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Télécommunications : Allô le Gabon… ici la 4G
Gabon Telecom vient de mettre sur le marché la téléphonie mobile de 4e génération (4G).
© Gabonreview
7 mois après l’obtention de sa licence, l’opérateur Gabon Telecom a officiellement lancé, le 10 octobre dernier à Libreville, la téléphonie mobile de 4e génération (4G). L’entreprise de téléphonie devient ainsi le 1er opérateur à lancer cette norme dans le pays et la sous-région. «De gros investissements ont été consentis pour la réalisation de ce projet», souligné le président du directoire de Maroc Telecom, ajoutant que «ce projet s’inscrit dans le cadre des efforts visant à contribuer au développement du Gabon, sur le plan notamment des télécommunications et des nouvelles technologies de l’information et de la communication».
Un «upgrade» qui a visiblement réjoui le gouvernement, qui «encourage les autres opérateurs à accélérer la migration vers la même norme». En ce sens que «le passage à la technologie 4 G (…) contribuera à faire du Gabon un pôle régional de l’économie numérique et de la communication et permettra de mieux intégrer la dimension numérique dans toutes les politiques publiques». Mais qu’en est-il dans les faits ? Certains clients de l’opérateur Libertis, filiale mobile de Gabon Telecom, possesseurs de Smartphones, ont constaté l’apparition dès le 11 octobre en soirée, de l’icône «H» ou «H+» en lieu et place de l’habituel «E», juste à côté de celle du signal réseau. Ces icônes déterminent en fait le type de réseau mobile auquel le téléphone est connecté. Ainsi, le «E» est l’abréviation pour Enhanced Data-rates for GSM Evolution (EDGE), qui est un réseau presque 3G, à cheval entre la 2G et la 3G. Le «H», quant à lui, est le diminutif pour High Speed Packet Access (HSPA). Ce dernier est une évolution de la 3G (parfois nommée 3G+), plus rapide. Enfin le «H+» est une évolution du HSPA, plus rapide encore (parfois nommée 3G++) et qui prépare la 4G. Visiblement, les jalons menant vers la 4G sont déjà posées, mais cette dernière ne semble pas encore opérationnelle. Peut-être est-ce dû au fait que l’ensemble des tests n’est pas encore terminé, comme l’a reconnu un technicien de l’opérateur Libertis. Par ailleurs, seules quelques zones à Libreville, comme celle du Boulevard, bénéficient de ces nouveautés. Aussi, aucune information n’a filtré sur la disponibilité des «nouveaux réseaux» à l’échelle nationale.
Qu’à cela ne tienne, le pays semble bien embarqué sur la voie des nouvelles normes de téléphonie mobile. Toutefois, qui dit rapidité et gain de performances dit coûts supplémentaires. En effet, ces technologies sont très gourmandes en données. Ce qui implique une durée moindre de consommation sur son «forfait internet» en 3G avec un débit de 2 Mbps, en H avec 14 Mbps, en H+ avec 21 Mbps ; qu’en E avec un débit de 250 Kbps seulement. On ose espérer qu’après l’effervescence suscitée par l’arrivée de ces nouvelles normes, l’opérateur prendra la peine d’harmoniser ses offres.
16 Commentaires
Oui,je confirme. et c’est largement plus rapide. et ipi9 dans tout ça?
lol, les fournisseurs d’accès internet standard tel que IPI9 auront toujours de meilleurs tarifs et du vrai internet sans limitation de protocoles (c’est à vérifier ça) même s’ils ont des soucis de connexion pour l’instant .
EN principe ils ont des réseaux équivalents à la vitesse de la 4G, le pb ce sont les goulots d’étranglement qu’ils ont du mal à gérer ou qu’ils se refusent de régler et les infra à optimiser.
Contrairement aux opérateurs mobiles qui ne vous autoriseront jamais à utiliser leur réseau internet pour passer des appels SIP 4 fois moins chère pour les appels internationaux et pleins d’autres blocages sur leur réseau mobiles. Ce n’est pas du vrai internet.
EN gros, la 4G c’est pour vous rendre encore plus consommateur de contenus que producteurs de contenus.
Le plus beau métier au monde: operateur télécom. Personne n’y comprend rien et c’est une véritable machine à cash.Les rois du monde quoi.
