Caravane humanitaire à Oyem : Ona Ondo pour accueillir Hervé Ndong
Nombreux sont ceux qui se disent surpris de voir le Premier ministre se rendre à Oyem pour la caravane médicale organisée par l’ONG «Convergence pour l’Unité». Et l’on se demande surtout si, pour faire à tout prix de l’anti-Ndong Sima, Daniel Ona Ondo doit «plier le genou» devant tous les proches de Maixent Accrombessi.
Jusque-là, ce sont les ministres qui, comme à Tchibanga en juillet dernier, se bousculaient pour aller assister aux caravanes médicales organisées par Hervé Ndong Nguéma, leader d’une fumeuse association dénommée «Convergence pour l’Unité». A Oyem, les 22 et 23 août derniers, il y avait déjà le ministre des Transports, Paulette Mengue m’Owono, ainsi qu’un grand nombre de cadres de la ville d’Oyem et du département du Woleu. Selon le correspondant du quotidien L’union, 3419 personnes se sont présentées «sans bourse délier» à cette caravane qui comptait quelques médecins généralistes et de nombreux spécialistes en ophtalmologie, en chirurgie, et en gynécologie notamment.
L’idée était assurément bonne pour ces populations qui se plaignent de l’absence de médicaments dans les structures hospitalières et sanitaires publiques. 3419 personnes s’en sont donc allées à ces consultations médicales offertes par l’ONG Convergence pour l’unité, dont le président d’honneur n’est autre que le directeur de cabinet du président de la République.
Mais, tout de même… voir le Premier ministre se rendre dans le chef-lieu de la province du Woleu-Ntem pour assister à cette opération en a surpris plus d’un dans la localité ! «Veut-il à ce point faire de l’anti-Ndong Sima jusqu’à la caricature pour plaire au responsable du cabinet présidentiel avec lequel son prédécesseur avait maille à partir ?» se demande un membre de l’Union nationale à Oyem. «Il est vrai que Daniel
Ona Ondo doit à Maixent Accrombessi le recrutement de deux ses filles, respectivement à la Gabon Oil Company (GOC) et au Conseil Gabonais des Chargeurs (CGC), mais il y a d’autres endroits où il peut faire montre de loyauté à Maixent Accrombessi», s’indigne un ancien conseiller à la Primature (sous Raymond Ndong Sima). Il est vrai que cette caravane était synchroniquement organisée durant la tournée de Jean Ping dans le Woleu-Ntem dont elle devait constituer le contre-évènement, mais l’actuel Premier ministre a-t-il jamais fait le déplacement d’Oyem pour une autre association ? On n’en a pas souvenance. Convergence pour l’unité, n’est assurément pas n’importe quelle ONG. Sa caravane médicale était d’ailleurs menée sous le thème «Woleu 2015, Merci Ya Maixent».
En tout cas, la présence à Oyem du Premier ministre pour cette caravane a démontré, aux yeux de certains observateurs, que Daniel Ona Ondo n’a qu’une seule idée : conserver son poste, quitte à laisser de côté les dossiers de l’Etat.
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Ne mélangeons pas les torchons et les serviettes. Ndong Sima est un monsieur qui sait se faire respecter et surtout rend la pareille à des personnes respectables.
En quoi Hervé Ndong serait respectable? Il n’y a qu’ Ona Ondo pour le dire, en attendant, qu’il profite de sa visite à Oyem pour constater dans quel état piteux se trouve la route qui mène à son village natale, ce n’est pas seulement se prévaloir d’être Premier Ministre du canton Nyè.
la caravane c’est bien, mais rendre fonctionnel les hôpitaux c’est encore mieux.
Si Ona se deplace
Il y’a comme dans notre pays un mélange de genre et de confusion au point où plus personne ne sait ou ne saurait faire la différence entre des actions privées et celles relevant de l’État de droit.
