La réforme du transport maritime soumise aux Sénateurs
La ministre des Transports, Paulette Mengue m’Owono, a été auditionnée, le 8 octobre dernier par la Commission des Affaires économiques de la Production et des échanges du Sénat sur 2 ordonnances portant, respectivement, sur la réforme du Conseil gabonais des chargeurs et la maîtrise des effets de la mondialisation.
Ayant déjoué tous les pronostics qui la donnaient sortante avant le dernier remaniement ministériel, la ministre des Transports est confortée dans sa position. Ironie du sort, alors qu’on la disait en bisbille avec la direction générale du Conseil gabonais des chargeurs (CGC) au sujet de la non-application de la mesure d’interdiction d’importation des véhicules de plus de 3 ans, Paulette Mengue m’Owono s’est rendue au Sénat pour évoquer la réorganisation de cette entité.
Prenant appui sur les 2 ordonnances adoptées par le Conseil des ministres en sa séance du 20 août dernier, elle a indiqué qu’au-delà de la redéfinition des missions du CGC, ces réformes visent à «assurer la maîtrise des effets induits par la mondialisation des échanges et son corollaire, la libéralisation des services par un encadrement et une régularisation du transport de fret». Il s’agit de renforcer l’assistance à apporter aux chargeurs nationaux et de mettre à la disposition des pouvoirs publics et des usagers un outil statistique fiable.
Concrètement, pour ce qui est de la réorganisation du CGC, Paulette Mengue M’Owono a expliqué qu’il y a lieu de se conformer aux recommandations de l’Organisation maritime de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (OMAOC). «Face à cette vision régionale, il était impératif pour le CGC de s’arrimer à cette politique. La nouvelle ordonnance (…), est avant tout l’expression (…) du patriotisme économique», a expliqué la ministre des Transports, soulignant que ce texte est complété par un autre dont les objectifs sont de garantir «la maîtrise des effets induits par la mondialisation des échanges et son corollaire, la libéralisation des services maritimes par un encadrement et une régulation du transport de fret». Pour elle, la promotion du commerce extérieur du Gabon dépend, pour une large part, de l’assistance aux chargeurs nationaux.
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