Un an après, Ona Ondo reçoit une nouvelle «feuille de route»
La cérémonie de présentation des vœux a offert, le 7 janvier, à Ali Bongo l’occasion de fixer une nouvelle feuille de route au chef du gouvernement. La chute vertigineuse des cours du pétrole et la baisse du taux de change CFA/Dollar sont à l’origine de ce «bloc de recommandations».
«Je vous demande de tenir, dès la semaine prochaine, un séminaire gouvernemental consacré à la crise du pétrole et aux ajustements que cela nécessite» (1ère recommandation). Des termes contenus dans la réponse du chef de l’Etat aux vœux de nouvel an du Premier ministre, mercredi dernier.
Il s’agit en fait d’une «feuille de route» contenant une demi-douzaine de recommandations, en sus de celle indiquée ci-dessus. Daniel Ona Ondo devra ainsi poursuivre (2e recommandation) les efforts déployés en faveur principalement des femmes et des jeunes ; mesurer les effets de la conjoncture économique mondiale marquée par les effets conjugués de la chute du prix du baril de pétrole et du taux de change CFA/Dollar qui entraîne une réduction conséquente des ressources de l’Etat (3e recommandation) ; proposer, dans les meilleurs délais, un réajustement de la Loi des Finances, afin de tenir compte de la nouvelle donne (4e recommandation) ; maintenir le cap des réformes structurelles de l’économie gabonaise (5e recommandation) ; poursuivre l’investissement tout en veillant à ne pas se détourner des objectifs fixés dans le cadre de la Stratégie nationale d’Investissement humain (6e recommandation) et (7e recommandation) adopter une nouvelle grille de rémunération de l’agent public – avec cette consigne claire – «dans la limite des capacités budgétaires de l’Etat».
Alors que, en janvier 2014, la feuille de route du Premier ministre avait une connotation plutôt sociale, à savoir lutter contre la pauvreté, la précarité et l’exclusion sociale, celle de 2015 est d’une tonalité plus économique. Les sept recommandations faites au gouvernement doivent permettre, selon le chef de l’Etat, de faire face avec efficacité à «la grande bourrasque» qu’est la crise pétrolière actuelle dans les revenus de l’Etat. Il va donc falloir s’attendre à ce que, dans les prochains jours, le Premier ministre convoque un séminaire gouvernemental comme celui de février 2014 à Franceville, avec la présence d’experts nationaux, notamment les directeurs généraux du Budget et du Trésor, ceux des Impôts, des Mines, des Hydrocarbures, des Eaux et Forêts, et de compétences extérieures.
Beaucoup d’analystes et d’observateurs voient en cette nouvelle feuille de route prescrite au chef du gouvernement l’expression d’une reconduction tacite de Daniel Ona Ondo à la Primature. Ali Bongo ne veut certainement pas prendre le risque de désigner un quatrième Premier ministre au cours d’un même septennat, même si Ona Ondo ne s’est contenté jusque-là que de «gérer sa carrière de Premier ministre» au lieu d’être un véritable réformateur qui en ferait un véritable fusible pour le chef de l’Etat.
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Trop de feuilles de route, ça tue l’action. C’est la confusion et la dispersion des énergies. On tourne en rond !
Pas faut !
S’il existe des endroits dans le monde où l’expression »l’homme porte le cheval », le Gabon en fait bien partie. Face à une crise économique majeure, plutôt que de convoquer une cellule de crise de laquelle des mesures fortes et immédiates sont prises, le Président demande au premier ministre de convoquer un séminaire.
C’est certes vrai qu’au Gabon, le ridicule est devenu la norme.
L’expérience américaine lors de la crise des subprimes et les autres subséquentes, a fait école. En fête, le Président OBAMA en accord avec le Congrès a ordonné la Fed une politique monétaire interventionniste marquée principalement par des injections massives des dollars dans l’économie américaine et le buy american deal. Les résultats sont impressionnants, exemple le taux de chômage!
Dans le contexte du Gabon, certains seraient tenté de dire que le pays applique la politique monétaire la Beac, dictée donc par la Banque de France. Cette analyse est une fuite en avant: même à défaut d’argent frais dans les fameux fonds de l’émergence, le Gabon dispose de plusieurs instruments économiques pour lui permettre des actions fortes en soutien à la dégringolade des cours du pétrole. La liquidation des actifs coûteux de l’état, réduction des voyages du président et son train de vie ainsi que de son gouvernement, réduction à 50% des salaires et diverses primes du président et des ministres, voire de leur nombre, l’emission des bons de trésor et obligations à prime rachetables, les politiques financières aux entrepreneurs nationaux dans les secteurs primaires et les services, etc. Bref, il existe nombres de politiques économiques mises en oeuvre ailleurs mais adaptables à l’economie Gabonaise. Stop les recommandations au premier ministre! C’est le moment de convoquer un comité de crise, accompagnée de l’experience des compétences ayant servies ces ministères jadis. Elles sont à la réserve de l’état et capables de hauteur.
