Prenant part au Sommet sur le commerce illégal des ressources de la faune et de la flore, qui se déroule depuis le 24 mars dernier à Kasane (Botswana), le président de la République a souhaité une unité des forces, notamment dans la coopération sud-sud afin de lutter efficacement contre ces phénomènes.

Ali Bongo, le 24 mars 2015 à Kasane (Botswana). © DCP-Gabon

Ali Bongo, le 24 mars 2015 à Kasane (Botswana). © DCP-Gabon

 

La participation du président de la République au Sommet sur le commerce illégal des ressources de la faune et de la flore vise à confirmer les efforts du Gabon en matière de gestion de la diversité biologique et de lutte contre la criminalité faunique. Il est ici question de mettre en avant l’Initiative sur la protection de l’éléphant, soutenue par le Gabon et quatre autres pays africains (Botswana, Tchad, Ethiopie et Tanzanie) et d’encourager d’autres pays à s’y joindre dans le souci de mieux protéger cette espèce menacée. Au-delà, cette rencontre permettra de solliciter le soutien de la communauté internationale sur la résolution portée par le Gabon et l’Allemagne au niveau des Nations-unies sur la criminalité faunique.

Photo de famille du Sommet sur le commerce illégal des ressources de la faune et de la flore, au Botswana. © DCP-Gabon

Photo de famille du Sommet sur le commerce illégal des ressources de la faune et de la flore, au Botswana. © DCP-Gabon

Ce sommet se tient à suite de la conférence de Londres, de février 2014, sur la même thématique, auquel Ali Bongo avait pris une part active. Le Gabon, le Botswana, l’Ethiopie, la Tanzanie et le Tchad avaient adopté la Déclaration de Londres sur le commerce illicite de la faune et de la flore. Invité à prendre la parole à l’ouverture de la présente conférence de Kasane au Botswana, le président de la République a exhorté les Etats africains à renforcer la coopération Sud-Sud dans la lutte contre ce fléau qui menace la survie de certaines espèces. Ali Bongo a rappelé les défis auxquels le Gabon est confronté, notamment celui de la lutte contre le braconnage. Une lutte rendue encore plus difficile par le conflit homme-faune, qui complique les efforts de sensibilisation en faveur de la protection des éléphants en raison de la destruction des plantations dans les zones rurales.

Le président de la République a donc invité les Etats et partenaires à agir sur ce problème que le Botswana et d’autres pays connaissent, et à se joindre à l’initiative de Londres pour la protection des éléphants. Il a rappelé que depuis la conférence de Londres, le Gabon poursuit son action contre ce fléau. Ce faisant, il a évoqué le processus de finalisation d’un plan national de protection des éléphants, le processus de révision du Code pénal pour renforcer les sanctions contre le braconnage, la réflexion sur les capacités nationales de lutte contre le commerce illicite, le renforcement de la gestion des stocks d’ivoire saisis ainsi que la mise en place d’un laboratoire.

Ce sommet a permis à ces pays d’évaluer les progrès réalisés par les 41 Etats signataires de la Déclaration du sommet de Londres de 2014. Les différents intervenants ont reconnu que le braconnage et le commerce illicite d’espèces sauvages ont pris des proportions inouïes et qu’il était temps pour tous les pays de prendre un engagement politique de haut niveau afin de lutter contre ces fléaux. L’on note qu’au niveau international, le Gabon poursuit aussi son action aux Nations-unies en faveur d’une résolution. Le pays apporte également son appui aux pays africains les plus touchés par le braconnage.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. L' Economiste dit :

    Que ne nous parle t-il de l’autre plus grand fleau au Gabon, le braconage des ressources financieres par le clan des maffiosi Bongos. ? Omerta !

  2. pantagoye dit :

    Quel gesticulateur dans zéro! Pendant ce temps, pendant cette ènième diversion, lui-même ne sait pas où est son acte de naissance original et se partage les milliards laissés par Omar avec la fratrie. Tous les travaux ou presque sont à l’arrêt, le chômage bat son plein, les fonctionnaires et les enseignants sous-payés sont en grève, le Gabon n’a toujours pas de compagnie aérienne et on apprend qu’un Boeing 777 qui servait à transporter les VIP,les sorciers vaudou d’Acrombessi et la fausse monnaie est confisqué en France à la demande d’une société Suisse pour une dette de 5 milliards de cfa. Ali Bongo est vraiment sur un nuage, dans une bulle qui va lui éclater bientôt en plein visage.

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