La légèreté et le mépris dont font preuve certains ténors de la majorité et une presse réputée proche de la présidence de la République à travers leurs diatribes anti-opposition traduisent une certaine incapacité à soutenir le débat d’idées et une forme de haine de l’autre motivée par la défense d’intérêts particuliers. Une situation inquiétante pour le débat public.

Une certaine incapacité à soutenir le débat d’idées et une forme de haine de l’autre… © Gabonreview

Une certaine incapacité à soutenir le débat d’idées et une forme de haine de l’autre… © Gabonreview


 
L’inexistence supposée d’une alternative crédible à la majorité au pouvoir ou d’un projet alternatif de l’opposition est une antienne reprise à l’unisson par certains médias et hommes politiques. Seulement, en démocratie la question du programme se pose durant les campagnes électorales. Hors de ces périodes, elle s’adresse d’abord aux gouvernants. S’il n’est nullement question de dénier à la majorité le droit de polémiquer, il est en revanche nécessaire d’examiner la doxa dominante, le ton et les mots utilisés par les tenants de la majorité ne militant pas toujours pour un apaisement du climat, une conduite du débat public dans la sérénité et un raffermissement de la démocratie.
Depuis plus d’un an maintenant, la majorité n’a de cesse de dénoncer «les ingrats», «les vieillards», «la haine», «le repli identitaire», «la xénophobie» et «l’absence de projet de l’opposition». Si ces accusations souvent proférées sur un ton martial n’ont rien de nouveau, elles n’en traduisent pas moins une certaine conception de la chose et du débat publics. On ne le dira jamais assez : l’opposition est dans son rôle quand elle conteste les décisions de l’exécutif, réfute ses moyens d’action, met en garde contre leurs conséquences et fait des contre-propositions. On ne cessera de le répéter : l’Etat est un bien commun et non la propriété de certains. Même inaudibles, même si elles restent d’abord dans le registre institutionnel et administratif, les propositions de l’opposition existent. Même s’ils ont fait l’essentiel de leurs carrières politiques sous la bannière PDG, ses principaux ténors sont d’abord des commis de l’Etat. Dans le passé, ils ont avant tout bénéficié des errements de la gouvernance d’alors et des avantages conférés par le service à la communauté nationale. Or, sans se soucier des dégâts d’une telle vision, la majorité les dépeint sous les traits de grabataires revanchards, immoraux et sans gratitude. Tout est bon pour les couvrir d’opprobre. Une dissidence politique assimilée à de «l’ingratitude» ? Toute la conception patrimoniale et monarchique de l’Etat s’étale.
Absence de projet
Il est pourtant possible dire des choses nettement plus pertinentes pour attaquer l’opposition. La majorité peut, par exemple, accepter de mettre en débat les compétences de la Cour constitutionnelle ou de la Commission électorale nationale autonome et permanente en matière électorale. Elle a également le loisir de contester la nécessité du retour au scrutin à deux tours pour les élections uninominales, battre en brèche l’opportunité de la limitation du nombre de mandats présidentiels, démontrer le bien-fondé d’une loi sur les réunions publiques datant des années d’indépendance, établir la différence entre nationalité et éligibilité, disserter sur l’incidence des critères d’éligibilité aux différents scrutins sur les conditions de promotion et de nomination au sein de la haute administration et des cabinets politiques. Elle est tout aussi libre de justifier la privatisation des médias publics au bénéfice de la majorité, gloser sur la liberté d’opinion des agents publics et soutenir des hauts fonctionnaires notoirement engagés politiquement. Ces débats-là, le citoyen en est privé. Pendant ce temps, on accuse les uns de manquer de projet et choisit délibérément d’abaisser le débat au niveau des individus, y introduisant même les familles.
Peu importe si l’effet boomerang était couru d’avance, les hérauts de la majorité ont longtemps mis en doute l’éligibilité voire la nationalité de Jean Ping et Jacques Adiahénot. Des accusations relayées par une presse réputée proche de la présidence de la République, étayées par une méconnaissance du Code de la nationalité et une lecture spécieuse de la Constitution. Mais, pourquoi cette stratégie hasardeuse, incohérente et inconséquente ? Sans doute tient-elle au passé et zigzags idéologiques des principaux scribes et porte-voix de la majorité. Sans doute traduit-elle un décalage des éléments programmatiques contenus dans le Plan stratégique Gabon émergent par rapport à la réalité et, partant, une absence de projet. Sans doute révèle-t-elle un préjugé plus prosaïque mais absolument à rebours de la République et de la démocratie : le pouvoir d’Etat appartient et appartiendra toujours au PDG voire à la parentèle de son fondateur. Si un jour l’opposition y arrive, elle bradera et liquidera inévitablement la propriété d’autrui. Pour ainsi dire, certains sont conçus pour diriger, et d’autres pour obéir, subir ou se résigner. Naturellement, une telle conception conduit fatalement aux outrances, à l’enfermement, à l’acharnement et au rejet de l’autre.
Discrimination par l’âge
Mus par une farouche détermination à diaboliser les ténors de l’opposition, la majorité en est arrivée à s’en prendre à l’âge de Zacharie Myboto, Jean Ping, Jacques Adiahénot, Casimir Oyé Mba, Divungui Di Ndinge, Jean Eyéghé Ndong, Luc Bengono Nsi, Jean Ntoutoume Ngoua, Benoît Mouity Nzamba, Paulette Missambo… «La vieillesse est un naufrage», a lancé le porte-parole de la présidence de la République, paraphrasant Chateaubriand repris par Charles de Gaulle puis Bernadette Chirac. Bien entendu, Jean-Boniface Assélé, Marcel Sandoungout, Michel Essongué, Antoine de Padoue Mboumbou Miyakou, Rose-Francine Rogombé, Jean-Pierre Lemboumba-Lepandou, Daniel Ona Ondo, et d’autres ténors de la majorité ne sont nullement concernés par cette maxime. Pour sûr, elle concerne uniquement les leaders du Front de l’opposition pour l’alternance. Evidemment, Alain-Claude Billié-by-Nzé, Liban Soleman, Maixent Accrombessi, Etienne Massard Kabinda Makaga, Ali Akbar Onanga y’Obegué, Magloire Ngambia, Ernest Mpouho Epigat, Guy Betrand Mapangou, Pacôme Moubelet-Boubeya et toute la garde rapprochée d’Ali Bongo sont des habitués de la fontaine de jouvence. Ils échapperont au processus naturel du vieillissement.
Vitupérant contre le Front de l’opposition pour l’alternance, la majorité choisit donc d’abaisser le niveau du débat public. Les attaques sur l’âge ne relèvent pas seulement d’un manquement à nos valeurs traditionnelles. Elles traduisent aussi un défaut d’arguments, une absence d’idées et donc de… projet. Au-delà, elles révèlent une sorte de sectarisme, une forme déguisée de… «repli identitaire» et de «haine». La discrimination par l’âge sera toujours susceptible de porter atteinte à la jouissance de certains droits individuels. En vigueur dans les régimes totalitaires, elle semble gagner du terrain sous nos latitudes. On a le droit de s’élever contre la prétendue volonté de certains à demeurer éternellement sur le devant de la scène publique. Mais le désir de nuisance ne doit pas déboucher sur des formules faussement percutantes, gratuitement vindicatives et véritablement hors de propos. Des formules, chacun peut en asséner à la pelle. Mais, il ne sera jamais opportun de les utiliser hors contexte juste pour blesser et porter atteinte à l’identité d’autrui. La majorité veut elle se poser en victime ? Dans le tohu-bohu initié et entretenu par elle, on ne la percevra jamais que comme un regroupement de personnes habitées par la rage, prêtes à tout pour défendre leurs intérêts personnels et pécuniaires. Avec de tels propos et face au silence complice de ses «vieillards» à elle, il lui sera difficile de masquer l’acrimonie qu’elle nourrit pour l’opposition.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. boutala dit :

