Décapitation de Fatimata Tapsoba : Le plan du PDG pour débusquer les meurtriers
Le Parti démocratique Gabonais (PDG) s’est réuni le 28 septembre courant pour proposer au gouvernement une stratégie en 12 points susceptible de permettre de retrouver les meurtriers du corps sans tête de la Cité Pompidou et de renforcer la sécurité dans le pays.
Le drame du corps sans tête et de la tête sans corps retrouvés à deux endroits différents à Libreville continue de défrayer la chronique et de semer l’émoi au sein de la population. Face à ce qui est apparu comme un assassinat, un meurtre de «sang froid», le secrétariat exécutif du Parti démocratique gabonais (PDG) a exprimé son indignation. Au terme d’une réunion d’urgence, 12 points ont été énoncés à l’adresse du gouvernement pour accélérer la recherche des coupables, mais aussi pour renforcer la sécurité dans le pays. «(Le PDG) s’insurge contre ces pratiques abominables qui ternissent l’image de notre pays», a déclaré son porte-parole adjoint.
En fait, Emmanuel Jean Didier Bié invite les autorités compétentes à prendre toutes les mesures pour endiguer ce fléau. En attendant une éventuelle rencontre des partis de la majorité, le PDG suggère les mesures suivantes : une réunion de crise, présidée par le Premier ministre ou mieux encore par le président de la République, à laquelle prendraient part les ministres de la Justice, de l’Intérieur, de la Défense nationale, ainsi que les responsables des services compétents. «Cette réunion aura pour objet de mettre en place ou de réactiver la cellule de crise sur la sécurité», a précisé le porte-parole du PDG. Il s’agira donc de «faire le point des dossiers en cours ou en veilleuse et relancer les enquêtes ; donner ou renforcer les capacités et moyens des enquêteurs et magistrats pour faire aboutir les investigations et projets afférents au crime ; dégager et annoncer le paiement d’une prime de 5.000.000 de francs au minimum à toute personne apportant des preuves ou un témoignage crédibles susceptibles de permettre l’arrestation des auteurs et commanditaires des crimes tout en prévoyant des sanctions sévères contre les délateurs ; mettre à la disposition du public un numéro vert de téléphone gratuit à partir de tous les opérateurs de téléphonie ; renforcer les patrouilles mixtes avec des moyens conséquents ; réhabiliter, étendre et entretenir le réseau d’éclairage public ; étendre et activer les caméras de surveillance ; désherber et entretenir les voies et zones d’ombre particulièrement dans les quartiers reculés ; traquer les charlatans venant de tous les horizons et vendant des illusions sur leurs pouvoirs surnaturels, alimentant ainsi la superstition ; mener des campagnes de sensibilisation tous azimuts ( administrations, politiques, ONG, média, réseaux sociaux) et renforcer les services de renseignement et de contre-ingérence».
Dans la même journée, le procureur de la République adjoint a indiqué que la jeune femme dont la dépouille a été retrouvée décapitée était de nationalité Burkinabé et âgée de 33 ans : Fatimata Tapsoba. Le corps retrouvé à la Cité Pompidou et la tête retrouvée à Mindoubé ne forme donc qu’une seule et même personne. Pour l’heure, les premiers éléments de l’enquête laissent penser à «un crime passionnel». Et pour cause : il semblerait que la défunte entretenait des relations avec deux amants. L’un a été interpellé, tandis que l’autre, décrit comme un homme violent, serait en fuite. Le ministère public a invité toute personne de bonne foi, détenant des informations sur cette affaire, à se rapprocher de la police judiciaire. En attendant la suite, les réseaux sociaux annoncent une marche pacifique le 3 octobre prochain à l’initiative des jeunes du 1er arrondissement, qui entendent interpeller les autorités sur ces actes d’une rare cruauté.
15 Commentaires
il ne faut pas d’emblée se cantonner sur la piste d’un crime passionnel!! a-t-on retrouvé l’endroit où elle a été décapité? qui sont ses complices, car pour déplacer ce corps et le jeter à cet endroit, il a eu besoin d’un véhicule et d’un aide! pourquoi l’identité du second amant n’est pas divulgué pour faire un appel à témoin?
Arrêtons de ridicule et arrêtons le mélange et les confusions .Depuis quand dans un pays sérieux un parti se mêle des enquêtes liées à des actes criminelles odieux.Le PDG devrait plutôt organiser son congrès et laisser la police et la justice faire leur travail !!!!!
On croit rêver,le PDG qui gère ce pays depuis près d’un demi siècle, nous rapelle que le budjet de l’éclairage publique n’éclaire personne, que la police n’a d’autres moyens d’investigation que la torture et la délation,que l’argent va tout arranger, que les tradipraticiens qu’ils fréquentent pourtant, ne sont que des charlatans qui entretiennent la crédulité naïve des populations, que les uniformes qui saturent la ville ne sont pas assez nombreux, qu’il faudrait mettre des caméras dans les matitis qui n’ont vraiment besoin que de cela et propose une énième réunion inutile avec champagne et caviar pour résoudre les problèmes de société auxquels de toute évidence, il ne comprend rien.
De la recuperation politique!!!
Et ça aboutira à quoi ? Toutes ces recommandations pour rien. Du bruit pur ! Rien que du bruit pur !
le PDG vient foutre quoi là dedans? On comprend pourquoi tout part en vrille dans ce pays. Les commanditaires et auteurs des crimes rituels et autres sont presque tous connus mais comme c’est par le sang que certains veulent se maintenir au pouvoir, on laisse faire et après on vient faire semblant de s’indigner. De vrais sketcheurs ces émergents.
Que de l’amateurisme au Gabon,Pauvre pays perdu!
Au moins Sassou laisse son opposition tenir son meeting et vous constatez que cela s’est passé dans le calme et sans heurts. Au Gabon des bongo on aurait interdit et tirer sur la population.
Encore un moyen pour détourner de l’argent. De quoi le PDG se mêle. Que font le procureur et la PJ?…
Encore des actes de barbaries qui ternissent l’image du pays
Armel toi tu un vrai con. Sai pour sa que le Gabon ne peux jamais évoluer. Un parti politique ses pas les humains qui dirige un parti ? Espèce d ignare, si c’était un gaboma que on n’a coupé la tête tu devrais pas parlé ainsi espèce de tauccar raciste
Vous vous sentez indignés pour l’heure; une fois la semaine passée, cette affaire sera classée comme tant d’autres. Je vous suggère de changer vos modes d’investigations. Commencez déjà à instaurer la biométrie pour tendre vers une police scientifique.
Vraiment on mêle tt o Gabon ,a chacun selon ses fonctions é compétences.il fo intégrer ds experts-médicolégal dan no démarches judiciaires.ils doivent mem dépensé 2 l’argent pr sa o lieu 2 raconté la merde.
Lorsqu’on pose un acte ignoble dans la discrétion,on croit être seul,et quand on ment sur un fait, on se dit que personne ne découvrira la vérité.Ce n’est qu’une question de temps…La nature réglera toujours ses comptes.Qui tue par l’épée…