Merci Jean Cruz du Canada
on a besoin de personnes ressources comme vous pour faire des propositions concrètes au gouvernement pour booster notre économie
Mais pensez vous sérieusement que l’on puisse transposer l’exemple américain chez nous?
nous souhaiterions tellement que l’on s’inspire d’Obama, mais
connaissant nos mentalités, c’est un exercice laborieux.
dans la conjoncture actuelle de crise due à la baisse du cout du pétrole, Ona devrait faire son possible pour nous sortir de ce bourbier. Mais le peut-il?. Je doute qu’il y arrive même s’il le voulait, il n’a pas les moyens de sa politique.
Ainsi, nous qui commencions à échafauder des plans pour la fin du mois, nous devons remettre nos projets aux calandres grecques?
Gouverner c’est prevoir.
Plusieurs propositions concretes et objectives ont deja ete emises
mais je suggererai qu’il faille centrer scientifiquement ces sfforts sur des revenus hors petrole en periode de hausse du prix du baril.
Presentemant en periode de crise Voici dix points qui peuvent aider:
1-Booster et Realiser une meilleur performences du secteur de la production petroliere en declin pour arreter l’hemoragie.
2-Lutter contre la fraude fiscale(revoir la decision sur l’importation de vehicules de plus de 3ans dont en beneficient desormais les pays voisins)
3-MESURES SOCIALES:Revoir les Postes de travail occupes par les
expatries(payes exesivement) dans le secteur petrolier et minier car nous le savons lorsqu’un Gabonais travail c’est une famille de 10 personnes qui en benefici).
4-Imposer d’avantage les entreprises ne repectants pas le cotas du nombre des etrangers.
5-Creer une taxe pour sanctionner toute entreprise n’honorant pas un listage de formation des employers elabore encollegialement avec l’Etat.
6-Bannir la corruption dans notre administration, une veritable necrose.
7-Reduire le nombre des Senateurs a 3(trois) pour 100.000 habitants en moyenne.
8-Renoncer aux promesses fallacieuses.
9-Promouvoir le tourismes.
10-Realiser des produits finis apartir du bois
En 1998 l’Etat a cree les Font pour les Generations future alimentes depuis 2003;nous sommes en periode de crise alors si cet argent existe qu’il s’en serve en cette periode.
L’argent de la mane petroliere aurait aide a l’investissement ainsi qu’a l’epargne, nous ne devrions pas avoir de problemes.Cette question est sans interet en cette periode de crise politique. L’authantique probleme dans ce pays c’est la qualite lie a la bonne volonte des hommes, la rapacite budgetaire des gouvernants est la seule vrai gangrene a extirper.
Le problème et la seule vraie solution se résument dans votre dernière phrase cher(e) AmusezvousDieuVousVois. Mais hélas !
J’en apprends aujourd’hui de compatriotes dont je suis fière
Jean-Cruz du Canada et maintenant Amusezvous Dieu voit
on assiste à de vrais cours d’économie sur ce site
quand je dis que nous n’avons pas besoin d’aller chercher l’expertise ailleurs, nous l’avons, il suffit de l’exploiter
Dieu voit
j’ai peur que certaines de vos mesures ne fassent l’unanimité
celles concernant les étrangers, on aura tôt fait de vous taxer de xénophobe, vous comprenez?
Pauvre Ona, il n’est pas sorti de l’auberge, les problèmes ne font que s’amplifier!
imagine56, merci pour les eloges faites aux patriotes Gabonais que nous sommes tous.
imagine56,le point4:la mesure d’un quotas des etrangers au sein des nos entreprises:80% pour les locaux et 20% pour un personnel qualifie expatrie paraitrait rationnel.Ailleurs certains pays voisins ne s’en privent pas.
imagine56,au Gabon il existent meme des entreprises ou la la main d’oeuvre Europeenne depasse les 50%, cherchez ou vous trouverez.Les agents du minitere du travail doivent faire preuve de rigueur dans l’exercice de leur fonction car nombreux contribuent par leur agissement a l’opacite des realites de ce secteur.
Le refus de l’application des textes existants dans notre pays dans le domaine economique,financier ou social va toujours entrainer des carances irreversibles a court,moyen ou long terme.
