Gabon : Ces partis politiques «en état de mort clinique»
Au moment où le Rassemblement pour le Gabon (RPG) célèbre ses 25 ans, alors que son déclin s’accentue d’année en année, il est aisé de constater que sur la cinquantaine de formations politiques reconnues par le ministère de l’Intérieur, nombreux ont, en réalité, cessé d’exister.
Le Cercle Oméga ? Très peu de Gabonais connaissent ce parti politique de l’opposition. Dirigé par Marcel Robert Tchoréré, cette formation politique n’a pas de siège, pas d’élus locaux, encore moins d’élus nationaux. En 2009, son leader s’était présenté à l’élection présidentielle, mais avait mené une campagne bien discrète, plutôt morne et sans reflet. Une campagne invisible, en réalité, à l’exemple de celle de Guy Kombény, cet autre candidat fantôme à la présidentielle de 2009. Le Cercle Oméga n’organise ni congrès, ni séminaire, ni meeting, ni conférence de presse, et ses hiérarques – en dehors du chef de parti – ne sont pas connus. On ne sait pas ce qu’il pense de la situation politique du pays, encore moins comment son dirigeant dessine les contours de son avenir. Il en est de même pour le Parti socialiste gabonais (PSG) d’Augustin Moussavou King, candidat à l’élection présidentielle de 2005. Ce parti qui va inexorablement vers une mort clinique, a pourtant connu une période de gloire, au tout début des années quatre vingt-dix. Il avait alors pour leader Jean-Pierre Bagnéna qui, on se rappelle, refusa un poste de Secrétaire d’Etat à l’Education nationale. Et il comptait parmi ses hiérarques Simon Mengome Atome et Léon Mbou Yembi.
A propos de Léon Mbou Yembi, son parti actuel, le Forum Africain pour le Renouveau (FAR), est lui aussi invisible depuis janvier 2012, après son échec aux élections législatives de décembre 2011. Le FAR a, semble-t-il, choisi de mettre en veilleuse son activité politique. Sa participation aux réunions et actions de l’Union des forces du changement (UFC) n’est plus évidente. La dernière fois que l’on a entendu parler de cet homme politique, c’est lorsqu’il était venu devant les caméras apporter, en septembre 2014, son soutien à Me Louis-Gaston Mayila, président de l’UPNR, alors empêtré dans une affaire de fabrication de fausse monnaie. Puis, plus rien. Le «vieux lutteur» septuagénaire est-il lessivé ? Vingt-cinq années de lutte politique ont-ils anéanti l’homme politique le plus connu du département de la Mougalaba ? Autre parti invisible de la scène politique, le Parti des républicains indépendants (PARI) d’Anaclet Bissiélo, Me Fabien Méré, Mesmin Soumaho et Servais Réténo Issembé. À dire vrai, ce «parti d’intellectuels» n’a jamais, de toute son existence, fonctionné comme une formation politique au sens strict du terme. Il s’est toujours comporté comme un think tank, un cercle de réflexion. Le Rassemblement des démocrates (RDD), quant à lui, est «mort» à la suite du décès de son fondateur, Christian Maroga.
Dans la majorité, l’Union socialiste gabonaise (USG) dirigée depuis deux ans par Guy Nang Bekalé, frère de l’un des fondateurs, Serge Mba Bekalé, répond aux abonnés absents depuis plusieurs années. Ce parti compte aujourd’hui très peu de militants, la plupart d’entre eux ayant rejoint l’Union nationale (UN) ou le Parti démocratique gabonais (PDG). C’est l’une des formations ayant connu la plus grande saignée. Les Marc-Louis Ropivia Rémanda, Marguerite Makaga Viriginius, Vincent Essone Mengue, David Foumane Mengue, Ossamané Onouviet… s’en sont allés, dès la fin des années quatre vingt-dix, vers d’autres partis. Le Front pour l’unité nationale et le développement utilitaire (FUNDU) de Noël Borobo Epembia, le Parti travailliste de Mburu Y’Djako, le Mouvement de redressement national (Morena Originel) de Molière Boutamba, les Forces démocratiques unies (FDU), le Parti national (PN) et surtout le Rassemblement des Gaulois de Max Anicet Koumba n’existent plus que dans les registres du ministère de l’Intérieur.
