Après sa dissolution il y a 2 ans, la section gabonaise de la coalition Publiez ce que vous payez (PCQVP) réunit son organe délibérant depuis le 26 septembre dernier à Libreville.

De gauche à droite : Klein Asmara, le Secrétaire international de la coalition, Nassingar Rimtébaye, le   Coordinateur régional pour l'Afrique centrale francophone, et Paulette Oyane. © Gabonreview
De gauche à droite : Klein Asmara, le Secrétaire international de la coalition, Nassingar Rimtébaye, le
Coordinateur régional pour l’Afrique centrale francophone, et Paulette Oyane. © Gabonreview

 

Me Paulette Oyane. © Gabonreview
Me Paulette Oyane. © Gabonreview

A l’initiative du Centre pour la promotion de la démocratie et la défense des droit de l’homme (CDDH), l’assemblée générale pour la mise en place de la section gabonaise de la coalition Publiez ce que vous payez (PCQVP) s’est tenue le 26 septembre dernier. En prélude aux travaux de cette cérémonie, Paulette Oyane, administrateur provisoire de PCQVP, a rappelé que «cette coalition est à la fois un instrument et un mécanisme offert aux Gabonais, par la communauté internationale, afin que ces derniers tirent les leçons du passé, en utilisant leurs capacités intellectuelles, leur faculté de réflexion et en saisissant l’importance et le bien-fondé de l’essence, des enjeux et de la consubstantialité de PCQVP». «La raison d’être de PCQVP est le lutter pour la transparence dans l’exploitation, dans la gestion et la répartition des richesses naturelles qui sont les seules richesses du Gabon, lesquelles pour le moment sont reparties inéquitablement», a-t-elle poursuivi, ajoutant : «La transparence dans la gestion des ressources naturelles aura pour effet d’induire la réception effective par la population de la part des richesses qui leur revient, d’autant qu’elles en sont les véritables propriétaires».

Après son propos introductif, l’administrateur provisoire de PCQVP a lancé le dépouillement des candidatures des ONG et associations postulant pour une adhésion à la coalition. Auparavant, Christina Mintsa, huissier de justice, a rappelé les critères d’adhésion, soulignant qu’outre les aspects administratifs, les entités candidates doivent œuvrer dans le domaine de la gestion des impacts et/ou de la gouvernance des industries extractives ou plus largement à la promotion de la gouvernance démocratique et économique en lien avec les ressources naturelles.

Après cet exercice, le coordinateur régional pour l’Afrique centrale francophone, Nassingar Rimtébaye, a décliné la «Vision 20/20» qui représente le nouveau document de la stratégie de PCQVP. Il englobe les processus d’élaboration de la stratégie, ainsi que la chaîne pour le changement, l’option stratégique et la structure de gouvernance. Puis, Klein Asmara, secrétaire internationale de la coalition, a présenté de charte de gouvernance Gabon, avant que Paulette Oyane ne procède à la mise en place du nouveau bureau de la coalition au Gabon. L’assemblée générale se poursuit ce 27 août avec une série d’intervention sur les défis majeurs du secteurs extractifs suivis de travaux de groupes pour établir une listes de défis considérés comme majeurs et une session sur l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE).

 

 
GR
 

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