    L une des meilleures plumes de GR a encore frappé. C est avec délectation que je vous lis toujours chère Roxane Bouenguidi. Juste une remarque qui pourrait valoir son pesant d or. Que peut on attendre d un parti et d un pouvoir longtemps habitué à l exaltation de soi et a l autosatisfaction quand bien même la réalité se fut trouvée aux antipodes de leurs incantations?? On ne change pas le comportement d un repus devant un famélique venu vous demander un peu de pitance. C est justement là que se situe le règne de la suffisance et de la condescendance. Ce pouvoir a su s accaparer de tout et se croit donc tout permis aussi bien du droit à la distribution des prébendes aux droits de vie ou de mort en passant par leur justification. Sans le pouvoir ce pouvoir est rien et toute la galaxie qui le compose le sait et en est consciente. Une autre république s impose mais celle ci ne peut être mise en branle que par un dialogue ouvert à tous sans exclusive. pouvoir opposition et société civile doivent et peuvent encore faire preuve de patriotisme pour sauver le Gabon et non pour sauver notre appétit stomacal auquel nous a habitué ce pouvoir depuis un demi siècle de pouvoir sans partage. La cécité et l autisme du pouvoir étonnent plus d un. Bon sang se rendent ils encore compte que la terre tourne autour du soleil? J en viens à douter. Beaucoup de choses ne fonctionnent plus au pays. Le pouvoir nous réponds aisément « circulez le paradis s y est installé « .

