Arts plastiques : Fin du Symposium international de sculpture sur bois

Sept des douze artistes en lice lors de la troisième édition de cette rencontre artistique ont été primés le 28 janvier dernier à Libreville.

Un moment du Symposium international de sculpture sur bois à Libreville. © Gabonreview

Ruffin Martial Moussavou avec ses collègues du gouvernement, avant de son mot de circonstance, la remise du prix au premier lauréat et la photo de famille. © Gabonreview

La troisième édition du Symposium international de sculpture sur bois à Libreville (SISBL) s’est achevée le 28 janvier dernier. Douze jours durant, une dizaine de sculpteurs gabonais a rivalisé de talent. Il s’agissait de «promouvoir la créativité, favoriser les rencontres de cultures et les échanges d’expériences afin de vulgariser la sculpture, notamment celle sur le bois, tout en valorisant les essences forestières gabonaises».

Les candidats ont ainsi pu matérialiser leurs créations sur des billots de bois pour un résultat assez époustouflant, magnifiant ainsi la création artistique nationale. Au final, seuls sept artistes ont été retenus par le jury. «Sept artistes sculpteurs locaux ont magnifié le travail du bois, passant d’un billot de bois, mis à leur disposition, à travers des œuvres d’art finies», s’est extasié le ministre de la Culture lors de son discours de clôture, rappelant que cet événement «sert aussi non seulement à mettre en lumière l’imaginaire créatif des sculpteurs mais encore à promouvoir ces créateurs des œuvres de l’esprit et à renforcer l’offre culturel».

Ruffin Martial Moussavou en a profité pour rappeler ses objectifs, entre autres celui de «créer un véritable marché de l’art dans notre pays, faire du Gabon une destination culturelle privilégiée et de Libreville un pôle culturel majeur». Une entreprise qui, selon lui, passe par «la mise en place, sur l’ensemble du territoire national, d’activités de grande envergure et de très bonne facture».

Ce mot circonstanciel a été suivi de la remise des prix et attestations de participation aux sept lauréats, avant la découverte des œuvres par les officiels. Il est à noter que les œuvres ainsi réalisées, propriété de l’Etat et versées au Fonds national d’art contemporain, sont destinées à l’embellissement des édifices publiques.