Durant l’année scolaire 2015-2016, le programme de formation en alternance sera suivi par 102 apprentis repartis dans quatre filières à Libreville et Port-Gentil.

© D.R.

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Le nombre de postulants au programme d’apprentissage de type dual est en pleine croissance. Par rapport aux deux dernières années, il enregistre 55 nouveaux candidats. Cette augmentation, qui portera à 102 le nombre d’apprentis, et qui mobilisera près de 60 entreprises formatrices, est consécutive à l’ouverture de deux nouvelles filières en construction bois et habitat au lycée technique national Omar Bongo (LTNOB) et au lycée technique Jean Fidèle Otando de Port-Gentil en maintenance des équipements industriels. «À ce jour, après seulement deux ans de mise en œuvre des formations, les résultats montrent que nous sommes au cœur d’une innovation pédagogique axée sur un partenariat public-privé dynamique, au regard du niveau des compétences professionnelles développées par les jeunes», a affirmé le ministre sortant de l’Éducation nationale.

Conduit avec l’assistance technique de la Suisse, ce mode de formation prépare les jeunes, en trois ans, après la classe de 3e, au Baccalauréat professionnel. Chaque semaine, ils passent quatre jours en entreprise, pour la pratique, et deux jours au lycée, pour les cours théoriques. Une période de regroupement de quinze jours, destinée aux cours de méthodologie pratique, est requise chaque trimestre. Selon les prévisions d’Ida Reteno Assonouet, nouvellement promue au poste de conseiller à la présidence de la République, dans un délai de cinq ans, l’ingénierie de formation, conduite avec les entreprises, permettra de mettre en œuvre l’apprentissage de type dual dans d’autres bassins économiques, en s’ouvrant aux métiers innovants. A moyen terme, l’objectif est d’atteindre les 2000 apprentis disséminés dans près de 600 entreprises citoyennes.

 

 
GR
 

3 Commentaires

  1. mourou tabe dit :

    il est très loin ce temps là où chaque école primaire avait son centre d’apprentissage pour préparer les jeunes à entrer dans la vie active. Mais cela est trop lointain pour verser des larmes, il faut aller de l’avant. Oui pour l’apprentissage mais pour répondre à quelle attente,? pour résoudre quel problème? Je pense qu’il est urgent que l’Etat et les opérateurs économiques s’asseyent pour définir les besoins à court, moyen et long terme dans chaque secteur œuvrant à la valorisation de nos atouts économiques; Ces atouts peuvent être locaux, régionaux ou nationaux. Ainsi donc, la formation professionnelle serait ciblée dans chaque localité en fonction des problèmes de proximité à résoudre. Former pour former comme c’est le cas aujourd’hui c’est préparer les jeunes au chômage.

  2. Biswe dit :

    Très belle initiative qui a fait ses preuves en Suisse, en attendant de l’étendre à de plus haut niveaux de formation et permettre une mobilité et et une employabilité à plus long terme.

  3. Brenda dit :

    Très bonne initiative cela va permettre de creer des emplois .

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