  2. LaForce dit :

    Les vieillards de l’opposition ont vu de loin, le banditisme des jeunes depuis l’époque Bongo père. L’histoire nous rappelle qu’il y avait 2 camps: les rénovateurs et les caciques (vieillards). Ils savaient que ces jeunes remplis d’ambitions incontrôlables devrait tuer le pays s’ils prenaient le pouvoir à cause de leur manque de sagesse. Il y a qu’à écouter leurs propos dans les médias pour justifier leurs crimes de toute nature. On dirait des enfants.
    La jeunesse aussi c’est bien mais celle qui a une ambition noble et contrôlée.

  3. Evoga dit :

    Une mafia d’apatrides et de petits gabonais opportunistes dont l’instruction et l’éducation sont restées inachevées. Derrière leur ton irrévérencieux ils cachent leur mal-être qu’ils trainent comme un boulet liés à leurs pieds. Ils n’ont qu’un seul souci: s’enrichir à tout prix pour avoir leur revanche sur ce complexe et sur la société. Ils n’ont que faire de nos valeurs trasditionnelles, ni de vrais débats. Ils constituent aujourd’hui le plus grand péril pour le Gabon.

  4. le Blogueur Gabonais dit :

    c’est tout a fait vrai!

  5. murucocu dit :

    Sacre roxane tjrs egale a elle meme

  6. imagine56 dit :

    depuis ce matin, j’ai des problèmes de connexion
    Roxane, ma Roxane, ton analyse de l’état du débat politique au Gabon ne souffre d’aucune critique, elle est pertinente et objective, elle pousse à la méditation.
    Ali ne supporte pas la critique, ne tolère pas un autre son de cloche que le sien, d’ailleurs ceux de son camp ne se privent pas de le dénoncer lors des conversations privés. Ali a tué la démocratie depuis son arrivée au forceps à la présidence en 2009
    Ali recherche l’allégeance, il ne veut pas des critiques des leadersde l’opposition , pour lui ces gens devraient se taire et le regarder faire, en effet dans son esprit, ils le lui doivent, son père ayant fait d’eux des milliardaires.
    Ce matin il est allé ergoter sur RFI ce media français que la majorité vilipende quand il rentre en contradiction avec son point de vue. Donc Ali a pleuré sur les assassinats des journalistes français qui ne faisaient que leur devoir, parce qu’il faut respecter la liberté de la presse, il a condamné avec la dernière énergie cet acte odieux
    c’est bien mais qu’a -t-il dit quand son propre conseiller
    est allé pourchasser Jonas Moulenda au Cameroun afin de lui faire la peau? Rien,il a fait comme si tout était normal, heureusement la Cameroun ne l’a pas entendu de cette oreille et a saisi interpol
    J’étais ulcérée, en matière d’hypocrisie, il est le roi, personne ne pourrait lui disputer la palme d’or.
    A -til rencontré la famille de Mboulou beka assassiné lachement non? lors de son discours à la nation en a t-il fait allusion non?
    Ali a tué le débat, il a tué la démocratie

    • Hope dit :

      Il est le roi, nous devons obéir!!! Son éducation a été focalisé sur le fait qu’il avait tout ce qu’il voulait! en plus il est l’ami du roi, alors dans sa tête, il est le roi du Gabon. Ces messieurs et dames ne l’ont jamais contrarié du vivant du père alors devenu PR, il ne l’accepte pas!!
      Des psychanalystes, psychiatres et des psychologues doivent analyser ce comportement, nous comprendrions mieux!!

  7. CANTON LEYOU dit :

    Une fois de plus, ta pondération reste inégalable chère Roxane. Qu’est ce qu’il faut ajouter après une aussi limpide critique quand, on sait que ces personnes (majorité) manquent criarde-ment de « sagesse ». Je reste pantois devant leurs analyses et argumentations; la vieillesse n’est pas une maladie mais, eux (opposition)au moins ils la vivent.

  8. Aningo mi tchonda dit :

    ah oui quoi , il y a bic et bic n’est ce pas Joseph ????? Tres bel article signé Roxane. Tous les bons scribouillards ne sont pas assis à la droite du père.
    Peace & Unity

  9. ya kiakia dit :

    Chère Roxane, vous êtes une fierté !un délice des médias gabonais.! Puissent nos autorités (toutes les institutions) vous lire. Bon courage, continuez !

  10. MEKENG dit :

    « L’ âge n’est pas un état civil mais un état d’esprit » dixit le nouveau président élu démocratiquement en Tunisie

  11. Le supositoire d'ali le 9 dit :

    voila qui est dit, r1 a ajouter, a consommer avec délectation…MMmmooouuuaaaahhhhhhhh

  12. Richard Mfoulou dit :

    Très bon papier Roxanne! Juste un bémol: merci de m’indiquer où vous avez vu un débat d’idées de part et d’autres. Il n’ ya qu’injures, mépris , attaques, affirmations gratuites, insinuations au-dessous de la ceinture. Qu ele pédégistes au pouvoir congénitalement perrdus ne fassent pas dans le débat d’idées, ok. Mais montrez moi le débat d’idées des pédégistes de l’opposition. Sauf si vus considérez que l’acte de naissance est un débat d’idées. Je suis impatient de voir le dabt d’idées de où vous voulez.

