L’Afrique subsaharienne améliore sa situation en termes de mondialisation, au profit de sa population, estime DHL
L’indice de connectivité mondiale 2014 de DHL fait état d’une amélioration globale pour la région entre 2011 et 2013. Le Burundi enregistre la plus forte progression.
Récemment publié, l’indice de connectivité mondiale de DHL (Global Connectedness Index, GCI), analyse détaillée de la situation de la mondialisation d’un bout à l’autre de la planète fournie par le leader mondial de la logistique DHL, indique que la région couvrant l’Afrique subsaharienne occupe la troisième place en termes d’amélioration de la connectivité pour la période s’étendant entre 2011 et 2013. En outre, cinq pays (Burundi, Mozambique, Madagascar, Mali et Côte d’Ivoire) parmi ceux présentant la plus forte croissance des chiffres de connectivité sont situés dans cette région. La position du Burundi, qui affiche la plus forte hausse de ses chiffres au niveau mondial (en passant de la 140e à la 137e place), résulte d’une considérable intensification de ses relations internationales.
La mondialisation décrit le processus par lequel les entreprises ou d’autres organisations développent une influence internationale ou étendent leurs activités commerciales à l’échelle mondiale. Selon Charles Brewer, directeur général de DHL Express Afrique subsaharienne, « la mondialisation est l’une des forces majeures définissant la croissance économique du continent et recèle un vaste potentiel inexploité susceptible d’améliorer durablement le niveau de vie des Africains. Les populations des pays mondialisés bénéficient d’un meilleur accès à davantage de biens et de services, de prix plus bas et d’emplois mieux rémunérés. Connectivité et prospérité sont inextricablement liées et sont le résultat de la mondialisation. La croissance de connectivité de l’Afrique subsaharienne, telle que mise en évidence par l’indice GCI, prouve que cette région est sur la bonne voie en ce qui concerne les activités commerciales et la connectivité mondiales. »
Cette 3e édition de l’indice GCI classe 140 pays en fonction de leurs niveaux de connectivité mondiale, sur la base des flux internationaux d’échanges commerciaux, de capitaux, d’informations et de personnes. L’une des principales conclusions du rapport est que la connectivité mondiale, mesurée en flux transfrontaliers de commerce, de capitaux, d’informations et de personnes, est parvenue à compenser la majorité des pertes subies pendant la crise financière de 2008. Le rapport souligne également que les économies émergentes sont en train de remodeler la connectivité mondiale et qu’elles participent désormais à la plupart des relations internationales.
La hausse des niveaux de connectivité enregistrée par l’Afrique subsaharienne dans l’indice GCI est due essentiellement aux flux d’informations et de personnes. La progression dans la catégorie des flux d’informations est particulièrement remarquable, compte tenu du fait que c’est précisément dans cette catégorie que l’écart qui sépare l’Afrique subsaharienne des autres régions mieux positionnées est le plus élevé.
« Du point de vue de DHL Express Afrique subsaharienne, certains secteurs industriels ont contribué de manière significative à notre croissance », indique M. Brewer. « Nous avons ainsi assisté à une forte croissance dans le secteur énergétique, due notamment au lancement de nouvelles campagnes de sociétés d’exploration dans des pays comme le Cameroun, le Congo et le Gabon. Le secteur technologique demeure une source d’opportunités pour la fourniture de solutions innovantes, notamment par une coopération intersectorielle qui répond au souhait des clients d’harmoniser leurs exigences internes afin d’accroître leur efficacité et de réduire leurs coûts. Malgré les pressions concurrentielles et réglementaires auxquelles il est soumis, le secteur des services financiers poursuit sa croissance, portée essentiellement par la nécessité de fournir des instruments financiers aux clients avec rapidité et efficacité. Du point de vue des consommateurs, l’émergence d’une classe moyenne s’accompagnera d’une demande en biens de consommation courante et en produits de santé, ainsi qu’à un besoin en produits de détail, en produits alimentaires, en biens de télécommunications et autres produits de consommation ».
Le GCI mesure la mondialisation selon 3 critères : Il examine en profondeur les relations transfrontalières des pays, il en étudie la directionnalité (flux sortants contre flux entrants) et en sonde la répartition géographique (étendue).
« Les conclusions du rapport confirment que les échanges commerciaux intra-africains et internationaux sont en voie de rétablissement. Nous restons très optimistes sur l’Afrique, dont l’avenir semble extrêmement prometteur. Il est temps pour l’Afrique de se concentrer sur ses objectifs, de se connecter et de poursuivre sa croissance », conclut Monsieur Brewer.
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