Week-end ensanglanté à Plaine-Niger
3 morts et de nombreux blessés graves. Tel est le bilan provisoire du tragique accident survenu devant la mairie 4ème arrondissement de Libreville le 15 novembre dernier.
Il était environ 11 heures dans la matinée du 15 novembre dernier quand un conteneur d’environ 20 pieds s’est détaché d’un camion avant de s’écraser sur un véhicule de transport en commun de type «taxi-bus», qui faisait le trajet Petit-Paris-carrefour IAI en passant par Plaine-Niger dans le 4ème arrondissement de Libreville. Selon des témoins, le conteneur dont on ignore la contenance n’était pas bien fixé et aurait lâché après une violente secousse.
Informés de la tragédie, les sapeurs-pompiers qu’accompagnait le génie militaire se sont déployés sur le lieu de l’accident. Sans grand succès. Dépourvus d’équipements, ils n’ont pu secourir les victimes. Ces infortunés ont passé plus de 2 heures de temps coincés entre les amas de fer. «Certains occupants du taxi-bus réagissaient encore après le choc. Ils auraient rendu l’âme à cause de la difficulté pour les secouristes de les sortir à temps», apprend-on.
Sur 18 personnes qui se trouvaient à bord du véhicule, 3 n’auraient pas survécu au choc. Les infortunés ont été immédiatement transportés dans une unité sanitaire de la place pour des soins intensifs.
Cette tragédie qui vient endeuiller plusieurs familles, interpelle les autorités quant à l’état de nos routes, à leur exiguïté et à la présence de poids lourds dans le périmètre urbain. Selon les dernières statistiques de la direction générale de la sécurité routière, le Gabon a enregistré entre 2008 et 2013 environ 16.739 accidents de la route qui ont coûté la vie à 985 personnes et fait 5.785 blessés.
16 Commentaires
Oooooo, vous aussi vous parlez de 3 morts !!!!!!! Jusqu’à quand allez vous entrent le mensonge sur ce drame. Soit vous informée et vous donnez des info justes et vérifiées, soit vous faites dans l’amateurisme et l’improvisation bon sang!!!!
3 morts c’est impossible!!!! vérifiez vos informations avant d’écrire votre papier par respect pour les familles endeuillées. cet accident pose encore le problème du respect du code de la route, des routes empruntées par des véhicules légers et poids lourds sans oublier le laxisme des agents de polices complice de cela voyant un conteneur mal ou pas attaché ne dit rien et ne fait rien pour même établir une contravention. tout le monde s’en fou et les gens meurt. TROP C’EST TROP!!!!!!!!!
Quand on examine un peu la nature des accidents de la route ces derniers temps dans notre pays et en particulier à Libreville, on peut tirer 3 observations:
1/ dans bien des cas l’accident se produit entre un gros remorque ou poids lourd et des véhicules plus petits qui finissent aplatis.
2/il est donc souvent question de DESINCARCERER (désincarcération: action de dégager un personne d’un véhicule accidenté) les victimes écrasées ou prisonnières dans l’habitacle aplati ou déformé.
3/ malgré les répétitions trop nombreuses de ces drames, les pompiers sont toujours démunis, sans matériel permettant de procéder aux désincarcérations comme on peut le voir dans d’autres pays. Ils ne savent même pas procéder à des désincarcérations.
Je pose donc la question : A QUOI SERVENT LES POMPIERS dans ce pays? Je ne comprends même pas qu’il faille attendre le génie militaire dont ce n’est pas le travail (nos pauvres frères du génie sont devenus les boniches de la nation puisqu’on les charge même de procéder au ramassage des ordures ménagères); il faut que les pompiers aient eux-mêmes tout le matériel nécessaire à partir des expériences et de la variété d’accidents rencontrés sur le terrain.
La fois dernière fois, moi comme d’autre, avions été plus de 2h bloqués sur la voie expresse du fait d’un accident au niveau du pont du Nomba. Les POMPIERS sont arrivés relativement vite mais cela n’a servi à rien puisqu’il a fallu plus d’une heure pour faire venir une grue, une autre heure pour commencer à travailler et plusieurs heures pour sortir ce qui restait des corps prisonniers dans le véhicule endommagé alors qu’il semblerait qu’au moins une personne était encore vivante au moment de l’arrivée des secours. Le temps perdu et l’absence de moyens qui les caractérisent désormais finissent donc d’achever les victimes des accidents qui survivent au premier choc.
A coté de ça il y a l’absence de professionalisme de la POLICE: dans les pays bien organisés avec des policiers bien formés et pas ceux qu’on ramasse ici ou là, à Akebe Poteaux et qui ne savent parfois pas lire, l’agent de Police sait qu’en cas d’accident il faut sécuriser le périmètre, éloigner la foule le plus loin possible du théâtre d’intervention des secours afin que les pompiers et autres ambulanciers puissent faire leur travail, c’est-à-dire tenter de sauver des vies, sereinement.
A mon grand regret, ce fameux jour, la police débordée, laissait la foule quasiment à deux mètres du véhicule accidenté! mais comment travailler sereinement quand une foule crie, commente le travail des pompiers, se mêle de ce qui n’est pas en réalité son travail, chacun se prenant à son tour pour un pompier ou un médecin…pendant que des vies sont en jeu. Comment sauver la vie qui est en danger? Pourtant, les chefs policiers savent s’organiser en général pour envoyer des effectifs suffisants lorsqu’il faut réprimer des petites marches de l’opposition. Mais qui est le plus important dans ce pays, sauver la vie d’un gabonais ou empêcher une marche? A cette question les autorités répondent en mettant plus de moyens et plus d’effectifs dans ce qui leur paraît être plus important.