  13. Mwana dit :

    Chère Roxane vous êtes indéniablement l’une des plus belles plumes de notre pays.
    Je vous félicite pour la justesse de vos analyses et l’objectivité à laquelle vous ne dérogez pas dans tous vos articles.
    Nous avons besoin d’élever le débat dans ce pays pour montrer à ceux qui ont clairement sacrifié sur l’autel du profit malhonnête leur bon sens, que nous n’avons pas tous oublié nos cerveaux au congélateur mais que certains compatriotes ont plus que jamais décidé d’en faire usage pour que le Gabon change en bien.

  14. james265 dit :

    Apparemment, j’ai la nette impression que GabonReview est plus pour l’opposition car tout les maux du Gabon ne vienne que du Pouvoir, j’ai remarqué que ceux qui constituent l’opposition sont les plus saints de la terre, ils ne font jamais rien entre temps tous autant qu’ils sont trainent des casseroles des deux bords confondu, ne soyer pas comme l’Union qui est un quotidien pro gouvernemental, soyez impartial, critiquer les deux bords pouvoir et opposition, mais vous ne le faites pas, de toute façon la tours de Pise penche toujours d’un côté.

  15. Raphael Paco Reteno dit :

    c’est alors démontrons les actes posés par le pouvoir en place.

  16. Jean Charles Mba dit :

    L’article est bien rédigé. Il fait montre d’une cohérence interne et je salue la plume de l’auteur, d’autant plus que le message délivré est de dire que la majorité devrait élever le niveau du débat public et de ses critiques à l’endroit de l’opposition. Ceci dii, que dire lorsqu’une partie de l’opposition propose une ou appelle à l insurrection ? Je pense que l’auteur pourrait aussi nous édifier sur ces sujets. Autre chose, en matière d’élévation du niveau du débat, je conseille de lire l’article intitulé publié sur le site de Gabon émergent. Vous m’excuserez je n’ai pas le lien.

  17. GHESSEMU dit :

    La finalité de cet article n’est pas d’encenser l’opposition et de condamner la majorité. A moins que vous fassiez montre de cessité intellectuelle.
    Les analyses sont pertinentes. Elles reflètent le vecu des gabonais ou de toute personne vivant au Gabon.
    Pour répondre à Richard, l’opposition n’a pas refusé de débattre, elle en est privée par la volonté des <> (je préfère utiliser le terme pays à la place de République…)car à voir leurs agissements, la République n’est qu’une vue de l’esprit.
    Merci

  18. @PMoubala dit :

    ils n’ont qu’a arreté de se faire la guerre pour un si petit pays on a juste besoin de personnes pour faire avancr les choses chacun a ca manière!

  19. L'observateur dit :

    Chere Mme Bouenguidi
    Votre prose est certes talentueuse. Mais depuis quelques temps, au fil de vos articles, un malaise s’empare de moi. Sous votre habile rhétorique se cache de plus en plus mal une partialité qui ne fait pas honneur à la ligne éditoriale traditionnelle de Gabon Review, en tous les cas de mon point de vue. Quasiment chaque jour, vous vous essayez à décrypter le climat politique actuel sous des aspects prétendument différents. Mais le contenu reste inlassablement le même : Le méchant parti au pouvoir est sourd aux revendications nobles et légitimes de la gentille opposition martyrisée.
    Les raccourcis contenus dans votre texte devraient heurtés l’honnêteté intellectuelle de tous les lecteurs mais aussi des rédacteurs.
    Faites vous semblant d’ignorer que tous ceux qui se proclament aujourd’hui leaders de l’opposition d’aujourd’hui ont tous validé la constitution actuelle de notre république sous sa forme actuelle sans mot dire , en chantant les louanges du Président de l’époque au pouvoir depuis alors plus de 3 décennies ? Faites vous semblant de ne pas entendre que les appels à l’insurrection, à la violence, à la déstabilisation viennent de ceux qui se proclament leaders d’opposition ? Les mêmes qui hier louaient le statut quo et l’inertie sous le Président de l’époque, adepte de la formule « je préfère l’injustice au désordre » ?
    Estimez vous sérieusement que parce que certains se réveillent soudainement aujourd’hui, crient haut et fort leur haine du pouvoir, se repentent expressément et opportunément pour leur pêchés dans un passé pas si lointain, ils seraient automatiquement qualifiés pour être des leaders d’opposition et prétendre au pouvoir suprême ? Estimez vous sérieusement que cela leur donne le droit de chercher à entrainer le pays vers chaos ?
    Feignez vous d’ignorer que dans de véritables démocraties, la seule « popularité » (dans le cas de nos opposants, popularité non mesurée, juste proclamée), suffit à accéder au pouvoir ? Ignorez vous ce qu‘implique le combat politique et la lutte vers le pouvoir, a plus forte raison dans une démocratie imparfaite comme la notre ?
    A longueur d’articles, vous reprenez sous une formulation habile, le discours misérabiliste de cette nouvelle opposition qui n’honore pas le peuple qui aspire au changement. C’est la faute du méchant PDG qui depuis plus de 40 ans spolie le peuple. Ce genre d’arguments ramène forcément cette opposition à son passé en tant que pilier de ce même PDG aujourd’hui décrié.
    Vos écrits confirment ces thèses qui incriminent au seul parti au pouvoir la responsabilité de la situation actuelle. Oui ce parti au pouvoir est hégémonique et cherche à se maintenir au pouvoir. Ignorons nous tous vraiment que c’est là l’objectif des partis politiques même dans les démocraties confirmées ?
    La réalité est celle ci. Le PDG est ce qu’il est. Tant que l’opposition quelle qu’elle soit ne fera pas son introspection et ne se décidera pas à mener véritablement le combat politique à la mesure du challenge, elle continuera de rater les rendez vous de l’histoire.
    Ils peuvent se changer eux même mais pas changer les autres. Leurs discours et leurs postures sont le triste reflet de leurs motivations réelles.
    Et je suis sincèrement déçu que Gabon Review, vous rejoigniez cette opposition dans ce discours victimaire en permanence.
    Ce n’est que mon humble avis, et je voulais apporter ma touche au débat sur votre site que je trouve néanmoins remarquable.
    Bonne et heureuse année 2015

