Suscription par RSS
PIP : Quand le ministre du Budget tombe de son piédestal
Dans un communiqué publié le mercredi 27 mai dernier dans le quotidien L’Union, Christian Magnagna annonce le paiement de la Prime d’incitation de la Performance (PIP) de cinq ministères pour le 29 mai. Depuis cette date, les agents de ces départements ministériels attendent toujours le paiement de la prime de mars 2014 ! Que se passe-t-il donc au ministère du Budget ? La PIP a-t-elle mis à l’épreuve les capacités financières de l’Etat ? Pourquoi la signature d’un membre du gouvernement – en l’occurrence celle de Christian Magnagna – devient-elle si peu crédible ?
Christian Magnagna. © gabonexpression.com
Va-t-il y avoir bientôt de l’électricité dans l’air à Libreville et dans le pays ? L’opposition et les syndicats vont-ils en tirer un bénéfice politique ? Pourquoi le défaut de paiement des finances publiques persiste-t-il même quand le ministre du Budget et des Comptes publics annonce le paiement imminent de la PIP ? Pourquoi le gouvernement persiste-t-il dans des annonces sans lendemain ? Alors que la PIP du premier trimestre 2015 devait être payée depuis fin-mars, seuls cinq ministères sur les vingt-cinq que compte le gouvernement Ona Ondo II, ont perçu cette prime. Il s’agit des ministères du Pétrole, de l’Energie, de l’Economie numérique, de la Communication et de l’administration pénitentiaire pour lesquels le paiement de la PIP a été effectué le 18 mai dernier seulement.
Alors que le paiement des premier et deuxième trimestres 2014 s’était réalisé en une seule fois, aujourd’hui il s’effectue en plusieurs tranches, ministère par ministère. Il y a des départements ministériels qui attendent même plus de trois mois avant de se voir payer cette prime, alors que c’est une autre tranche qui est attendue. «Le paiement de la PIP est devenu aléatoire, et bientôt, l’Etat va en accumuler des arriérés», indique un membre de la Commission interministérielle de la Prime d’Incitation à la Performance. Celui-ci révèle en plus que tous les états relatifs à cette prime ont été envoyés au ministère du Budget le 15 mai 2015, et que c’est celui-ci qui programme les paiements. Après le «premier groupe» qui comprend le ministère du Pétrole, le ministère de l’Energie, la Sécurité pénitentiaire, le ministère de la Communication et le ministère de l’Economie numérique, qui devaient être payés le 18 mai, ce sont les agents de la Primature, du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Fonction Publique, du Commerce-PME, et les Forces de Police nationale, formant le «deuxième groupe», qui devaient percevoir leur PIP du premier trimestre 2015 (janvier-mars) le 29 mai dernier. Mais jusqu’à ce jour, ce paiement n’est pas effectif.
Christian Magnagna s’était pourtant engagé, à travers un communiqué signé dans le journal L’Union le mercredi 27 mai, à la payer. Ces agents ne comprennent pas que ce «revirement» de l’Etat, et se demandent pourquoi le ministre du Budget se complaît à user de la «démagogie» alors que, visiblement, les caisses de l’Etat sont à l’étiage. Après moult annonces de paiement de la dette intérieure non suivies d’effet, et avec cette nouvelle affaire de paiement non effectif de la PIP aux administrations du «groupe 2», Christian Magnagna est en passe de devenir le «Monsieur Mensonge» du gouvernement. Même si jusque-là, les agents de l’Etat n’ont pas manifesté un quelconque mouvement d’humeur, il n’en demeure pas moins que les pouvoirs publics ont encore manqué à leur devoir – celui de concrétiser une promesse faite à des agents publics.
Au moment où l’on aborde la deuxième semaine du mois de juin, une quinzaine de ministères n’ont pas encore perçu leur prime du mois de mars 2015. Seule solution pour sortir de cette impasse, le paiement immédiat de la PIP, et de tous les arriérés y relatifs. Et que le ministre du Budget soit un peu moins démagogue !
12 Commentaires
mais les 800 million a la banque central ne peuvent pas servir a ça lol pauvre Gabon
Quand un gouverment n’arrive pas à assumer les taches les plus simples, c’est la preuve que nous sommes dirigés par une bande d’apprentis-amateurs.
L’amateurisme et l’improvisation de bien vouloir faire.
Et toc! Voici le »tout va bien » prôné par les émergents. Même sans être comptable, on sait bien que la disponibilité financière ne veut pas dire forcément disponibilité de trésorerie. Ici le Pays est en face d’un réel problème de trésorerie, d’où indisponibilité du cash pour payer. Euh…Peut-être qu’on est plus concentré sur le dossier des augmentations de salaires des agents du public annoncées pour cette fin de mois de Juin. Qui vivra, verra.
Oh Oh Dieu que c,est dure le pays va ou? Il ne reste plus qu,a prier
Confiance se conjugue avec patience, helas cette patience n’est pas la vertu cardinale au Gabon.
