Éducation nationale : Encore des bruits de bottes
Le Syndicat de l’éducation nationale (Sena) donne 72 heures au gouvernement pour donner suite à la rétention des bons de caisse de certains enseignants, au non-paiement de la PIP et de la Pife 2015 ainsi qu’à la non-publication des résultats des travaux sur le nouveau système de rémunération. Faute de quoi, une grève générale sera décrétée.
Fridolin Mve Messa entouré des quelques membres du bureau national du Sena. © Gabonreview
Au regard du retard accusé dans la résolution des problèmes des enseignants et la réalisation des promesses faites à l’ensemble des travailleurs et retraités civils et militaires, les membres du Syndicat de l’éducation nationale (Sena) entendent demander à l’ensemble des enseignants de déposer la craie dès le 22 juin prochain sur toute l’étendue du territoire national aux fins d’obtenir satisfaction de leurs revendications.
Quatre problèmes constituent, en effet, les éléments susceptibles de déclencher la «dynamite» sur laquelle le gouvernement est présentement assis et qui risquerait de faire mouche, si rien n’est fait au plus tard le 21 juin courant. Il s’agit de la rétention des bons de caisse de certains enseignants des mois de mars, avril et mai 2015 ; le non-paiement de la Prime d’incitation à la performance (PIP) du 1er trimestre 2015; le non-paiement de la Prime d’incitation à la fonction enseignante (Pife 2015) et la non-publication des résultats des travaux sur le «nouveau système de rémunération» (NSR), attendus depuis le 11 juin dernier. «S’agissant de la question des bons de caisse, le Sena condamne le fait que le ministère de l’Éducation nationale bloque ces bons et demande que madame le ministre les restitue aux ayants droit sans délai. Car, le Premier ministre, en mettant les enseignants sur bons de caisse, n’avait jamais décidé de la rétention de ceux-ci, mais avait plutôt exigé (d’eux) la reprise des cours pour prétendre percevoir leurs bons de caisse. Or l’on constate que tous les enseignants ont bien repris les cours et le ministère continu dans la rétention des bons de certains enseignants sans raison valable», a martelé le secrétaire général du Sena à la faveur d’un point-presse tenu le 18 juin courant.
Pour Fridolin Mve Messa, il est humiliant de constater que la PIP du 1er trimestre 2015 est versée à certains fonctionnaires pendant que d’autres sont oubliés. A cela s’ajoutent le retard insupportable du paiement de la Pife 2015 et le mutisme du gouvernement quant à la publication des résultats de la commission bipartite mise en place pour réfléchir au nouveau système de rémunération. «Un droit acquis ne peut s’apparenter à de l’aumône. C’est pourquoi, le Sena appelle tous les enseignants et autres personnels du secteur éducation à la mobilisation générale pour les éventuelles actions futures», a-t-il lancé.
6 Commentaires
M. fridolin restez tranquille, évitez de vous moquer des gabonais car vous êtes entièrement responsable de cette situation à cause de votre collusion avec le gouvernement. hypocrite, corrompu, traitre que vous êtes. tu payeras ça un jour.
lorsque tu mis à dos tes amis de la dynamique unitaire tu t’attendais à quoi? tu sais bien qu’au Gabon le gouverne ment n’a jamais respecté un engagement, qu’est ce qui te surprends. hypocrite!
mon cher MOUYAPA ce n’est parce que le gvnmt n’a jamais respecté un engagement qu’il faut tenir un langage ordurier encore ce n’est pas vrai
Cette fois soyons unis la victoire(NSR) est a portee de main.
Qui vivra verra.
Franky, la victoire contre qui? les enfants des autres?