Tout en se livrant à une sorte de bilan élogieux du président de la République en matière de droits femmes, le ministre délégué en charge de la Prévoyance sociale est revenu sur les fondements de cette journée dédiée, placée cette année sous le thème : «Autonomisation des femmes – Autonomisation de l’humanité : Imaginez!»

Marie Françoise Dikoumba, ministre délégué auprès du ministre de la Santé et de la Prévoyance sociale, chargé de la Prévoyance sociale. © Gabonreview

Marie Françoise Dikoumba, ministre délégué auprès du ministre de la Santé et de la Prévoyance sociale, chargé de la Prévoyance sociale. © Gabonreview

 

Le Gabon, à l’instar de la communauté internationale, a célébré, le 8 mars courant, la Journée internationale de la femme sous le thème, «Autonomisation des femmes – Autonomisation de l’humanité : Imaginez!». A cette occasion, le ministre délégué chargé de la Prévoyance sociale, a rappelé les origines de cette journée, les avancées en matière d’autonomisation de la femme, ainsi que les politiques y relatives au Gabon.

Marie-Françoise Dikoumba a indiqué que cette édition de la Journée internationale de la femme, célébrée le 8 mars de chaque année, mettra l’accent sur la Déclaration et le programme d’action de Beijing de 1995. Une feuille de route signée par 189 gouvernements, il y a 20 ans. Pour elle, il s’agissait d’un «moment décisif de l’engagement de la communauté internationale pour l’égalité entre les sexes et l’autonomisation des femmes». Et bien que des progrès aient été accomplis depuis lors, de graves lacunes subsistent (lire par ailleurs l’article de Loïc Ntoutoume).

Parlant de l’autonomisation des femmes, le ministre délégué en charge de la Prévoyance sociale a déclaré «qu’à l’issue de ce sommet, douze domaines critiques avaient été retenus pour l’autonomisation des femmes, notamment femmes et pauvreté, femmes et économie, femmes et santé, femmes et prise de décision, femmes et droits fondamentaux». «La présente édition constitue par conséquent une opportunité pour évaluer les progrès accomplis ainsi que les défis à relever au cours des dix prochaines années», a-t-elle déclaré, avant de se livrer à une sorte de bilan élogieux de l’action du président de la République en faveur de la gent féminine. Naturellement, le rôle de Sylvia Bongo dans la recherche des solutions aux problèmes des femmes et des couches faibles a été salué. Un auto-satisfécit, quelque peu contraire au sentiment du secrétaire général des Nations-unies, qui reste, sur sa faim. «Afin d’être réellement porteur de changement, le programme de développement pour l’après-2015 doit établir des priorités en matière d’égalité des sexes et d’autonomisation des femmes. Le monde ne pourra jamais atteindre pleinement ses objectifs si la moitié des habitants de la planète ne sont pas en mesure de réaliser leur potentiel», a déclaré, pour sa part, Ban-Ki-Moon.

Officialisée par les Nations-unies en 1977, la Journée internationale de la femme trouve son origine dans les luttes des ouvrières du début du XXe siècle, pour de meilleures conditions de travail et le droit de vote. Désormais, c’est une journée de manifestation à travers le monde, l’occasion de dresser un bilan des progrès réalisés, d’appeler à des changements et de célébrer les actes de courage. Il s’agit de célébrer des femmes ordinaires qui ont joué un rôle extraordinaire dans l’histoire de leurs pays et de leurs communautés respectives.

 

 
GR
 

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