Les cours du pétrole ne cessent de chuter depuis le début de l’année. En cause, le ralentissement économique mondial et la surproduction. C’est donc l’inquiétude du côté des pays du continent dépendant de l’or noir.

© cnbc.com
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Depuis le début de l’année, les cours du pétrole enregistrent une certaine dégringolade. Le 14 octobre dernier, le baril de «light sweet crude» (WTI) pour livraison en novembre perdait 65%, à 85,09 dollars, tandis que le baril de Brent de la Mer du nord pour livraison à même échéance chutait à 74 % (88,15 dollars). C’est un record depuis près de 2 ans et demi, et le WTI a perdu 19% depuis son pic de 104,44 dollars cette année. Au plus bas, depuis 4 ans, le Brent a perdu 20% depuis son plafond de 113,70 dollars enregistré en 2014. Une situation qui, si elle se prolonge, pourrait nuire aux économies de plusieurs pays africains.

Au Gabon l’activité pétrolière représente près de 50% du PIB et plus de 80% des recettes d’exportation. Au Nigéria, le pétrole représente 80% du revenu total du pays, en Algérie 97% des exportations totales sont représentées par les hydrocarbures alors qu’en Angola le pétrole représente la moitié du PIB. «Si dans l’immédiat la baisse des tarifs ne pourra pas mettre en péril les économies des pays concernés, si le pétrole se maintient à ce niveau, il pourrait y avoir des conséquences non négligeables», préviennent les spécialistes du marché de l’or noir.

Pour eux, plusieurs raisons expliquent cette tendance baissière. Il s’agit, entre autres, de l’abondance de l’offre, notamment depuis que les Etats-Unis produisent des quantités de plus en plus importantes. De l’autre côté, en Arabie Saoudite, pays qui exporte environ 35% du pétrole mondial, on se refuse à baisser la production pour ne pas être concurrencé par des pays qui pourraient exporter pour moins cher.

L’Afrique compte pour environ 12% sur le total du pétrole exporté dans le monde. Les principaux pays qui ont fait des hydrocarbures un pilier de l’économie sont le Nigeria, l’Angola, l’Algérie, la Libye, l’Egypte, la Guinée Equatoriale, la RDC, les 2 Soudan, le Gabon ou encore le Ghana.

 

 
GR
 

3 Commentaires

  1. jules Obiang dit :

    Moi j’aimerai savoir sur la base de quoi les émergents ont établi leur prévision pour arrêter le budget de l’Etat 2015. Apparemment les nouvelles ne paraissent pas rassurantes de ce coté ci. Le prix du Brent en baisse avec des prévisions budgétaire de plus de 3 mille milliards de Fcfa. Bien qu’ils nous expliquela magie de leur trouvaille….

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