Sénat 2015 : finalement, Essonghe ne sera pas de la partie
Conseiller politique du président de la République et membre du Comité permanent du Bureau politique du Parti démocratique gabonais (PDG), l’ancien ministre et haut-représentant d’Omar Bongo ne briguera pas, le 13 décembre prochain, un poste de Sénateur à Port-Gentil où il est conseiller municipal depuis les dernières élections locales. Selon des membres de sa famille, il veut vivre une vie plus calme, loin des feux de l’actualité.
Michel Essonghé a décidé de ne pas y aller. A 73 ans, l’ancien sherpa d’Omar Bongo veut écrire sa vie autrement que sous les feux de l’actualité, autrement que dans la politique active. Rester six ans à la tête d’une institution comme le Sénat impose une super-activité. Il n’est plus disposé à une telle éventualité. Michel Essonghé continuera, bien sûr, de dispenser ses conseils à Ali Bongo quand celui-ci les sollicitera et de siéger au Comité permanent du Bureau politique du PDG, mais il rêve dorénavant d’une vie en entreprise. Pour dire vrai, depuis quelque temps, c’est beaucoup plus sa fonction de PDG du groupe Céca-Gadis qui occupe l’essentiel de son temps que celle de Conseiller politique d’Ali Bongo.
A Port-Gentil, des concertations diverses lui ont démontré qu’il ne pouvait vraiment compter sur les troupes PDG de la localité qui ont vu l’émergence d’autres personnalités rétives à la notion de «Doyen politique de la province». D’autres pensent par contre qu’il n’a pas obtenu l’onction du président de la République, par ailleurs président du parti PDG, à qui il ne signifiait son intention pour le Sénat qu’à demi-mots. Par voie de conséquence, sa décision, réaliste, de ne pas aller au Sénat n’a pas fait que des heureux. Beaucoup s’imaginaient jouant un rôle à ses côtés dans cette institution. Ils y avaient cru. Surtout qu’après son élection comme conseiller municipal de la ville pétrolière, Michel Essonghé était de plus en plus présent sur le terrain, offrant des kits scolaires ici, ou se faisant représenter là pour des actions humanitaires diverses et variées. L’élu local de Port-Gentil a surpris bien des gens. Diriger le Sénat du Gabon est pourtant forcément avantageux, du moins au niveau du rôle que joue le président de cette institution en cas de vacance du pouvoir, et au niveau de l’ensemble des institutions constitutionnelles.
Le Plateau encore à Rose-Francine Rogombé ?
Dans ce contexte, l’actuel président de l’institution, Rose-Francine Rogombé, 73 ans l’année prochaine, a des chances de se succéder à elle-même. Celle qui a assuré, avec plus ou moins de bonheur, l’intérim du président de la République de juin à octobre 2009, va sans doute être reconduite à la tête de la Chambre haute du Parlement.
Mais, selon certains diplomates ayant vécu la dernière élection présidentielle au Gabon, Rose-Francine Rogombé avait fait montre parfois d’un manque de fermeté. Pendant ces 120 jours, elle avait en effet, notent-ils, laissé Ali Bongo, à peine désigné, le 3 septembre 2009, par le ministre de l’Intérieur comme le vainqueur de la consultation électorale du 30 août, se déplacer – avec quelle rapidité – à l’extérieur, notamment en Centrafrique, «en qualité de chef d’Etat désigné», alors que l’intérim de Madame Rogombé n’avait pas encore pris fin, avant donc que les attributs de président de la République ne lui soient transmis. Ali Bongo qui n’avait prêté serment que le 12 octobre 2009, avait alors imposé une sorte de bicéphalisme à la tête de l’Etat dès le 3 septembre. «Ce qui constituait tout de même une violation de la Constitution, et Madame Rogombé avait laissé faire», affirme un diplomate américain. Cette période avait aussi été marquée, soulignent d’autres observateurs, par son discours – qualifié de tribaliste – à Port-Gentil, après les violences qu’avait connues la capitale économique à la suite de l’annonce des résultats de l’élection présidentielle du 30 août 2009. Elle appelait alors les autochtones Orungu à ne pas laisser les originaires du Sud proches de Pierre Mamboundou casser et brûler les édifices publics. Avait-elle besoin d’opposer ainsi les Gabonais ? Ne lui fallait-il pas simplement appeler l’ensemble des Port-Gentillais au respect de l’ordre public à Port-Gentil et ailleurs ?