A cette quinzaine de partis politiques, on peut ajouter une douzaine d’autres sortis du «circuit», alors qu’une autre dizaine de mouvements ne vit que par leur adhésion aux groupements et rassemblements de partis, tels que la Majorité républicaine et sociale pour l’Emergence, le Front de l’opposition pour l’Alternance, l’Union des forces de l’alternance ou l’Union des forces du changement. La réalité est que seuls le PDG, l’Union nationale, le CLR, l’Adere avec ses deux tendances, l’UPG et ses quatre chapelles, le RPG, le PSD, le PDS, l’UPNR, le CDJ, le Morena de Luc Bengono Nsi, le RNB, le PGP, animent aujourd’hui la vie politique au Gabon.
Au final, sur la cinquantaine de formations politiques légales, les trois-cinquièmes ont en réalité cessé de fonctionner parce que «morts cliniquement», mais ceux-ci continuent de bénéficier de la subvention de l’Etat et leurs leaders de se radiner dès que le pouvoir entreprend de rencontrer la classe politique… l’espérance d’une cagnotte financière à se partager dans ces cas-là, ramène dans l’arène politique des acteurs disparus, comme la faim fait sortir le loup du bois.
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Très bonne analyse Gérald, mieux, ce sont ces partis fantoches dont le pouvoir se gargarise le plus souvent lors des rencontres politiques d’avoir reçu les partis politiques de l’opposition. se sont ces qui œuvrent pour la mort de la Démocratie Gabonaise. C’est regrettable!
Très bonne analyse. Mieux, certains de ceux qui ont été cités ne sont guère visibles sur le terrain. Tel est le cas du CDJ, du PGP et du MORENA de Bengone Nsi qui, hormis la gouaille de son leaders,n’a pratiquement pas de militants.Pour être plus pragmatique, les véritables partis demeurent le PDG, l’Union Nationale, le CLR et le PDS. Le reste…
Consacré un article à 14 mois de la présidentielle de 2016 sur des pseudos partis politiques n’est pas une priorité. Nous savons tous que ces partis gravitent autour du PDG et de la sphère présidentielle.
La priorité aujourd’hui est portée sur ABO et ses émergents qui pillent le pays; la priorité aujourd’hui est centrée sur l’acte de naissance d’un usurpateur aux commandes de notre pays; la priorité aujourd’hui se doit d’être orientée vers les conditions de vie de nos compatriotes qui vivent dans la pauvreté et la précarité; la priorité aujourd’hui se doit d’être également portée sur la situation économique qui demeure peu reluisante avec pour effets des entreprises qui mettent la clé sous le paillasson et déflatent des centaines de travailleurs gabonais, la priorité aujourd’hui doit être la lutte contre les crimes rituels dont notre pays demeure le berceau en Afrique; enfin la priorité aujourd’hui reste portée sur la destitution d’un ABO d’ici 2016…
Il y’a tellement de priorités qu’il serait judicieux de ne pas s’y écarter. Ne nous éloignons pas des vrais débats !
Nous ne sommes pas des militants, plutôt des journalistes forts de ce qu’ « informer c’est choisir ». Souveraine, la rédaction choisi ses sujets sans injonction extérieure. Elle n’attend donc pas que vous lui indiquiez un ordre des priorités, surtout quand tout ce vous énumérez est régulièrement traité ici. Essayez quand même d’encombrer le serveur, que nous payons cher, avec des posts plus à propos, plus intéressants, plus féconds. Merci de continuer à nous suivre.
Bonne réaction, cher François. Effectivement, GR parle régulièrement des sujets cités par Le Patriote 123. Sur la situation du chômage au Gabon il y a quelques semaines ; sur la situation des agences il y a quelques semaines,…
Patriote123, la priorite pour vous est de creer votre organe de presse et de publier vos priorites avotre guise. Les priorites d’un organe de presse ne sont pas decides hors de sa redaction. La priorite aujourd’hui est de laisser travailler les journalistes de GR librement.
pas mal … merci !
Pour eux quoi, tant que le franc électoral continu de couler, les partis peuvent aussi pleuvoir.
les partis a connotation familiale doivent disparaitre et détruits a jamais.
