Le Silal sur la voie de l’institutionnalisation
La littérature et l’art gabonais ont désormais une vitrine pour se promouvoir et se mouvoir : le Salon international du livre et des arts, qui s’impose progressivement comme une institution.
Initié pour la première fois en 2011, le Salon international du livre et des arts de Libreville (Silal), dont la 3e édition a été lancée, le 1er avril 2015, par le Premier ministre, en présence des membres du gouvernement, acquiert, au fil des ans, de l’importance. Le gouvernement s’accorde à reconnaitre les bienfaits et avantages qu’offre ce salon aussi bien pour la visibilité du savoir-faire des artistes que pour la promotion de la destination Libreville. «Il s’agit, j’en suis intimement persuadé, d’une occasion de fierté, de bonheur partagé qui nous est offerte. Je me félicite tout particulièrement de la qualité et de la diversité de participants qui rehausse ce salon», a témoigné Daniel Ona Ondo.
La régularité de la rencontre, la diversité artistique proposée, ainsi que la qualité des participants, venus du Nigéria, de République démocratique du Congo, de Côte-d’Ivoire, du Cameroun, du Sénégal, du Bénin, du Mali, du Burkina-Faso et de Corée, sont autant d’éléments qui donnent un intérêt particulier à cette manifestation qui s’étendra jusqu’au 4 avril prochain. «Le choix fait par les organisateurs de cette rencontre de rendre hommage à un illustre personnage comme Chinua Achebe honore cet événement et lui donne vraiment une dimension internationale aux côtés des productions nationales et locales», a souligné le chef du gouvernement. Selon lui, l’État se montrera toujours disponible pour accompagner et mettre en œuvre de telles initiatives qui font la promotion de la création artistique nationale et internationale
L’édition 2015 de cette messe de la culture littéraire, sera célébrée autour de communications, conférences-débats et tables rondes axées sur des problématiques liées au monde de l’édition en Afrique, aux générations littéraires au Gabon, aux nouvelles formes d’expression ainsi qu’aux différents contours de l’art.
1 Commentaire
Le salon est à sa 3e édition, c’est bien. Il faudrait aussi trouver des voies et moyens pour dépasser le cadre de Libreville et voir comment stimuler l’art dans les provinces. Tous mes encouragements !