Crédité d’un BB- par Standard and Poor’s, l’économie gabonaise conservera encore sa note dans les 12 à 24 mois à venir.

© bloomberg.com
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D’après un classement effectué par l’agence de notation Standard and Poor’s évaluant les risques de défaut sur une période de 3 à 5 ans dans 20 pays africains, le Gabon arrive à la 5è place, juste après l’Angola. Sur les 20 échelons de notation (d’AAA+ à D) des agences, les meilleurs «élèves» sont le Botswana (A-), suivi du Maroc et de l’Afrique du Sud (BBB-). Tous les autres pays basculent dans la «catégorie spéculative». D’abord l’Angola, le Gabon et le Nigeria (BB-). Puis, le Sénégal, la Zambie et le Congo Brazzaville (B+), le Burkina Faso, le Cameroun, le Cap-Vert, le Ghana, l’Ouganda et le Rwanda (B)… L’Égypte et la République démocratique du Congo ferment la marche (B-). «La majorité des 20 pays africains ont une perspective stable, ce qui fait que nous ne changerons pas leurs notes dans les 12 à 24 mois», précise Christian Esters, directeur principal, spécialiste Afrique chez Standard and Poor’s.
Selon l’agence de notation, outre la dépendance accrue du pays vis-à-vis de la rente pétrolière, le classement du Gabon se justifie par l’efficacité limitée du gouvernement et de l’administration, notamment s’agissant des réformes structurelles pouvant impulser sa diversification. Pis, le manque de transparence général et la forte corruption ne participent pas à l’amélioration du climat des affaires.
Cependant l’agence de notation prévoit des perspectives stables pour l’économie gabonaise avec une progression de la croissance à 5,8 % pour la période 2015-2017 (contre 5 % en 2014).

 

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Maganga dit :

    Aucuns investisseurs sérieux ne peut risquer un CFA dans notre pays .
    Faible infrastructures et absence de justices …..

  2. Jean Cruz (Canada) dit :

    Le rating de S&P pour le Gabon, BB-, sourcillerait plus d’un analyste financier ou économique. Si le ratio du service de la dette du Gabon témoigne d’une régularité, comparativement à un passé récent, d’autres facteurs de pondération financiers et économiques jouent en défaveur du Gabon. Il s’agit entre autres du niveau de la dette intérieure, les retards de paiements aux entreprises locales, l’assèchement des finances publiques, les reports ou annulations des travaux des infrastructures, etc.
    Les autres facteurs de pondération contributifs, qui sont le politique et le social, profitent très faiblement au Gabon. Les différentes grèves sectoriels à répétition, la congestion routière, l’instabilité politique et sociale, etc., sont ces déterminants du modèle de rating qui dégradent cette note de BB-.
    Même à considérer ces ressources naturelles, tant citées, à l’évidence elles sont une limite de non diversification de son économie et par conséquent, contribuent à parité dans le modèle. Au demeurant, quelle explication avance S&P de cette note à l’avantage du Gabon?

  3. mossodjo dit :

    Les perspectives economiques sont tres stables ..sauf pour les societes dont les panneuax publicitaires ont ete detruits il y a quelques mois, les importateurs de voiture d’occasions et tous les transporteurs qui ne pourront plus faire leur boulot des que leurs flottes respectives seront amorties. Je ne palre pas des PME qui sont tombees a cause de la paralysie des paiements du tresor. En fait on a reussi a creer une cris economique pendant que le congo et la guinee equatoriale re-investissent leur surplus budgetaire. La on est avant derniers dans la sous-region juste devant la RCA. On a bien bousille notre propre pays!!!

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