Ce sont ces zèbres qui faussent le jeu démocratique car leurs projets ne mesurent que la longueur de leurs boyaux.
Je crois que l’analyse pour interessante soit elle n’est que le rendu d’une évidence qui n’échappe guere aux Gabonais qui observent la vie politique. Mais en démocratie même les partis virtuels sont admis dans le débat. l’UPG a certes plusieurs chapelles qui émettent des sons de cloche multiples pour des intérets bassement politiciens, mais l’UPG a une base qui ne se laisse pas distraire et qui va forcement suivre le leadership du plus talentueux, rusé,populaire d’entre les conducteurs des « chapelles » actuelles. Et quand les canards boiteux en terme de popularité vont mourir de leur plus belle mort, il y aura une vache à lait qui s’imposera et on ne parlera plus que de l’UPG tout court. Le Morena s’est éclaté en n tendances, mais c’est la tendance de MBA ABESSOLE qui a imposé son leadership, les autres tendances n’existant plus que dans les registres de l’Avenue de Cointet qui été d’alleurs à la manoeuvre pour cautionner le désordre.
François Ndjimbi, dans mon post il ne s’agit nullement de vous donner une quelconque injonction sur les sujets traités par votre rédaction, que je me permets à l’occasion de féliciter, mais plutôt de consacrer encore et toujours vos efforts d’informer sur ce qui parait pour l’ensemble de vos lecteurs, dont je fais partie au quotidien,l’essentiel de l’actualité politique riche du moment.
Le sujet sur lequel je me suis exprimé, à mon sens, n’apporte aucune valeur ajoutée – permettez-moi de le dire – à la rubrique « Politique » de GR actuellement. C’est comme parler d’une situation que nous savons aussi évidente que présente sachant que l’actualité politique même si vous la traitez sur plusieurs angles, offre encore de nombreuses possibilités d’en dire plus.
Aussi, sachez que je ne vous considère pas comme des militants d’un parti politique, mais comme des journalistes dont l’intérêt premier et le devoir d’informer devraient tenir compte de la situation qui prévaut. Et la situation du moment, c’est les sujets évoqués dans mon post précédent.
Tout compte fait, vous restez une des meilleurs rédactions de notre pays sur la plateforme des NTIC. Merci de continuer ainsi.
Dont acte ! Merci de continuer à nous suivre.
Un parti politique devrait être en activité peu importe la période , le problème avec nos parti politique de l’opposition est qu’ils se réveillent seulement à l’approche des élections pour distraire le peuple , après les élections on ne les voit plus .
Des partis inexistante,sortie de nul part, et pourquoi faire?
Y a t-il une opposition dans ce pays? A quoi s’opposent-elles? Que proposent-elles?
Tres bon article de Gerald Mounomby. Le constat fait sur les partis politiques au Gabon est que la majorite d’entre-eux dependent tres souvent de leur leader et sont fondes majoritairement sur la base ethnique ou familiale.
En dehors du PDG (Parti Democratique Gabonais-au pouvoir) qui est et demeure le seul grand parti de masse implante de maniere representative dans l’ensemble du pays et qui n’a pas une base ethnique. En plus, celui-ci a survecu apres la mort de son President Fondateur, Omar Bongo. C’est une evidence, meme si on est pas pdgiste comme moi. Suivait dans cet ordre de grand parti, le RNB (Rassemblement National des Bucherons-opposition) de Pere Paul Mba Abessole (avant sa democratie participative) et du PGP (Parti Gabonais du Progres-opposition) de Pierre Louis Agondjo Okawe. Ces 2 partis avaient certes, une implantation nationale (relative dans certaines provinces), mais avec une base majoritaire ethnique, respectivement Fang et Punu pour le RNB et Myene pour le PGP. Le depart du n°2 du RNB a fragilise et fait naitre des bebe (tendances) bucherons et la participation aux differents gouvernements a tue ce 1er grand parti de masse de l’opposition gabonaise, qui ne devient que l’ombre de lui meme a cause de son leader qui est toujours en vie. La mort du leader du PGP a presque subit le meme sort. L’UPG (Union du Peuple Gabonais) de Pierre Mamboundou egalement a base ethnique Punu, a subit le meme sort a la mort de son leader, se retrouvant avec plusieurs bebes upegistes. Le dernier des partis de l’opposition, l’UN (Union Nationale) risque de pas echapper a ce fleau, son charismatique leader AMO etant decede, des sons de cloches discordants a base ethnique commencent a se faire attendre. Il est trop tot pour se prononcer. Wait and see.