Il n y a pas vraiment de difference sur le plan technique entre IPi9 et les offres d operateurs mobiles. Le deploiement de ces reseaux est similaire. Meme les problemes de saturation q rencontrent IPI9 c n est q une question d temps avant q il n apparaissent sur les reseaux d Gabon Telecom.
Pour les appels SIP et autres services a valeur ajoute la loi gabonaise doit être appliquée pour prevenir certaines restrictions d c genre. Je sais q les textes sont claires mais certainement pas suivis. Le blockage de certaine porte/service peut et doit être addresse par les service de reglementation. C pas complique.
La 4g peut être une tres bonne opportunite pour addresser le desequilibre numerique. Mais c n est pas aux operateurs d jouer les arbitres. L ANINF doit être plus competente sur le plan technique et sur l application des lois. L cahier des charges des operateurs doit être explicite sur l Qualite d Service, couverture etc. sinon c n est q du bruit une fois de plus.
Parfaitement d’accord avec le fait que l’ANinf devrait être plus compétente.
Vu le vide juridique existant, les opérateurs sont donc les maîtres dans ce domaine.Ils font ce qu’ils veulent en gros et personne ne dit mot car personne ne sait ou il faut regarder.
Gabon telecom a déjà atteint la saturation, contrairement aux autres opérateurs, ils se refusent d’ouvrir de nouvelles connexions.
Bonne nouvelle.Mais comment se passe l’abonnement par mois?
Jean-Jacques,
Pardon va posser tes questions aux Emargeants…
Quand on va repondre tu viendra nous dire que ceux sont les faux opposants qui sont contres le developpement du Gabon.
Je sais comment ça se passe mais je ne te donne aucune info. je les partage qu’avec les opposants.
« Toutefois, qui dit rapidité et gain de performances dit coûts supplémentaires. En effet, ces technologies sont très gourmandes en données. »
Vous soulevez là un problème essentiel, il est vrai que ces boîtes doivent rentabiliser leurs investissements, mais Artel/Aninf doit réellement jouer son rôle de gardien du temple en faisant une étude approfondie des tarifs pratiqués et de la qualité du service.
On devrait dresser un tableau unique pour tous les opérateurs les obligeant par exemple à ne pas excéder 80%-90% d’utilisation de leur liens internes/externes en tout temps, et mener des enquêtes sur le terrain avec des outils de mesure du traffic.
D’un autre côté, les tarifs excessifs que l’on connait aujourd’hui devraient être revus, c’est évident.
Je confirme, effectivement, que une fois activé, la 3G consomme votre forfait internet à une vitesse grand V. En même pas 3h, j’avais déjà épuisé la moitié de mes KB avec lesquels je tiens 1 mois. Une chose est sûr, il vaudrait mieux qu’il harmonise leurs tarifs, sinon, le gabonais moyen ne sera pas intéresser à utiliser cette nouveauté. Certe très utile, mais beaucoup trop cher. Toutefois, il faut quand même saluer cette nouveauté qui je pense améliorera la dynamique de l’économie numérique dans notre pays. Voire aidera à la naissance de l’M-commerce (Mobile Commerce).
Avant de parler du MCommere et de booster l’économie numérique, on devrait déjà avoir du vrai internet qui fonctionne correctement et dispo au moins 99.99% du temps avant d’aller sur les mobiles qui ne serviront quà faire de la consultation.
Taux de pénétration et de performance d’ici 2025, apogée de l’émergence? Rappel, nous intéresse au 1er abord: routes (vraies routes) sur l’étendue du territoire, hôpitaux avec médicaments, éducation, bouffer à sa fin. Le reste n’est que superflu.À force de vouloir brûler les étapes de manière inadéquat on finit par se brûler les ailes. Résultat, Gabon Télécom vendu aux amis prédateurs marocains d’Ali.
Un peu de stats:
GABON – 1,672,597 population (2014) – Country Area: 267,667 sq km
Capital City: Libreville – population 797,003 (2012)
153,879 Internet users on Dec 31, 2013, 9.2% of the population, per ITU.
132,000 Facebook subscribers on Dec 31/12, 8.2% penetration rate.
3.00 Mbps Broadband download speed on March, 2014
SOURCE: http://www.internetworldstats.com/
fredie
juste pour savoir tu y crois à ces chiffres quoi parce que c’est en anglais où bien?
Si ça ne t’intéresse pas c’est ton problème, laisse ceux à qui ça intéresse s’en réjouir; rabat-joie va!
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