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Des boîtes de sardines «made in Gabon» bientôt sur les étals
Né de la restructuration de l’ancienne usine de la Société industrielle frigorifique du Gabon (Sifrigab), Gabon Seafood va bientôt lancer la transformation locale de produits halieutiques, notamment les petits pélagiques.
- Himmunt Jugduth, DG de Tropical Holding, avec la presse dans l’usine de sardines d’Owendo. © Gabonreview
- La cuiseuse de Tropical Holding pour la production de sardines en boite. © Gabonreview
Né du partenariat entre l’Etat gabonais et le groupe mauricien Ireland Blyth Limited (IBL), Tropical Holding entend contribuer à la diversification de l’économie gabonaise à travers son usine Gabon Seafood. Ayant repris et réaménagé l’ancienne usine de la Société industrielle frigorifique du Gabon (Sifrigab), l’industriel mauricien compte développer plusieurs activités parmi lesquelles la production de sardines en boîte, de poissons frais, de poissons fumés, de poissons salés, ainsi que divers produits issus de la valorisation du thon (conserves, filets, huile oméga 3, farine destinée à l’alimentation animale).
Située dans la commune d’Owendo, Gabon Seafood mettra sur le marché très prochainement, des boîtes de sardines à huile faites à base de poisson pêché au Gabon. «Nous avons remarqué que c’est un produit très consommé ici. Nous allons donc fabriquer des boites de sardine pour les besoins de la consommation locale», a déclaré le directeur général de l’usine lors de la visite de son usine le 16 août dernier. Estimée à 4000 boîtes de conserves par mois, la demande nationale ne sera toutefois pas totalement couverte dans un premier temps «Nous démarrerons petit à petit pour atteindre la vitesse de croisière un peu plus tard», a soutenu Himmunt Jugduth.
En plus de la fabrication de la boite sardine, Gabon Seafood sera surtout spécialisée dans la transformation du thon. «La chaîne de fabrication est en cours de finition», selon la direction de l’usine. Pour rappel, Gabon Seafood est le fruit d’un partenariat public-privé entre le Gabon et l’Île Maurice. 1,5 milliard de francs ont été nécessaires pour relancer cette usine à l’abandon depuis plusieurs années après un échec cuisant de son exploitation par les premiers gestionnaires. L’usine créée en 2004 pourrait employer plus de 500 agents permanents lorsqu’elle tournera à plein régime.
9 Commentaires
Est ce que on peut arreter de faire du bruit un moment ne briller que par les résultats. Vous n’avez encore rien produit mais vous gueulez. C’est une bonne initiative qui temoigne de la volonté des autorités de promouvoir les entreprises qui fabriquent des produits finis. On sera donc fières et heureux de consommer Gaboma. Mais peut on arreter de faire du bruit un moment ne briller que par les résultats ? car rien n’est encore fait que vous apparaissez à la une des annonces. Donc premièrement on est fatigués de vos annonces. Seuls les résultats nous interessent maintenant. Deuxièement on ne présente pas complètement la société. Son capital? Le gabon y participe à kel heuteur ? Nous attendons les résultats pour vous juger…
Bonne initiative.
On attend toutefois de savoir combien coûtera la boîte de sardine. En espérant biensur qu’elle soit bien moins chère que la boîte importée.
Est-ce que cette usine sera rentable avec seulement 4.000 boîtes de sardine par mois? Je ne connais malheureusement pas le prix actuel, mais si je prends l’hypothèse de 200 CFA, on est à seulement 800.000 CFA de revenu mensuel. Ça me semble quand même assez léger pour une usine, même s’il y a d’autres activités autour. L’idéal aurait été de produire au delà des besoins du Gabon pour pouvoir exporter ne fut-ce que dans la sous région.
Ah ça !!!! juste 2 commentaires,je crois que bon nombre d’internautes n’aiment pas lorsqu’il se passe quelque chose de bon dans notre cher pays,à croire qu’ils ont un pays de rechange…bref comme on a coutume de dire chez nous :c’est à leur niveau !!!
@ tetanos,la compagnie Gabon Seafood,en ouvrant ses portes à la presse,tente tout simplement ce qu’on appelle un coup marketing,quoi de plus normale pour une entreprise.Le marketing est l’un des maillons essentielles de l’entreprise et ce n’est pas fortuit que les grandes entreprises possèdent en leur sein un département communication et marketing !!!!
quelles sont les parts de l’Etat dans ce partenariat ?
Patriote, demande plustot qui est actionnaire dans la tropicala holding, car je suis même pas sur que l’etat soit majoritaire labas au cas ou, mais bon, BONGO pere avait sa HOLDING(societe du komo) et ke le fils a du créer la sienne, en tout cas.
Vraiment, qui est actionnaire? on parle de l’Etat, mais on se rendra compte de l’Etat n’aura qu’une infime partie et les particuliers la grande partie, et on sait qui est particulier!!!
la boite sardine importé coute 350FCFA!! celle made in Gabon combien? il ne faut pas attendre grand chose car il n’y a pas de différence de prix entre le ciment chinois et le made in Gabon!!!
initiative louable de prime abord. wait and see!
Avez-vous déjà entendu parler des « éléphants blancs »? Ces grands projets qu’on commence, qu’on finance même et qui ne vont jamais à terme?
@bling, c’est vrai ça au fait. Aucune différence en terme de prix entre le ciment made in China et le made in Gabon. Alors, à quoi bon, si c’est juste pour les actionnaires de cette boîte qui sont encore les mais de la mafia Bongo s’en foutent plein les poches? Quelle est l’efficacité d’une telle mesure si ça ne bénéficie même pas au consommateur final? Et les le smic à 150 000 CFA promis tambour battant par Ali en 2009 c’est pour quand? Un pays qui paie encore des gens 80 000 cfa quand on sait le coût de la vie au Gabon c’est incroyable. Et nous ne sommes pas des millions. J’en suis à croire que nos dirigeants font dans le mauvais coeur et la mauvaise foi. Trop d’égoïsme, de nombrilisme, de cupidité au sommet.
Toute la production sera dabord envyée au pays de ceux qui ont investi .Et le gabon ira par la suite acheté dans ce pays .Ceci revient à dire que les boites de conserves fabriquées au gabon seront encore plus chère .