Mon cher Gérard, votre question de savoir ce qui se passe au ministère du Budget, n’est pas à 1000 balles, mais à 1 FCFA, puisque tout le monde connait la réponse: c’est l’amateurisme on vous dit. D’une manière générale, aucun ministre de cette république dite Emergente, l’Avenir en confiance, ne commande rien. Abstraction faite de leur niveau assez bas, les ministres font face à plusieurs écueils: en haut il y’a la légion étrangère basée à la Présidence; au milieu on trouve les agences, et en bas vous avez les SG et DG qui sont plus importants que le ministre chef de département. Les ministres inconscients s’en foutent, le peu qui a envie de travailler a un sourire jaune. Observez les bien. Ceux qui ont des parents ou amis ministres le savent; d’ailleurs les ministres ne cachent plus leur spleen, hélas! disent certains ils ne peuvent pas démissionner.
Et puis ne savez vous pas que le pays n’a plus de statistiques depuis plus de 5 ans? On gère le Gabon comme un épicerie dahoméen, on vous dit
Comment avons pu nous enliser encore plus profondément dans une médiocrité qui ne dit pas son nous. J’ose imagine que nous ne sommes pas une république
Arrêtons ce type de fonctionnement, cela ressemble bien a une duperie sans nom, comment comprendre que le ministere du budget se sert allegrement sans respect et ethique deonthologiques admnistratives voire economiques? le ministere du budget beneficiant de divers avantages (primes de gestions,pip et autres dessous de table) se servent en premier ressorts meme avec la pip et sana bruit alors que des ministeres tels la sante, leducation les tp et leconomie qui collecte quasiment lensemble du budget reste a la remorque du simple fait et de la decision dun ministere qui ne manque jamais de rien et surtout dun cadre de travail et personnel des plus envies. Alors quil devait etre les dernier a beneficier de cette PIP, ils en sont les premiers beneficiaires et voila toutes les contradiction dun systeme qui ne respecte rien des procedures et organisation de bonne gouvernance. La seule DGB est a la fois en charge de lelabration lexecution le controle du budget a cela elle se dote recemment comme par hasard dune cellule de passaion des marches resultat des courses on se sert prioritairement la PIP sans aucune regulation bravo Gabon mom Bon Pays.Gabon Ya bon
M.le Ministre, pourquoi vous ne bloquer pas les comptes des ces vieux qui sont dans l’opposition? par ce qu’ils ont volé l’argent public.On a vu comment les USA, LA FARNCE ont bloqué l’argent du guide libien, pourquoi le Gabon ne fait pas la même chose ou au Cameroun le president BIYA est entrain de mettre les voleurs d’argent public en prison et récupere tout l’argent volé.
MON FILS JEAN-JACQUES TROP DE FAUTES ET JE CROIS QUE C’EST UNE INTERPELLATION POUR TA PETITESSE DANS LES COMMENTAIRES: M.le Ministre, pourquoi vous ne bloquer (BLOQUEZ) pas les comptes des (DE) ces vieux qui sont dans l’opposition? par ce (PARCE QUE) qu’ils ont volé l’argent public.On a vu comment les USA, LA FARNCE (FRANCE) ont bloqué l’argent du guide libien (LIBYEN), pourquoi le Gabon ne fait pas la même chose ou au Cameroun le president (PRÉSIDENT) BIYA est entrain de mettre les voleurs d’argent public en prison et récupere (RÉCUPÈRE) tout l’argent volé. TOUTEFOIS, VOUS AVEZ UNE BONNE PRÉOCCUPATION: IL FAUT ARRÊTER TOUS CEUX (LES GESTIONNAIRES D’AUJOURD’HUI OU D’HIER) QUI VOLENT LES DENIERS PUBLICS.
Moi je suis inquiet quant à l’équipe dont s’est entouré le président Ali.c’est l’occasion de le dire qu’il y’a des souris dans son sac d’arachide. Il pense que la dernière PIP a été payé à tous les ayant droits, non on lui apprend qu’il reste les enseignants. Bon sang qui est même président dans ce pays le Gabon? chacun décide ce qu’il veut, fait ce qu’il veut. Tout ça parce que appartenant à la GLG (grande Loge du Gabon), comme leur maître!Ceux ci attendent en même temps cette dernière PIP et leurs vacations du BEPC(il y’a belle lurette que celles du BAC et du CEPE ont été payées). Ces émergents veulent ils vraiment condamner celui qui les nourrit? Les élèves des classes prolétaires au Gabon déposent déjà leurs dossiers pour les examens de 2017. Qui va les leur corriger? Les gardes pénitentiaires, la Santé, les agents des ministères des finances ou du budget qui eux sont déjà satisfaits? Ah j’aurai entendu la dernière fois le Ministre de l’Education nationale demander aux chefs d’établissements de relever les noms des grévistes.Manque de solution de rechange. Qu’il attendent les 21.000 professeurs que son patron a promis d’aller recruter en Tunisie. Croyez vous que les gabonais vont accepter que des expatriés viennent les mettre au chômage puisqu’ils réclament ce qui leur est dû?Vraiment ça va « chauffer » dans sous peu de temps. lorsque vous crachez en l’air, attendez vous à recevoir en retour ces crachats sur votre figure. A bon entendeur salut!