Résultat: aujourd’hui pour les gabonais, ni les pompiers et encore moins les policiers devant coordonner la sécurisation des périmètres d’intervention des premiers secours ne sont à la hauteur. Dans ce cas, pourquoi on les finance sur nos impôts? Au moment où on parle de performance dans ce pays, on s’aperçoit que toute la chaîne, du sommet à la base, n’est en rien performante. Mais est-ce la faute de la base dans la mesure où l’impulsion et l’exemple doivent venir d’en haut? Un Président, un Premier Ministre, un Ministre de la Défense, un Ministre de l’intérieur, un chef de corps, qui lit la presse comme nous, qui regarde la télé, et qui se rend compte à chaque fois qu’il y a les mêmes types d’accident où meurent des compatriotes du fait des pompiers sans matériel, mal formés, des policiers incompétents, ET qui ne sursaute pas de son fauteuil pour se dire CA DOIT CHANGER et qui s’assure effectivement que ça change, c’est qu’en réalité il s’en fout!
Merci pour cette analyse très précise. Ils s’enfout des compatriotes et bien malin voudra me prouver le contraire. Il faut qu’un ministre ou son parent ou même parent du président se trouve dans la situation d’accident et de coincement pour que les dirigeants pensent à mettre des moyens conséquents et une meilleur organisation dans ce type d’accident.
C’est triste que de savoir qu’en 2014, nous gabonais soyons aussi nul et BETE quand il s’agit de sauver des vie. Merde on parle de la vVIE, de la vie d’un etre humain, du souffle divin…PUTAIN!!!
Voila pourquoi le « blanc » nous traite comme des animaux, car pour nous même nous ne valons rien, je dis rien. TU NE VAUX PAS MIEUX QU’UN CHIEN. MEME LE CHIEN FAIT DE LA PEINE QUAND IL REND L’AME.
Merdee, vous faites chier!!! Désolé mais je suis dépassé
Bj zoro j’approuve votre analyse je me demande ou sont passés les engins qu’on nous presente pendant le defile des troupes motorise chaque 17 Aout. ca sert finalement aquoi? il s’agit des vies humaines.
Force de l’ordre et de securite vous vous faites du tord lorsque vous ne revendiquez pas, il ne s’agit pasd de bloquer la pareil mais exiger une tribune.
Quelle tristesse!!!
Ce matin encore (lundi 17 novembre 2014 sous un bon orge tropical) un camion chargée de bouteilles de gaz roulait sur la voie expresse sans DEUX de ses roues arrières gauches ?!? Mais enfin, combien de morts faut-il ? C’est triste pour le pays.
A tout ce qui a été dit plus haut par notre ami zoro, j’ajouterai l’étroitesse des routes, le laisser faire général et les effets du tribalisme.
Quand on recrute par copinage, on se retrouve avec des personnes incompétentes, qui en font le moins possible car ils se sentent protégés.
Inutile de compter sur eux pour vérifier que les chargements des véhicules sont conforme aux normes élémentaires de sécurité.
Si en plus, ils sont sous équipés, le tableau est complet.
Tu crois sérieusement que ces problèmes datent de 2009 ?
Recoltes l’information, verifications de l’information, et diffusions de l’information. Je crois que vous n’aviez pas suivi ce basique shema. Ce qui remet gravement en doute la qualite de l’information que vous nous divulgue…
Tout en étant en accord avec ce qui est dit, je souhaite tout simplement me demander comment peut-on avoir des permis poids lourds dans un pays qui ne dispose pas d’Auto-Ecole pour cette catégorie. Je pense également que outre le ministère des Transports devrait au même titre que les administrations, répondre à cet incroyable constat. la voiture (camion) n’est pas un jouet et certaines personnes sachant tenir un volant pensent savoir conduire. Méditons et Dieu nous préserve.
Je pense que il est temps mer du gouvernement de vrement prendre en compte que c’est grâce a la population que nous gabonais représentons que vous pouver rouler en ml,GX,VX et autre car en absence de population vous ne série rien.mais même JÉSUS fils de Dieu est mort alors que nos frères reposent en paix votre tour arrivera bien un jour
franchement on vie ou la au 21eme siecle le gabon qurl deception pour un pays!beaucoup des mots ne manque pour discrimine les force des armes gabonais pour faire des recrutement sans nivau vous etez for voila des citoyen gabonais qui son mort par manque du materiel ce normal?
pour ma par, le probleme se prend a un certain niveau de la chaine quoique le erreurs soit partagé; comment les policiers assignés & l& circulation n’ont pas contrôlé ce poids lourd dont le container n’était pas fixé?ils n’ont pas de temps pour ça puisque lorsqu’ils constatent une effraction ils se contentent de 500f pour les moins convainquant et 2000 pour d’autres sans même plus se genre,et dégrader ainsi les corps habillés.hier encore a kembo les policières du carrefour ont empochés devant moi de l’argent d’un taxi-man usant d’un salut pour se faire la passe, mais si c’est pour tabasser les étudiants bravo
Mais de telle chose ne passe jamais a la une. Ce qui fait qu’à l’étranger nous sommes obligé de passer par les réseaux sociaux pour s’informer… C’est vraiment regrtable… Merci
Je n’ai aucun commentaire à faire sur ce fait divers.
Je suis retraité de gendarmerie et je recherche mon frère LEON Claude dont nous sommes sans nouvelles depuis de nombreuses années (1965). me contacter par mail si vous pouvez me donner des nouvelles.
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