    • Richard Mfoulou dit :

      Je pensais être le seul à avoir ce sentiment. Me voilà un peu rassuré.
      Ce site est incontestablement le mieux écrit des organes de presse gabonais (presse papier compris) et de loin. Mais chaque jour un peu plus on perçoit un certain parti-pris dont on peut se demander le but et l’intérêt.
      GR veut-il devenir l’organe ceentral du Front de l’Opposition comme l’est l’Humanité en France? C’est n choix qu’on peut respecter. Si ce n’est pas le cas, alors oui, un peu plus d’objectivité.
      Moi je ne veux pas revenir sur le passé de tous nos acteurs politiques; ça ne sert as à grand chose: ils sortent de la même écurie et sont tous responsables de l’état du pays.
      Je ne pense pas non plus que ce soit une affaire d’âge. Pardonnez-moi, mais, entre jeunes c… » d’un côté et « vieux c… » de l’autre, je refuse de choisir.
      Entre ce qui se vantent de ce qu’ils prétendent avoir fait et ceux qui les accusent de tous les péchés du Gabon, je ne vois toujours pas où se trouve le débat d’idées.
      Si je me trompe, que GR me montre dans les jours qui viennent ce débat d’idées dont serait porteuse l’opposition et qui ferait cruellement défaut au pouvoir. Moi, je ne vois que vérités éternelles, certitudes, mépris, arrogance et prétention de part et d’autres.
      Et ce n’est pas aimer l’opposition que de refuser de constater que, hélas, ça ne vole pas plus haut qu’en face.
      On peut espérer le changement et rester lucide. Sinon, on repartira dans les mêmes catastrophes.
      PS: Moi-même, j’ai eu à attaquer quelqu’un ici parce qu’il était du pouvoir. J’ai compris et accepté les critiques de ceux qui m’ont fait comprendre qu’on ne pouvait pas condamner quelqu’un au seul motif qu’il appartenait à tel ou tel camp.

      • imagine56 dit :

        Richard,
        finalement que nous proposez vous?
        j’ai le net sentiment que vous n’êtes ni avec la majorité ni avec l’opposition (je caricature)
        concrètement qu’est ce que vous proposez pour le débat politique
        considérant que le pouvoir et l’opposition ne font pas l’affaire
        Richard, éclairez moi, êtes vous anarchiste?
        je le dis sans méchanceté aucune, je prends souvent le temps de
        lire vos messages et je fini toujours par me demander qu’est ce que vous attendez de la majorité, de l’opposition, quelle est votre positionnement exacte par rapport à la situation politique du Gabon, dites nous quels sont les faiblesses des uns et des autres?
        je vous interpelle, parce que vos messages m’intéressent
        malheureusement, vous restez insaisissable , presque comme une anguille, et croyez moi c’est un compliment. C’est un peu comme quelque qui cherche la vérité pourtant, elle est là, à l’évidence sous ses yeux.
        Il est reproché à GR de prendre parti pour le front, et quand je vous lis, il semble évident que vous soutenez ce point de vue
        mais, à la lecture de votre conclusion , je me perds. Par quels moyens nos politiques peuvent elles obtenir le label de la lucidité Richard?