En dehors de Rose-Francine Rogombé, quelques noms – à titre de témoignage certainement – sont cités pour le «Plateau» (siège du président du Sénat), notamment deux anciennes vice-Premiers ministres Honorine Dossou Naki et surtout Georgette Koko Engouma, l’actuel président du groupe PDG au Sénat.
17 Commentaires
Bonne decision laisse le PDG, rejoint le peuple gabonais à la lute pour le changement.
T’es un blagueur toi. Il va rejoindre qui?
vraiment eux les pdégistes, le SENAT est donc une institution réservée aux myénés ?
La PM à la descendance du ROI premier LEON MBA?
pitié! pauvre Gabon!
Faux débat, le SENAT aux Gabonais c’est tout.
Evitons de rentrer dans cette spirale de gestion du pays par l’appartenance ethnique, mais plutôt par la compétence individuelle.
Moi je suis myené c’est par pour autant que je soutienne Essongué.
Le Gabon a besoin de tous ses fils et filles pour bâtir un Gabon nouveau basé sur les vrais valeurs.
Mieux vaut tard que jamais.Il est réaliste
Si même Michel Essonghé n’y crois plus…..
C’est une nouvelle façon de quitter ali Bongo. On ne dit jamais à quelqu’un comme ali qu’on le quitte. On trouve des euphémismes pour ne pas choquer de peur de se faire assassiner. En réalité il rejoint le combat des patriotes. L’affaire PEAN n’a pas fin avec ses surprises.
regardez le silence des ténors du PDG. Depuis là juste nes néo-pdgistes qui parlent.
Retires toi bien papi, mais demain nous ne tepargnerons point. Tu viendras répondre du désordre organisé. Il a fallu que péan écrive pour tu mettes abana ? Mets toi a l’axe pour le moment mais nous viendrons te chercher. Tous, toi Guy, rose Francine, jean-François, Jean-pierre, …
Celui qui a tout compris et qui voit juste,c’est L’ogooue tarie!Essongue est un fin politicien,il a comprit que c’est souvent les petits vents que creent les ailes des papillons a un bout du monde qui creent souvent des grands cyclones.Essongue est ne veut pas s’exposer par ce qu’il s’est que la fin du PDG est entrain de venir lentement mais surement.Et comme c’est 1homme d’affaire,il ne veut pas fuire laissant derriere lui autant de bonhnheur!
si ton rôle est de conseiller, tu fais ton boulot! maintenant si le chef ne t’écoute pas, tu auras fait ton boulot, surtout si tu le fais en ton âme et conscience sans arrière pensée dans le droit chemin
Ali, ton acte de naissance stp, et le vrai pas le faux! Les tests ADN marchent aussi bien, surtout que ta mère adoptive Nkama est toujours vivante.
Mr Essonghe vous etes de meche avec ALI dans toutes ses fraudes.
Nous allons aussi vernir apres vous dans si peux. Je me demande si vous n’etes pas BIAFRAI comme votre protege.
Mon Pere disait: Losqu’on a une tachen de naissance sur le corps, on ne poura l’enlever meme si on se maquille.Car elle est deja marque dans notre sang.,
Meme s’il se retire,Il est de leur famille et devra rendre des compte malgres son maquillage
Laissez Michel ESSONGUE tranquille. Ce n’est pas simple de prendre une décision comme celle qu’il vient de prendre. Déjà s’il est resté avec Le Nigerian après la mort d’Omar, c t pour être au plus prêt de l’ennemie. Attendez voir pour comprendre. Le système Ali ne restera pas…d’une façon ou d’une autre, ils vont se casser…
hugues attention tu pascalines
Enfin le gouverneur de l’Ogooué-Maritime se retire. On peut dire qu’il en était temps. Vue la période choisie pour le faire, on peut mettre ce départ en rapport avec le livre de Pierre Péan, Nouvelles Affaires Africaines, notre best-seller.
c’est une sage décision papa michel