Cette connotation ethnique dans nos diffrents partis se remarquent dans les resultats des elections presidentielles; ou chaque candidat fait le plein de voix dans sa province d’origine, meme pour le candidat du PDG qui ratissent large dans le Haut-Ogooue.
On est encore loin ou on adhere dans un parti politique par ideologie. Au moment ou tout le monde aspire au changement et au renouvellement de la classe politique gabonaise, c’est ce travail que les les partis politiques devraient commencer a faire, eduquer leur base et changer de mentalite.
le PDG n’a pas le mérite si il a survécu apres la mort de Bongo c’est simplement parceque 1 c’est le parti au pouvoir 2 c’est son fils adoptif qui a pris le pouvoir frauduleusement et si c’est le seul parti qui est bien implanté dans le pays c’est normal le pdg a été le parti unique pendant plusieurs années les autres partis sont nés qu’en 90 et L’UN est né en 2009 sans oublié que ce parti utilise l’argent publique pour s’imposer, attendons de voir le pdg dans l’opposition? comme les autres il disparaitra sans l’argent publique du Gabon le pdg n’est rien.
Nostalgie, nostalgie, l’évocation de tous ces partis morts cliniquement me ramènent aux instants d’il y a longtemps, entendez par là, l’époque de la Conférence nationale de 1990.
Gérard, vous avez oublié le Parti Unique de Dieu, qu’est devenu son leader?
Lepositif, je suis impressionnée par votre maitrise de l’histoire des partis politiques gabonais, chapeau, et je partage votre point de vue quand vous dites que nous adhérons à un parti non par idéologie mais avant tout sur la base de notre appartenance ethnique, toutefois, il faut nuancer, en effet, cette tendance à la préférence ethnique tend de nos jours à décroitre, j’ai voté Mamboundou en 2005 dans mon village du canton Nyé, et nous étions très nombreux.
A Gamba, rappelons le, Mme Alice LAMOU s’était fait battre à la loyale par quelqu’un qui venait du nord, c’est dire que le phénomène du vote clanique tend à se dissiper.
N’oublions pas, le PDG fut un parti état, tout gabonais y était membre d’office, je suppose que certains ont continué à militer au sein du parti des masses pour des raisons …ethniques , il en est ainsi de ces compatriotes originaires du Haut-Ogoué et de l’Ogoué Lolo, ce qui aurait conduit des personnalités et pas des moindres, comme Assélé à évoquer une république éventuelle du Haut-Ogoué Lolo, je pense aussi à Nzouba Ndama qui, lors des obsèques d’OMAR a tenu des propos incongrus restés célèbres, à savoir, que le PDG avait deux pieds dans les provinces précitées, ceci pour dire que malgré les apparences, le PDG n’échappe pas tant que ça au fait ethnique, certes il est implanté dans l’ensemble du territoire, mais il n’en demeure pas moins vrai que le gros de son électorat se concentre dans le G2 et le G7.
Je suis optimiste quant au fait que les gabonais, avec du recul
finiront par bannir le vote ethnique, par contre affirmer que les partis politiques doivent absolument contribuer à éduquer les populations en vue de leur faire changer de mentalité quant à l’adhésion ethnique à un parti me parait incertain.
Il revient aux intellectuels de parler le langage de l’unité, c’est à eux qu’incombe cette tâche, au lieu de cela, beaucoup d’entre nous encouragent la géopolitique, revendiquent l’appartenance ethnique à un groupe et ce, à des fins personnels.
Pourquoi lorsque nous sommes en France, au Canada, bref à l’étranger nous oublions notre ethnie, notre province? Nous sommes un, mais une fois rentrés au pays, on se réfugie derrière la géopolitique, l’ethnie. N’attendons pas que les politiques (partis politiques, personnalités politiques) travaillent à bannir le fait ethnique, au contraire ils s’en servent, exploitent ce filon, ce mal pour acquérir des privilèges :postes dans l’administration, hautes fonctions politiques, c’est la raison pour laquelle, je m’abstiens d’accorder ma confiance aux politiques lorsque vous émettez le souhait de les voir s’impliquer en éduquant les populations, on ne scie pas la branche sur laquelle on est assis, du moins c’est mon sentiment.
