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Alfred Nguia Banda: Les sourcils froncés mènent-ils à la SGEPP?
L’ancien bras droit d’Idriss Ngari va diriger l’une des entreprises-phares du réseau de distribution des produits pétroliers. Après avoir demandé une plus grande justice sociale dans le pays, estimant que les cadres Obamba étaient mis au rebut, et au moment où il semblait devenir un des contempteurs du régime, le juriste va vraisemblablement se taire pour un bon moment.
Alfred Nguia Banda (écharpe rose) : de président de l’AFO à la SGEPP. © DR
Alfred Nguia Banda, 58 ans, se battait-il pour ses propres intérêts ou pour la collectivité ? Les dernières sorties publiques et les déclarations faites en privé par ce juriste étaient-elles une façon pour lui d’exiger un poste après son départ de la tête du Centre de développement des Entreprises (CDE) ? L’AFO lui a-t-il permis d’être réhabilité ? L’opinion va certainement le savoir dans les prochaines semaines. Car Alfred Nguia Banda qui vient d’inaugurer, le 24 août dernier, le siège de l’Association des Fils et filles d’Omoï (AFO) dans le département de la Lékabi Léwolo, un regroupement de ressortissants Obambas, qui va cohabiter dans ce département altogovéen avec l’Association Tsoumou créée par Idriss Ngari qui regroupe essentiellement les Tékés de cette contrée, avait lors de cette cérémonie lancé quelques piques contre les Emergents, et notamment, même s’il ne l’avait pas cité, contre Ali Akbar Onanga Y’Obégué, sur la question relative au «vivre ensemble», à la cohésion sociale, à la nécessité de faire cohabiter vieux et jeunes…
L’AFO a-t-elle fait peur jusqu’à la présidence de la République ? L’AFO a-t-elle fait peur aux principaux acteurs altogovéens sur des risques d’une scission politique dans la province du Haut-Ogooué ? Beaucoup le pensent, car regrouper des cadres Obamba dans une structure pouvait susciter le rejet d’une certaine politique… En tout cas, l’opinion constate que le premier Conseil des ministres du gouvernement Ona Ondo III, également le premier après la fronde de Nguia Banda et des autres fils et filles d’Omoï, a tenu à «réhabiliter» le chef de file de cette fronde.
«Il est vrai que quand on regarde les dirigeants d’entreprises qui sont originaires du Haut-Ogooué, beaucoup viennent essentiellement du giron Téké, comme Lasségué à la CNSS, Abouna à l’ANPI-Gabon, Liliane Ngari au Conseil Gabonais des Chargeurs, et Léon Paul Ngoulakia à la Caistab, Enkoro à l’Agasa, Essiélé à l’Onader», affirme un des responsables de l’AFO. Pour lui, «il était normal qu’on nomme un cadre Obamba à la tête d’une société parapublique».
Alfred Nguia Banda devrait prendre ses fonctions le mardi 15 septembre prochain. Il va y retrouver François Banga Eboumi, un cadre Téké, qui y officie comme président du Conseil d’administration. Une belle cohabitation en perspective !
0 Commentaires
Et les PUNU ? Tsogo? O’myené? ..etc… ce sont pas des GABONAIS?
G2 ici …Haut-Ogoué là. ..TÉKÉ …OBAMBA …. c’est quoi cette bêtise ? Ce sont les seules ethnies Gabonaises? Ce sont des « élus » ?
Le jour arrive ou l’on parlera de « discrimination positive « …..
Et si nous commençons par son Bilan, juste au CDE ? alors que des peres et meres de famille tirent le Diable par la queue depuis de longs mois sans salaires , le grand manager NGUIA BANDA trouve des postes tres lucratifs juste pour avoir menacé de scission la province benie du G2 !??
MINKO , tu as parfaitement raison , a quand l’arrêt de cette « tribalisation » des postes ?
Aux deux Microphones ou Minko-phones… Faites d’abord état de vos diplômes et expériences professionnelles, si vous avez ! Apres seulement vous pouvez papaparler, !
@ le rapporteur du palais
J’ai eu zéro faute en dictée au Bac , puis , après , une thèse en Droit-Geographie !
Plus tri baliste que ce type,tu meurs Alfred nguia banda est celui qui interdisait à tous les candidats d’aller battre campagne dans le haut ogoué en 2009. Tant qu’il y aura des gabonais avec de tels raisonnements,nous devons craindre pour le vivre ensemble.Lui,alfred ,ce « grand manager » n’imagine pas sa vie autrement qu’en tant que grand DG dans une entreprise para-publique et pourtant au bout du compte trois fois zéro,il est tout simplement incapable ,mais comme il est de la bonne province, ses insuffisances bien que criardes sont perçues comme faisant de lui quelqu’un de très compétant.Pitié.
Des associations qui puent le repli identitaire! Mais ça,personne ne s’en offusque,c’est pas au nord…. Quel pays!
Avidement, quand on parle des associations, tels que Tsoumou, AFO…puisqu’il s’agit du Haut Ogooué, c’est normal, personne n’a rien à redire. Quand les ressortissants du Woleu Ntem ou les Fang d’ailleurs se mettent dans un groupe, on leur jette la pierre en les traitant de tribalistes, de faire dans le repli identitaire. Ce que ces gens ignorent, c’est que l’homme fang est comme de l’eau. Quelque soit le temps de bâillonnement, il fini par se libérer et rester égal à lui-même. Fait l’expérience en emprisonnant de l’eau dans votre main.
Moi, j’admire la ténacité de Nguia Banda, tribaliste, il l’est, j’en sais quelque chose, cependant il faut admettre qu’il sait se comporter en homme téméraire, et personne de son ethnie n’est venu lui dire de se mettre derrière les Tékés parce que se sont eux qui, manifestement ont tout pour eux, il s’est offusqué de cette injustice et a tenu à démontrer qu’il ne s’en laisse pas conter, résultat, il est pressenti si n’est déjà fait au poste de DG de la SGPP.
Faites comme lui, au lieu de protester, faites valoir vos droits.
Je n’aime pas Nguia Banda, mais force est de reconnaitre que Alfred ane fame, les Tékés ont des droits, bah les ombamba aussi, la preuve!
«Il est vrai que quand on regarde les dirigeants d’entreprises qui sont originaires du Haut-Ogooué, beaucoup viennent essentiellement du giron Téké, comme Lasségué à la CNSS, Abouna à l’ANPI-Gabon, Liliane Ngari au Conseil Gabonais des Chargeurs, et Léon Paul Ngoulakia à la Caistab, Enkoro à l’Agasa, Essiélé à l’Onader», affirme un des responsables de l’AFO. Pour lui, «il était normal qu’on nomme un cadre Obamba à la tête d’une société parapublique»
Ce paragraphe me donne envie de vomir. Il faut être téké ou obamba pour occuper la tête d’une société parapublique au Gabon. Grand bien vous en fasse !
Après on va crier au tribalisme
Ali contente tous ses émergents jusqu’aux elections. Il ne veut pas créer davantage de remous parmi ses soutiens profito-situatonistes car ce sont ceux la qui vont mouiller le maillot pour sa campagne. Apres les élections il va vous lacher comme des vieilles guenilles. Mais choses qu’il feint d’ignorer, c’est que ls gabonais vont le faire déguerpir de gré ou de force de la présidence.
Alfred Nguia Banda est comme tout les émergents, des arrivistes sans honte ni dignité.