L’État de droit ici, c’est la charge pour le gouvernement, de mettre en place de véritables structures sanitaires avec des médecins spécialistes affectés dans nos différentes provinces pour traiter non pas de façon ponctuelle mais de manière permanente nos compatriotes de plusieurs pathologies médicales… Ce n’est pas une caravane, encore une énième fumisterie, qui guérira les maux de nos concitoyens. L’État est donc à ce point déficitaire dans son système de santé publique ? Que fait l’Hôpital régional d’Oyem ? Ne dispose t-elle pas de médecins et d’un plateau technique suffisamment opérationnel ? Encore une bonne blague des émergents qui prouve à suffisance qu’elle peine à nous offrir une véritable politique de santé publique. Amateurisme quand tu nous tiens !
A mon avis, si le système national de santé est si défectueux, c’est parce que c’est l’État, censé le rendre performant, qui s’applique cyniquement à lui mettre les bâtons dans les roues, afin de promouvoir à sa place, à l’aide de l’argent public, des œuvres privées prétendûment de bienfaisance, comme le machin du Popo via Hervé Ndong dont il est question ici. Comme c’était déjà le cas de la Fondation Amissa Bongo. Tout cela, à des fins strictement politiciennes. Pour le système scolaire, c’est exactement la même chose.
Vraiment.. PATHÉTIQUE. Je suis d’accord avec image 56, il ne faut pas mélanger les torchons et les serviettes. Ona Ondo et Ndong Sima c’est le jour et la nuit, le feu et l’eau, la classe et la crasse, le ciel et la terre. Ndong Sima a travaillé pour le Gabon et contre tout le cercle immédiat du président. Mais ce qu’il a fait aux gabonais en payant les rappels, pour revoir telle chose faudra attendre 100 ans. En tout cas c’est pas avec Ona ondo qu’on fera mieux. Comment peut on autant asservir les gabonais? Les rendre a l’état de mendiant? Le 17 août c’était » les dons » du président pour une université, deux semaines plus tard voici les dons du dircab (ou de la premiere dame c’est selon) pour la santé. Le gouvernement ne doit il pas travailler a mettre en place des politiques pour la santé? Au final que fait il ce gouvernement? Et c’est quoi ce thème <>. Merci pourquoi? Il est qui? A fait quoi?
Pour 2016 venez avec vos bilans. On ne veut pas de vos pseudos dons.
A nous les dons et à eux les hôpitaux de l’hexagone pour traiter une petite grippe.
Pitié vraiment vraiment pathétique , ils n’ont même pas honte de revenir de l’étranger les pieds devant parce qu’ils n’auront rien fait pour améliorer le système sanitaire de chez eux…
« A nous les milliards, je les ai là dans ma main » lançait Accrombessi.
A lui l’hôpital américain de Neuilly, à nous autres et à nos parents les mouroirs du Gabon.
Ils n’ont encore rien compris! Mettez en place une politique de santé objective et les hôpitaux prendront en charge les pathologies dont souffrent les gabonais.Quel pays!
Les présidents de la République gabonaise, et surtout Ali, auront-ils œuvré sincèrement pour la promotion de notre pays et de ses citoyens ? Comment comprendre que leur fonction les a amenés à mettre en place des facultés (médecine, sciences humaines, etc.) où l’Etat forme des médecins, mais ils se font soigner ailleurs qu’au Gabon, des journalistes mais ils préfèrent parler à des journalistes d’autres pays, français de préférence ? Ce cabinet de communication fait quel boulot qu’un cabinet gabonais, même délocalisé, n’aurait pas pu faire ? D’autant que, très souvent, c’est auprès de collègues d’étudiants africains (gabonais ?), que nos présidents déposent leur santé ou leur communication. Pour quelles raisons ? Personne ne saurait le dire. Mais la conséquence est ce que nous déplorons.
c’est facile de juger quand c’est l’autre qui porte le panier je crois que même ta petite famille tu l’a gère mal l’Etat par ci par là, l’Etat c’est toi tu as fais quoi pr ton pays même ta devanture t’es incapable de nettoyer pour éviter le palu ça aussi c’est l’Etat mais fait d’abord quelque chose avec le peu que t’as et ensuite on verra tu fais parti de l’Etat la haine rend ridicule c’est la vérité !