Des clandestins en uniforme militaire
Florentin Ngomo Assoumou, Gabonais, sergent chef en service à la Sécurité pénitentiaire à Libreville serait un passeur d’immigrants clandestins auxquels il distribuait des uniformes militaires.
Pour arrondir ses fins du mois le sergent chef Florentin Ngomo Assoumou a mis en place système frauduleux qui lui permettait de faire passer les immigrés clandestins en vue de les amener vers Libreville. Pour ce faire, il faisait des déplacements très réguliers entre Libreville et le Woleu-Ntem, où il allait accueillir les candidats à l’immigration clandestine et leur faire traverser les différents barrages en échange d’argent.
Il distribuait des uniformes militaires à ses clients. Ce qui leur permettait de franchir les postes de contrôle d’identité, placés le long du trajet Oyem-Libreville. Mais c’était sans compter sur la vigilance accrue des gendarmes, indique le quotidien L’union.
Au cours d’un contrôle dans la nuit du 15 au 16 avril dernier, la brigade centre de gendarmerie d’Oyem aurait interpellé, selon les indications du quotidien, un véhicule de marque Prado à bord du quel se trouvait un groupe de personne portant des uniformes de la sécurité pénitentiaire.
L’union affirme d’après une source judiciaire que le sergent chef Florentin Ngomo Assoumou se serait présenté aux gendarmes comme le chef d’une mission en frontières dans le Woleu-Ntem. Les contrôleurs intrigués ont simplement demandé à tous les passagers de leur présenter leurs pièces et leur ordre de mission attestant leur présence dans la province.
Par défaut des documents demandés, les contrôleurs se sont rendus à l’évidence que les collègues du sergent chef n’étaient d’autres que des immigrés clandestins désireux de rallier Libreville. Une fouille du véhicule leur a permis de découvrir quatre autres clandestins, cachés sous le siège arrière de la voiture.
Le paramilitaire et ses clients ont été aussi conduits à la brigade centrale de gendarmerie d’Oyem, où ils ont été mis en garde à vue, avant d’être conduits devant le parquet de la République, qui les a ensuite placé en détention préventive à la maison d’arrêt de la ville.
Selon une source judiciaire citée par le quotidien L’union, le sergent chef Florentin Ngomo Assoumou ne serait pas à son premier délit. Il serait un récidiviste bien connu du milieu carcéral, après avoir expérimenté les braquages en 2010, notamment contre une station service de Petro Gabon d’Oyem.
Cette interpellation rappelle l’importance d’une véritable enquête de moralité lors des recrutements dans les forces de l’ordre.
4 Commentaires
Ce genre de gangrene il y a plein dans ce corps, la maniere idee serait de faire bloc au recrutement enquete de moralite formation et dispatching a la fin.Aucun element de ce corps ne s habille correctement en tenue,et passe leur temps a convoyer les detenues nanties, mais diantre comment vivent les militaires des fag qui n ont que leurs salaires comme source de vie?
Dans l’article il est bien stipuler que sieur Florentin voulait arrondir ces fins de mois. Il faut couper l’herbe à la racine c’est là le vrai problème.S’il en arrive là c’est qu’il n’arrive pas à survivre avec son salaire (cela ne justifie pas pour autant son acte certes). Dans notre très chèrs pays tout coûte chère et c’est normal tout nous provient du Cameroun comme si nous n’avions pas de mains et de pied pour cultiver la terre comme les autres le font si bien. Il y a beaucoup de chômeurs et de petits qui cherchent à faire de petits boulots si on ne nous éduque pas au travail de la terre mais plutôt à n’évoluer que dans les bureaux comment voulez-vous que la situation s’améliore au pays. Si on travaillait la terre nous même les produits reviendraient moins chère, le peuple vivrait plus ou moins décemment et ce genre de comportement serait moindre. Si on fabriquait nos propres choses croyez-vous qu’on souffrirait autant?
Pour votre gouverne voilà ce que pense les camerounais: »les gabonais ne savent rien faire et puis chez eux il y a beaucoup d’argent », voilà la raison pour laquelle ils viennent tous nous vendre étant dans l’obligation nous achetons.
C’est pathétique!
Le vrai problème c’est le manque d’enquête de moralité sérieuse dans nos forces de sécurité un point un trait. La preuve ce sont des recrutements bâclés, Ya Ali le sait très bien. A la PJ, ce sont des anciens braqueurs, Dans les bérêts rouges ce sont des anciens fumeurs de tabac congo (chanvre indien) et c’est avec ce genre d’indivudus que sont composées les forces d’insécurité gabonaises. Cest comme le pompier que tu crois venir éteindre le feu de ta maison qui est le premier à te voler. La preuve, le premier fait remarquée dans ces recrutements parentaux, ethniques, tribalistes, provinciaux et j’en passe est la corpulence de ces recrues ressemblant à des des detunus de camp de concentration. La dernière fois j’ai rencontré une policière d’un mètre cinquante cinq demandant à un man ghana de lui présenter ses pièces d’identité ce dernier vu le maigre physique de la fille n’a mème daigné lever un petit regard pour la poulette. Signe de mépris. Il a fallu que des badauds interviennent car l’humiliation infligée ne visait plus la poulette mais le pays. Allez y en Guinée Equatoriale, au Cameroun un étranger ne peut oser agir de la sorte. Si nos forces d’insécurité se font ridiculiser par de simples quidams cela vient d’elles même. Faites le tronçon Gare Routière- Lycée Technique d’Owendo, vous serez scandalisé par le nombre de fois que les ripoux et les gens sans armes racquettent les taximen par de petits billets de 1000 frs. Ya Ali c’est honteux, il faut revoir ta copie en matière de recrutement de ces voyous car inaptes à employer leurs bras pour la terre. Vous saviez combien perçoit un Burkinabé en une recolte de tomates là à Mindoubé? 2 millions et si le gare avait 2 récoltes par an, je crois qu’il payerais un fonctionnaire de catégorie C sans s’inquiéter. Si le Cameroun se moque de nous c’est parqu’il est le grenier de l’Afique Centrale. Fermez la frontière Nord rien qu’une semaine, le 8ème jour Libreville connaitra une disette sans précendent je mets au défin quiconque pourra démentir mes dires. Qui cautionne l’insécurité ?c’est le pouvoir, on vous braque à Mont Bouet devant un flic celui ci ne lèvera pas son petit pouce prétextant qu’il a une famille de peur de laisser sa peau. Où sont alors les effets de leurs fameuses dévises bidons et à la con telles que mourir ou périr comme chez les pompiers Qui s’y frotte s’y pique dans l’armée Honneur par ci Honneur par là. Gabon pays de merde oui et non d’émergence.
encore un fang dans son oyem natal