Pour conclure, je crois que dans les années à venir, les populations iront vers le leader qui saura les faire rêver, qui saura électriser les foules , parce que grand tribun, à preuve dans les années 1990, Mba Abessole a été ce leader là, du nord au sud de l’est à l’ouest , il avait su séduire et fédérer.
Quand à lui tout seul, un leader concentre ces qualités, vous pouvez être certain que son parti attirera les gabonais de tous bords!
leader vous trouvez toutes ces qualités, meme s’il vous parlait dans sa langue maternelle et que vous ne comprenez rien à son discours, vous serez en transe
Pour ma part, l’adhésion à un parti et j’en suis sur pour beaucoup d’entre nous, tient au discours, au charisme du leader, j’en veux pour preuve l’adhésion des populations à la personne de Mba Abessole dans les années 1990, les bucherons étaient implantés dans les neuf provinces du Gabon, on dit même que Mba des bois aurait remporté la présidentielle de 1993.
le discours électrisant d’un grand tribun, le charisme d’acier d’un homme qui réveille en chacun de nous, le patriotisme, l’espérance, un leader qui même quand il s’exprime dans sa langue maternelle et que vous ne comprenez rien vous transporte dans un état de transes, voilà à mon avis les ingrédients qui peuvent pousser les populations à adhérer à un parti.
Lepositif, cette affaire d’appartenance par tribalisme à un parti finira par disparaitre, un constat remarquable, dans les mairies, on célèbre de plus en plus de mariages mixtes que des mariage entre ressortissant de la même
province ou ethnie, il en sera de même des adhésions dans les
partis politiques, on ira vers les partis attractifs de par les qualités des leaders.
des répétitions dans mon texte, excusez-moi pour cela, le plus important est que lecteur comprenne bien que l’adhésion à un parti politique repose avant tout sur la capacité du leader du parti à rassembler , à tenir un discours fédérateur, le discours qui électrise les foules, qui vous fait oublier vos origines. Le leader qui concentrera à lui tout seul ces qualités fera remplir les stades, tout comme à l’époque de Mba des bois. Pardon pour les redites du premier texte, la fatigue sans doute.
Merci imagine56, comme quoi, on peut de temps en temps avoir des vues communes. LOOOOOL. Le Gabon seul, doit etre notre centre d’interet.
Et pourquoi pas lepositif?
je pourrais même prendre votre défense quand je pense que celle-ci est justifiée, nous ne sommes pas des ennemis, nos contradictions font avancer le débat et notre démocratie a besoin de ça, donc on continue notre combat pour un Gabon meilleur
M.NDJIMBI, svp , ne perdez pas votre temps à repondre à des personnes qui ne reflechisent pas avant de poser leur probleme pour eux il faut tout publier même les sujets qui n’ont aucune porte sociale. et ils pensent c’est un travail facile.
Au lieu de vous encouragez pour ce grand travail certains reclament ce qu’il ne faut pas reclamer. c’est d’hommage dans ce pays. les gens le faite de marcher avec certains opposants ils deviennent comme eux qui passent le temps à reclamer mais ne font rien pour ameliorer les choses….
Imagine56, ton analyse me transporte et mets en extase. Une analyse qui correspond à ma perception du probléme. le fait ethnique a très peu de chance de survivre comme principe fondateur du choix des dirigeants à tous les niveaux de l’appareil politique et administratif. les mariages brassés dans notre pays sont légion, il y a quelques années c’était impossible de voir le nord lorgner au sud et vice versa pour prendre femme. Aujourdhui on va au nord pour trouver sa femme, on va au sud pour trouver son joe, on parcourt de kilometres pour rallier l’Est afin de donner la dot aux parents de sa tourterelle, de même on n’hésite pas à défier la puissance des vagues pour se retrouver à l’Ouest à la conquete de son coeur tendre. La faiblesse idéologique qui caractérise encore nombre des partis politiques va trouver correction à mesure qu’on avancera dans le temps pour ceder place aux valeurs universelles qui servent ailleurs de fondement du choix des Gouvernants.