Les Editions L’Harmattan viennent de publier «Une autre vision du Gabon, Prémices pour la démocratie», de l’éminent cardiologue et homme politique. Un essai qui interroge avec courage et lucidité le parcours économique, politique et social du pays.

Le Pr Pierre-André Kombila. © 2.cslaval.qc.ca
Le Pr Pierre-André Kombila. © 2.cslaval.qc.ca

 

© Gabonreview
© Gabonreview

«Cet essai politique dénonce la prise en otage du Gabon et de son peuple par un groupement politique, un clan au pouvoir depuis un demi-siècle, qui s’est arrogé, contre la Constitution de la République et contre la volonté de la majorité, tous les droits». C’est par ces propos introductifs que Pierre-André Kombila présente son nouvel ouvrage intitulé : «Une autre vision du Gabon Prémices pour la démocratie», publié aux éditions L’Harmattan.
Selon l’auteur, ce livre de 114 pages, qui interroge le parcours récent du Gabon, présente des pistes de réflexion originales et des propositions politiques fortes. «Véritable cri d’espoir et biographie intellectuelle et politique, il est aussi une invitation à se lever d’urgence pour bâtir une nation apte à se conclure elle-même dans une mondialisation où chacun se cherche une place de choix», souligne l’auteur.
L’ouvrage est divisé en 3 parties. La 1ère intitulée «Le problème du Gabon», compte 9 chapitres dans lesquels l’auteur dépeint un «Etat rétrograde», non sans présenter des pistes de réflexion pour faire face à «la fraude électorale systématique, les détournements permanents de l’argent public, la confiscation méthodique des institutions et des moyens de la République, ainsi que la collusion insoutenable des intérêts personnels et partisans». La 2è partie de l’ouvrage, quant à elle, traite «de la nécessité d’une collaboration exemplaire avec l’ancienne métropole». Forte de 4 chapitres, elle porte un regard historique sur les relations entre le Gabon et la France, «polluées par de nombreux conflits d’intérêts». L’auteur y fait également des propositions «allant dans le sens d’une organisation d’élections générales transparentes, justes et libres», car «le Gabon ne peut continuer de fonctionner avec le système politique actuel».
Dans la dernière partie de son ouvrage, «Enoncé d’un parcours : Notes biographiques», Pierre-André Kombila dresse une véritable chronologie de la vie politique au Gabon, de la décolonisation à la naissance des partis politiques, notamment. Comme le suggère son titre, cette partie fait également la part belle à la carrière personnelle de l’auteur. Un petit rappel historique pour aider à comprendre ses choix passés et actuels. En somme, cet essai participe de la culture du rêve et de l’idéal de l’auteur pour son pays, riche de son histoire, de ses traditions, de ses moyens et de son humanité affichée dans les cœurs qui continuent d’espérer en silence.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. jean-jacques dit :

    Franchement, les autres écrivent sur les vrais problèmes vous parler de la politique en oubliant que depuis le feu Bongo le Gabon a été pillé et continuer d’être pillé pas les ressortissants des 09 provinces. Il fallait dire que le Gabon est détenu ou a été géré par les gabonais qui pensent seulement à leur propre poches. Les problèmes que Ali affronte aujourd’hui datent depuis le feu Bongo et vous même aussi a contribué à pillé ce pays.
    C’est pour cela on souhaiterais un candidat qui n’a jamais occupé un poste de responsabilité au Gabon depuis le président Bongo. un candidat pauvre au Gabon on veut cette personne. qui doit réduire les salaires des ministres, DG, députés,sénateurs, les voitures de fonctions doivent être des voitures simples.

    • Le citoyen Libre dit :

      Oui Jean-Jacques dis à ALI Bongo d’ecrire son livre dont le titre peut etre le suivant : « Le Gabon et son President autocratique » aulieu de venir raconter n’importe quoi, cet ouvrage s’adresse à ceux qui aiment le Gabon.

  2. témoin occulaire dit :

    ok pour un candidat de l’opposition qui n’a jamais occupé de poste de responsabilité mais à la condition que ali ne se présente plus (du temps de OBO lui aussi avait des responsabilités).

  3. fax1 dit :

    BBM alias Jean Jacques n’a pas tout à fait tord. Ce livre sera t’il aussi censuré au Gabon?

  4. le puant dit :

    Jean – jacques, je te dirais ceci : Ce n’est pas parce qu’ on a été dans le problème qu’on ne peut pas etre dans la solution !Ces gens que vous pointez du doigt comme pilleurs du gabon sont assurement des solutions pour ce meme gabon .

  5. TCJ dit :

    Dans l’optique d’éduquer le Gabonais lambda, il est nécessaire que tous les Gabonais de tous les bords politiques confondus, pensent à écrire leurs mémoires.
    Cela permettrait de revoir les pans de notre histoire qui sont peu ou mal connus.

  6. Le Nouvel Observateur dit :

    Je reviens de placer la commande d’un exemplaire de l’ouvrage chez Amazon online. J’avise tous ceux qui veulent se livrer a une reflexion serieuse sur l’etat et l’avenir du Gabon a faire de meme, et laisser aux aigris toujours dans l’imprecation et la vociferation -c’est une maladie- a cracher leurs venins et eternels refrains… contre quiconque les invite a penser Gabon.

  7. legabonais depité dit :

    @OGOOUE TARIE. juste pour enrichir le débat, pas pour la polémique et peut être apporter ma modeste contribution, oui il existe des élements vecteurs d’une maladie qui peuvent contribuer à leur résorption. C’est à base du venin de serpent qu’on fabrique l’antidote contre la morsure des serpents. Et plusieurs vaccins sont fabriqués à partir de la souche du virus lui même responsable d’une pathologie.

  8. jean-jacques dit :

    Je dis et je le répète au Gabon il n’ y a d’opposition tout simplement les personnes qui ont voler le Gabon et veulent occuper un poste c’est tout. dans un petit pays comme le Gabon pendant l’élection on enregistre plus de 6 candidats pourquoi votre opposition que vous croyez comme les sauveurs du Gabon ne présente pas une seule candidature???
    Ou Pour quoi tous ces vieux caciques qui n’ont plus d’idées RÉNOVATRICES ne se retirent pas(ils laissent pas la politique) malgré leur 3ème âge que plus de 90% ont déjà atteint.
    Pourquoi ils ne laissent pas les jeunes faire la politique à leur place?
    Ceux qui parle du virus ça dépend de quel virus qui peut être en même temps médicament. c’est le cas du vida, ou ébola. c’est le cas de ceux qui ont pillé le Gabon je ne vois pas en eux la solution par contre le chaos total.

  9. Je tiens à présenter mes remerciements à Gabon review pour avoir mis à la disposition de ses lecteurs cet essai. je remercie également tous ceux qui ont émis un avis sur cette présentation. Mon souhait à l’égard de ces derniers est qu’ils veuillent bien lire le livre avant d’émettre un jugement définitif. Cela leur apportera, à coup sûr, des informations précises qui leur permettront de se faire une idée exacte sur l’auteur et sur la réalité du pouvoir gabonais et l’état du pays. Pour ma
    part, j’entends organiser des débats publics pour éclairer les points d’ombre qui hantent l’esprit des gabonais, notamment de ceux qui sont resté fixés sur leurs certitudes. A bientôt donc dans nos quartiers respectifs pour ces débats.

Poster un commentaire