Enseignement supérieur : Les enseignants-chercheurs à la caisse
Quelques jours après l’appel à la mobilisation en vue d’un verrouillage complet des universités et grandes écoles du pays, le gouvernement annonce le paiement des salaires des universitaires grévistes à compter de ce mois. Simple coïncidence ?
Qui a dit que le gouvernement ne savait pas mettre de l’eau dans son vin ? En grève depuis janvier dernier, les enseignants-chercheurs et chercheurs percevront leurs salaires dans quelques jours «par bons de caisse». Selon un communiqué publié le 5 mars courant, le ministère de l’Enseignement supérieur précise que «lesdits bons de caisse seront disponibles à la direction centrale des personnels sise à l’Université Omar Bongo pour Libreville, et auprès du chef du personnel de l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM) pour Franceville».
Rien n’indique cependant combien de mois seront couverts par ces bons de caisses. Qu’à cela ne tienne, cette initiative traduit un certain fléchissement de la position du gouvernement, qui avait affirmé que «les grévistes ne seront pas payés». Une décision qui pourrait amener les enseignants-chercheurs et chercheurs à revoir leur position, à un moment où le spectre de l’année blanche se fait plus pesant que jamais. Cette mesure survient quelques après jours que le Syndicat national des enseignants et chercheurs (Snec) eut invité l’ensemble des enseignants du pays à la mobilisation totale en vue d’un verrouillage complet des universités et grandes écoles.
7 Commentaires
j’espère que c’est pas du bluff et pitié pour les pauvres enseignants qui n’avaient plus la tete aux études et si cela se trouve ils ne seront payé qu’à moitié comme d’habitiude
Vraiment, pour tout avoir ou réussir dans ce pitié de pays, l’intégrité n’a pas sa place.
Seuls les voyous réussissent. du gouvernement, aux fameux chercheurs, un lien commun les assemble : le voyoutisme intellectuel.
Ça ne répond pas aux revendications. Il s’agit juste satisfaire leur droit. Car tout fonctionnaire à droit à son salaire.
en somme,cela prove a grande suffisance de combien les dirigeants gabonais se foutent pas mal de la population ainsi que des enseignants.la question est de savoir d’ou sort cet argent qui leur permetra de regler les different du snec,et pourquoi n’avoir attendu que la decision de l’unesco sur la possibilite d’annee blanche au Gabon que d’un claquement de doigt magique,voila l’argent por regler le probleme. Foutaise!!!Schneider M.
J’avoue que je ne saisi pas bien le sens de cet article. Que je sache, les salaires des enseignants-chercheurs n’ont jamais été suspendus. Le communiqué du Ministère est plus qu’explicite dans le quotidien l’UNION. Il est question d’une menace brandie par le Ministère aux grévistes du SNEC; laquelle menace précise que les salaires du mois de mars seront mis sur bons de caisse. Autrement, l’idée soujacente c’est que ne pourrait percevoir un bon de caisse que celui qui aura pris l’engagement formel de reprendre les cours. Importante précision!
merci pour la précision
C’est ce que nous voulons le traitement des problèmes des citoyens. Notre pays c’est pas les moyens qui manquent , mas la lenteur et la planification administrative qui retarde parfois les choses.
C’est une bonne chose par ce que le developpement du pays passe par la formation(education).