    • Mao dit :

      @L’observateur. Juste pour vous dire que quand est au pouvoir on est autant responsable de la construction des routes, ponts, écoles, système de sécurité sociale, que du développement des médias, le respect des droits humains et libertés publiques ou du climat politique. Ce n’est pas en rappelant incessamment que Myboto a été au PDG, qu’il a quitté depuis 10 ans au moins, que vous absoudrez le PDG de sa responsabilité…Vous semblez personnaliser les débats, exactement ce que Roxanne Bouenguidi combat…. Il ne s’agit pas de savoir qui était où avant et qui est où aujourd’hui. Il s’agit de se dire où va se pays, que fait-on de nos textes de loi, quelle avenir pour nos enfants ? Et ça, que vous le vouliez ou non, ce n’est pas l’opposition qui le construit mais la majorité…La lutte pour le pouvoir est balisée par des règles. Elle n’autorise pas tout et rien…..

    • François Ndjimbi dit :

      Comme l’a si bien écrit quelqu’un un peu plus haut, il faut savoir lire entre les lignes et surtout savoir ce qu’est l’objectivité. Pour faire simple, l’équipe de football qui participe à une compétition, sera toujours, plus que les autres restées en rade, l’objet d’analyses ou de critiques, appelez ça comme vous voudrez. Ici, c’est le pouvoir PDG qui évolue sur l’aire de jeu, pas le CDJ, le Morena, l’UPG ou l’Union nationale.
      Maintenant, faites un exercice simple : nous publions tous les jours un minimum de 8 articles. Comptez chaque jour combien d’entre eux prennent le parti de l’opposition, comme vous le prétendez, et combien font la promotion de l’action gouvernementale, donc du pouvoir. Nombreux ici ne retiennent que les quelques analyses qui ne vont pas dans le sens toujours souhaité. Nous ne sommes pas L’Union. Non plus Charlie Hebdo. Mais l’action de celui qui est en responsabilité sera toujours la plus scrutée. Ainsi vont naturellement les choses. Merci de continuer à nous suivre.

      • imagine56 dit :

        FRANCOIS NDJIMBI
        Moi, je continue à vous suivre
        et je vous soutiens à 1000%
        merci GR vos analyses nous changent de l’UNION
        et ce n’est pas pour nous déplaire

      • Fili mot dit :

        Cela méritait d’être précisé pour certains qui ont manifestement encore beaucoup de mal à admettre qu’un organe de presse puisse ne pas aller systématiquement dans leur sens…Merci en tout cas pour votre travail remarquable et en particulier celui de Mme Bouenguidi qui nous change de la servilité et de la médiocrité de tant d’autres organes. Puissent-ils s’en inspirer.

    • Ecriture dit :

      Il est difficile d’etre juge et partie lorsque les responsabilites sont definis. Ni de la majorite et du pouvoir n’est blanche neige dans la situation dans laquelle se trouvre le Gabon. Aucune figure politique ne sort du lot, car tous autant qu’ils sont trainnent des casseroles a raisonnances diverses… A tout bien reflechit, a qui profite le crime…

  20. Le supositoire d'ali le 9 dit :

    cemseur j’ai saisi je chamgerais pas mes ecrit, mais j’ecrirais + ici + que vous le souhaitez..cordialememt

  21. Le supositoire d'ali le 9 dit :

    je respecterais jamais ce type, c’est pas mom presidemt

    • gabonreviewadmin dit :

      Libre à vous de vous surnommer « Suppositoire » et d’imaginer qu’on vous introduit là où vous pensez. Nous vous demandons simplement de ne plus y accoler le prénom du président de la République. Maintenant, libre à vous de le respecter ou pas mais aussi de poster ici vos opinions. Cependant, nous ne validerons pas les propos irrévérencieux, désobligeants, injurieux, haineux ou appelant à l’insurection. Merci de continuer à nous suivre.

      • Le POPO, vrai President du Gabon dit :

        je découvre a travers ce site que la marque déposée « ali » appartient donc au roi…vous tous qui vous appelez « ali »…faites attention a vous car c’est la proprietee du roi….

  22. Le Miroir de la petite emergence dit :

    Si jeunesse savait, vieillesse pourrait.

  23. Gravity dit :

    Cher observateur la prose intellectuelle et l habilité dont fait montre notre chère Roxane est une approche non seulement objective et viens d un coeur meurtri par la souffrance du gabonais lambda! Aujourd’hui il ne s agit plus de l opposition comme avatar, mais d un peuple dont l’état de conscience vigilant aujourdhui réclame justice et respect de la constitution. Voyez vous même l engrenage dans lequel se trouve le pouvoir? Les actions contres productives du pouvoir? Et la fatalité d assèchement des recettes voulant accabler le pillage orchestré par la légion étrangère, ses courtisans? Vous n êtes point aveugle mais faites l aveugle en ignorant la grogne du peuple. Soutenir l opposition c est reconnaître aujourd’hui la conscience du sentiment partagé d injustice des enseignants sans salaire, des embouteillages insupportables, de l école en panne…et surtout d une perte de confiance envers l état et son principale représentant faussaire! Nous sommes déstabilisés et il faut restaurer la confiance. Comment? Simple en nous demandant pardon!

