire ?
Bon sang ! Bougez-vous un peu ! AMO n’est plus. « Ne m’attendez pas ! ». çà continue d’attendre.
çà urge ! Un travail qui prend du temps : rencontrer, sensibiliser, rassurer les sages, préparer les états majors, détecter les leaders, former, renforcer les capacités des jeunes à se fédérer, recueillir les avis…
AMO est mort, rien ne bouge ! Ping a fait sa tournée, çà ne bouge toujours pas ! On se pose de sérieuses questions. On en a marre de vos conférence de presse et vos déclarations. Venez au quartier !