Pacôme Moubelet Boubeya a procédé, le 10 septembre courant, à la signature de la Déclaration d’engagement des ministres de l’Enseignement supérieur des Etats de la CEEAC portant sur la création des pôles technologiques d’excellence universitaires (Petu) et de renforcement des systèmes d’information pour la gestion de l’éducation (Sige).

Photo de famille des participants à la cérémonie. © Gabonreview

Photo de famille des participants à la cérémonie. © Gabonreview

 

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a procédé, le 10 septembre courant à Libreville, à la signature de la Déclaration d’engagement portant sur la création des pôles technologiques universitaires (Petu) et de renforcement des systèmes d’information pour la gestion de l’éducation (Sige). Lancé en 2010, ce projet devait être mis en œuvre après la signature par les 10 Etats membres de la CEEAC. Cinq ans plus tard, l’Angola et de Sao Tomé e principe n’y ont toujours pas adhéré.

Signature de la Déclaration d’engagement par le ministre Gabonais, Pacôme Moubelet Mboubéya, le 10 septembre 2015, à Libreville.  © Gabonreview

Signature de la Déclaration d’engagement par le ministre Gabonais, Pacôme Moubelet Mboubéya, le 10 septembre 2015, à Libreville. © Gabonreview

Pourquoi le Gabon a-t-il attendu si longtemps avant de s’engager ? Selon Pacôme Moubelet Boubéya, «cette longue attente» ne signifiait pas un «manque d’intérêt». Elle ne serait que la résultante d’imprévus. Voilà pourquoi, il a tenu à rassurer les représentants de l’Unesco, de la Banque africaine de développement (Bad), de la CEEAC et du Comité de pilotage  de  «l’adhésion totale» du Gabon au  principe des Petu. Pour lui, il s’agit d’une occasion offerte aux Etats de la CEEAC de renforcer les capacités opérationnelles de leurs établissements d’enseignement supérieur et technologique. Ce qui permettrait de verser sur le marché du travail une main d’œuvre bien formée, «à même d’impulser le développement industriel et technologique», particulièrement dans les domaines de l’agriculture, des mines, des biotechnologies, du pétrole, du gaz. Pour ce projet, deux établissements du Gabon – Institut africain d’informatique (IAI) et l’Institut du pétrole et du gaz (IPG) – ont été retenus.

Felix loïteohin Ye, directeur du bureau régional de l’Unesco pour l’Afrique centrale, a salué les efforts des experts de la sous-région pour la qualité de leurs contributions durant la conception de ce projet. «Le dossier des requêtes de financement desdits projets a été élaboré sur la base des résultats du travail technique minutieux et collectif des experts mené sous la supervision technique de l’Unesco», a-t-il expliqué.

Les Petu visent le développement des ressources humaines et des connaissances dans les domaines ayant une incidence sur la croissance. Ils ont notamment pour objectifs de doter les Etats d’une masse critique de ressources humaines qualifiées, compétitives et capables d’apporter une plus-value aux secteurs dont la vitalité économique était jusqu’alors négligée. Le projet devrait être financé par la Bad, qui devrait en assurer le lancement au plus tard en décembre prochain.

La cérémonie de signature a eu lieu en présence du conseiller technique principal, représentant le ministre de l’Enseignement supérieur du Cameroun, par ailleurs président du Comité de pilotage, Jean Paul Komon, ainsi que des représentants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC). « (Ces projets) répondent aux attentes des populations en s’inscrivant dans les priorités des autorités des Etats de l’Afrique centrale en particulier», estime-t-on.

 

 
GR
 

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