  24. Iboundji dit :

    Toujours le meme discours les Gabonais sont trop betes et incapables meme de décrire et se plaindre seulement de leur pénible quotidien seuls les anciens camarades de la première heure (ou le PDG) peuvent leur dire quoi faire c’est quand meme curieux qu’on puisse etre convaincu toujours d’avoir raison pendant que les faits se perpetuent sous vos yeux Quand les délinquants du PDG cesseront d’assassiner,de dépècer les gens vivants,couper les organes génitaux, siffonner les caisses de l’état,confondre biens communs et bien personnels, manipuler les résultats des urnes, confisquer les medias en s’invitant chez nous de force pour nous faire ingurgiter leur doxa aussi indigeste que fausse.La plume sera toujours plus forte que l’épée.
    Tari gignuda mpugu m’okyègè ni. [ Le soleil ne refuse pas d’éclairer un village parce qu’il est petit]Proverbe Obamba

  25. L'observateur dit :

    Cher François Ndjimbi
    Merci pour votre réponse. Encore une fois, j’ai bien souligné que je trouvais la ligne éditoriale de GR la plus impartiale parmi tous nos médias et cela ne change pas. Mon malaise (c’est personnel) vient des récents articles de Roxane qui je trouve, penchent graduellement de plus en plus vers l’opposition ce qui à mon sens, va à l’encontre de votre ligne éditoriale.
    En effet,,la majorité de vos articles posent un regard objectif et apporte une critique constructive sur l’action du pouvoir. En les lisant on a vraiment l’impression de lire une analyse journalistique et non le point de vue d’un partisan de l’opposition. Et sur ceci, rien à redire. Par contre, je trouve que récemment les articles de Roxane, tel que celui-ci, se font, certes avec une analyse habile, le porte voix de l’opposition. Que le pouvoir soit le plus en proie à la critique, nous sommes d »accord. Mais les arguments repris ici pour le critiquer et pour défendre l’opposition, ressemblent trop à ceux de l’opposition, et là cela me dérange, surtout sur un site comme le vôtre.
    Car les défaillances du pouvoir ne peuvent à mon sens excuser celles de l’opposition. Et je trouve que dans certains articles de Roxane comme celui-ci, on tombe dans la facilité et on valide le discours de l’opposition. Pour finir sur un point de vue personnel, l’opposition, qui promet faire les choses différemment, a tellement de choses à redire sur la manière dont pouvoir gère le pays, que je me surprends de la piètre qualité de son argumentaire et de la manière dont elle mène son combat. qui est selon moi voué à l’échec. Je n’ai pas de boule de cristal. je suis juste un observateur de la vie politique nationale. Je regarde notre histoire politique des 30 dernières années, les acteurs, leur différents positionnements et je me projette en fonction de leur discours actuel. C’est tout.
    Gabon Review sait très bien critiquer le pouvoir sans reprendre le discours de l’opposition. Continuez ainsi.
    Chère Roxane, rien de personnel. J’adore vous lire. je souhaite juste vous apporter un avis de lecteur fidèle.

  26. Jomi dit :

    Vos grand-pères et vos pères ont été gouvernés par OBO. vous et vos fils êtes gouvernés par ABO. ne soyez pas surpris que vos petit fils sois gouvernés par un IBO.  » Aussi bien que les actes, les faits que nous acceptons de vivre et de subir détermine notre avenir tout en le scellant mais aussi l’avenir de nos descendants »
    Suivez mon regard: C’est pour avoir accepter OBO pendand 40 ans que vous êtes condamnés a subir ABO. donc acceptez ABO pour faire de la place à IBO…… Salutation

  27. Fokoro dit :

    Super Roxane. Merci de nous roxaniser l’info chaque jour un peu plus

  28. Bonito dit :

    Pourquoi les debats qui ont lieu sur ce site (et qui au demeurant sont souvent de bonne facture) ne se transportent-ils pas sur les media publics pour le benefice de ceux qui n’ont pas acces a internet (et ils sont encore nombreux dans ce cas)?
    Peut-etre qu’on pourrait ainsi juger de la qualite des propositions et identifier ceux dont la seule posture est l’invective.