Pour memoire lire le decret n.277/PR/MT du 31 Mai 1968 reglementant l’emploi des travailleurs etrangers au Gabon.
Aussi le decret n.663/PR/MTPS du 5 Juillet 1972 complementant le decret cite plus haut qui dit:
Lors du recrutement d’un travailleur,la priorite doit etre donnee aux travailleurs Gabonais,nonobstant une experience professionnelle moindre.Si un un travailleur national ne peut etre engage,l’employeur est autorise a employer un etranger »a condition de lui adjoindre un Gabonais a former dans un delai raisonnable qui le remplacera des que possible.
Une bande des hommes perdus. Ils n’ont plus d’intelligence.
C’est sur !!!!!
Toi l’intelligent aide en proposant c’est pas sorcier
Que voulez-vous ceux sont les intellectuelles qui tuent ce pays. Leon MBA était entouré des Doctorants en sont temps, le pays est ce qu’il est. Bongo père était entouré des agregés, docteurs…. le pays est ce qui l’est. Ali poursuit la meme politique aucune révolution de ces pseudos intellectuels pour faire front et dessiné une voie de développement pour notre pays. Quel HONTE! Qu’a ton fait à DIEU? meme les hommes d’église sont des voleurs, politiciens.Seigneur sauve nous.
aaaaaaaaahhhh bravo bravo. c est bien facile de commenter. vous pensez que c est faciel on dirait… meme les plus grandes puissances mondiales ont connues des crises. qu est ce qui vous surprend?
le problème avec le gabon est que même quand le pétrole se vend bien le peuple souffre toujours.
C’est la vérité. Totalement en accord avec toi.
C’estt vous qui semblez surpris.Des crises il y en a eu et il y en aura toujours c’est une composante du cycle économique.L’important est de disposer des outils pour les surmonter on nous a parachuter don ne sait ou des gens qui soit-disant étaient des lumières et que sur ce fait rien ni personne surtout pas un Gabonais ne devait critiquer les décisions prises.On a laissé « les lumières » agir voilà on nous en sommes.Soit ce n’était pas des lumières soit s’en étaient mais elles ont mal agi dans les 2 cas malgré les dénégations on est mal en point.
Ndjègo ayane ezimba [1 panthère n’enfante pas de termitière]Proverbe M’pongwè
Mbambi avitakano, e tondomina [La callebasse immergée revient à la surface]Proverbe Mpongwè
Je me demande bien pourquoi nous si subjectif sur la question
La crise n’est pas éternelle
Ona Ondo un homme de mission ,de travail, et d’intelligence #otambiA
Le pétrole n’est pas notre seule richesse, mettons nous dans l’objectif qu’on a d’autres richesses à exploiter !
Ca tu l’as dit.mais au Gabon on attends la faille pour se réjouir cest tellement pathétique parceque le Gabon nous appartient et l’état cest nous.
Soyons positif car le Gabon recouvre beaucoup de richesses à exploiter
Cher ami je pense que tu as une très mauvaise perception de la souffrance. Je reconnais que le GABON n’est pas le paradis de la paix de l’âme et de l’esprit. Mais je refuse que tu dramatise la situation car le gouvernement met tout en place pour répondre aux besoins des populations. #otambiA
Il nya que les autruches qui ne le voit pas….soyons pas aigri ttes les puissances ont connues des crises.
Ce n’est pas facile de la vivre mais soyons optimiste.on trouvera des solutions
Ona Ondo doit démissionner et son chef Ibo doit être destitué.
Alors que théoriquement, nous sommes à la phase sociale du septennat, on assiste à un changement de paradigme : on (re)passe à une phase économique. Que doit-on en conclure ?
Quelle hypocretie, depuis quelle annee la baisse ou l’augmentation du prix du petrole a influence la vie des gabonais. Des gouvernants qui s’en moquent et perdument, profitent de la baisse du petrole pour mieux malmener le peuple, ou nettoyant sechement les restes de poussiere d’argent existant encore dans les coffres. A force de feuilles de route, ils finiront par se peter les tetes ces gens la.
Il faut reconnaître que là c’est grave. Le baril de pétrole à 49 dollars quand vous l’avez prévu à 80 dollars dans votre budget, c’est grave. Il va falloir une réduction du train de vie de l’Etat. Que les ministres voyagent en classe éco ou évitent Air France dont les billets première classe sont les plus chers sur la place : 4 millions CFA. C’est par là qu’il faut trouver des poches d’économie.
C’est ça même !
lorsqu on profite des biens faits de ce pays la, on se pleind pas. mais fort pour venir faire des critiques steriles