Sans surprise, Obiang Nguema Mbasogo nommé candidat pour les prochaines élections
Lors du Ve congrès du Parti démocratique de Guinée Equatoriale (PDGE, au pouvoir), qui s’est déroulé récemment à Bata, les principaux organismes de cette formation ont proclamé le chef d’État, Obiang Nguema Mbasogo, président du parti pour un nouveau mandat et l’ont nommé candidat pour les prochaines élections.
Après avoir adressé ses remerciements à tous les assistants de cet événement et notamment aux partis politiques nationaux et internationaux qui ont envoyé leurs représentants, le chef d’État a déclaré que le but principal de ce congrès était d’«analyser de manière exhaustive et d’évaluer avec tous les détails nécessaires la trajectoire que nous avons parcourue.»
A la clôture de ce congrès du Palais de Ngolo à Bata et qu’il a défini comme «le congrès pour la réaffirmation de la cohésion nationale et la plénitude politique du peuple équato-guinéen», dans son allocution, Obiang Nguema Mbasogo a indiqué qu’«Il n’est pas recommandé de se précipiter». «Il faut agir avec prudence», a –t-il déclaré en faisant allusion aux changements en cours programmés dans le cadre de la Réforme constitutionnelle.
S’insurgeant contre «Ces puissances qui nous ont exploitées» et «qui ont mal acquis nos biens», Obiang Nguema Mbasogo a fait allusion sans ambages, aux dernières campagnes entreprises contre les institutions et les personnalités guinéennes : «Les pays qui nous accusent ont une dette historique envers nous», a-t-il déclaré. Aussi, a-t-il mentionné, les envahisseurs utilisent d’un autre type de campagnes, qui – d’après lui – «ne sont réalisées que pour justifier les tentatives d’invasion de la République de Guinée équatoriale, en profitant de la célèbre théorie de l’ » ingérence humanitaire « , qui est actuellement un simple passeport pour accéder aux richesses des pays émergents, comme cela a déjà été démontré.»
Il a tance la France, il a relevé que «des institutions d’autres pays qui n’ont aucune juridiction dans notre pays osent dénoncer, qualifier et condamner des faits qui ne sont pas compris dans les organes mêmes de l’État et pour lesquels une saisie n’a pas été demandée.»
«Ils nous imputent de posséder des biens mal acquis, même s’ils sont incapables d’identifier l’illégalité de ces possessions. Ces puissances qui nous ont exploitées sont celles qui ont mal acquis nos biens. Ces pays ont une dette historique envers nous », a-t-il lancé tout en soulignant que « ces messages diffusés par nos ennemis ne servent qu’à déconcerter l’opinion nationale et internationale, à créer de l’instabilité interne dans notre pays et à prédisposer le peuple à ce qu’il ne contribue pas à la tâche commune de la construction nationale».
Pour l’évolution de son parti durant ces dernières années, le président équato-guinéen estime que « La célébration de ce 5ème congrès du PDGE s’insère dans la dynamique et la trajectoire du PDGE et dans l’évolution satisfaisante que nous vivons depuis les 25 ans de fondation du parti »
De même, il a déclaré que «le renforcement institutionnel du Parti démocratique de Guinée équatoriale et la dynamisation de ses organes doivent être la priorité de l’agenda de ce congrès pour affronter efficacement l’activité politique quotidienne.»
Ce congrès du PDGE s’est déroulé en présence, entre autres, des représentants du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir au Gabon).
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