  29. Raphael Paco Reteno dit :

    Oui gabon review fait un etat des choses avec d’autres vues. Le pouvoir c’est le méchant l’opposition la victime

  30. Blaise nicolas dit :

    Soyons un peuple d’amour ,de paix et unis pour être plus fort #otambiA

  31. Marcel gomez dit :

    Bonjours , après lecture de cette article bien rédiger et captivant on cg rencompte que il y’a une prise de position vis à vis de l’opposition je pense vue le climat sociale actuel le journaliste devrait être une sorte de modérateur du peuple qui rédige avec une douce plume sans parti prie votre analyse est juste et personne mais je pense Que aujourd’hui vue après la marche de Rio ses leader de l’opposition ne devraient pas être encourager par chèque c pas normal ils connaissaient que la marche devait mal finir pour avoir été longtemps en politique mais ils on quand même sacrifier les pauvres enfants au détriment de leurs satisfaction personnelle pour c faire un peut de pub dans le monde et les réseau sociaux et faire passé Mr le PRÉSIDENT pour le mauvais cho a vous c bien jouer parceque grâce à sa ils ont eux la grâce de faire rédiger un très bon article qui valorise leurs âges cependant les Gabonais sont objectif et réaliste parceque nous on voi que Mr PRÉSIDENT Ali travail même y’a des petit retard sur certain plan ou livraison de certain chantier d’autre vont même à lui comparer avec c 5 ans de mandats 42 ans de pouvoirs du défunt PRÉSIDENT Omar avec leurs célèbre phrase Ali a fait quoi depuis 2005 mais entre nous qui peu juré qu’il n’a jamais bénéficié , vécu ou éprouver un sentiment de satisfaction ou de changement d’un fait ou d’une situation du aux multiples mesures que le chef de l’Etat mais en place avec son Gouvernement dite que y’a des lenteur sa car les attend des Gabonais son grande et multiples et en 5 ans je pense pas que on n’a force ,les moyens de tout satisfaire sof DIEU le très haut qui dans c pays n’a jamais bénéficer des bien fait de CNAMGS même y’a des petit manquement ? La réduction du temps mis sur la national même si à certain endroit y’a des bouchons ? Le bonheur de recevoir la PIP qui de réaliser certains projet don on n’avez plus d’espoir manque d’argent pour démarrer ?qui n’est pas soulager de voir réduit son budget de transport pour son enfants qui est o lycée d’Etat ou à Léon Mba vue avec SOGATRA et sa flot il pays 200fcfa par jours qu’il soit dans la commune d’Owendo ou d’akanda ? Qui n’est pas heureux de savoir que son petit frère , son fils ,neveu,cousin qui ne travailler pas a pu être intecré dans un corps d’armée ou la poilice ou gardien de paix et que grâce à sa il c prend en main et crée sa famille ? De savoir que le tas d’ordure qui donner son nom a la ruel n’est plus la ?de savoir que dans quelque jour ou mois lui qui vie dans la commune d’Owendo n’aurait plus à rouler à 100 à l’heure des millier de kilomètre la nuit ou le jour pour amener sa petite fille qui fait une fièvre vers le centre ville ou c trouve l’hôpital général de même pour celui de la commune d’Akanda ? Et bien d’autre la liste et longue arrêtons c débat stériles ou on chante que Ali ne fait rien Ali ceci Ali ce la nous sommes en démocratie c bien qu’il existe une opposition qui propose et non qui critique et insulte et appel à la violence contre les autorités en place si ils pense que la politique du PRÉSIDENT Ali n’est pas conforme à leurs idéologie politique qu’ils attendent en 2016 et si ils passe on vas voir c qu’ils vont faire en 5 ans ou pourons faire pour le moment Monsieur le PRÉSIDENT est la ils travail et les Gabonais constat et son fier de lui et nous sommes derrière lui et avons toujours été la et seront toujours la aujourd’hui et demain et aux journalistes soyons pédagogue car au Gabon nous sommes tous parents que tu sois du G1, G2, G3 , G4 ,G5, G6, G7 , G8 ,G9 avoir quand on vas dans une cérémonie de mariage coutumié ou civil , retrat de deuille , donc si on ainsite la haine ou la violence physique ou si on encourage sa de manier avisé ou inconsciente nous allons ……………… Arrêtons et laison Mr le PRÉSIDENT mener à bien PSGE et la jeunesse on te suis #otambiA

  32. Télesphore OBAME NGOMO dit :

    Très beau texte. Chapeau!
    Mais est ce que le message adressé sera compris, tellement le niveau est bas?
    L’âgisme que le pouvoir développe est vraiment inquiétant et insultant. Je ne doute pas un seul instant que cette arme se retournera contre eux.
    On a bien vu les conséquences du débat sur la nationalité et l’éligibilité de Jean Ping. Et maintenant ils continuent sur une percée de haine ridicule. Roosevelt avait quel âge? Et pourtant…
    Il faut stopper ces débats de caniveaux. C’est aussi la conséquences d’un entourage fait de bric et de broc.
    TON…

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